L’Europe : une prise de conscience et 23 actions pour les algues

L’Europe : une prise de conscience et 23 actions pour les algues

Une prise de conscience décisive sur l’importance de l’algoculture se dessine enfin par les instances européennes. En Bretagne, personne ne doutait du potentiel de la filière. Cela peut changer la donne. Et notamment fournir une nouvelle impulsion au secteur en Bretagne afin de promouvoir la ressource algale avec des financements adaptés et une volonté politique plus affirmée… une aubaine à saisir pour la Bretagne, les industries, la recherche et les salariés du secteur. 
Extrait ci-dessous (traduit du texte original) du communiqué de presse de la Commission Européenne du 15/11/2022.

Aujourd’hui, la Commission a adopté la communication «Vers un secteur européen des algues fort et durable», une initiative pionnière visant à libérer le potentiel des algues dans l’Union européenne. La communication propose 23 actions pour créer des opportunités pour l’industrie afin de l’aider à devenir un secteur robuste, durable et régénérateur capable de répondre à la demande croissante de l’UE.

L’UE est l’un des plus grands importateurs de produits à base d’algues dans le monde, et la demande devrait atteindre 9 milliards d’euros en 2030, en particulier dans les domaines de l’alimentation, des cosmétiques, des produits pharmaceutiques et de la production d’énergie.

23 actions pour renforcer la filière algues

Celles-ci visent à améliorer l’environnement des entreprises, à accroître la sensibilisation sociale et l’acceptation des algues et des produits à base d’algues par les consommateurs, et à combler les lacunes en matière de connaissances, de recherche et de technologie. Ces actions clés incluent :

·        développer une nouvelle boîte à outils pour les producteurs d’algues ;

·        faciliter l’accès à l’espace marin, identifier les sites optimaux pour l’algoculture et intégrer l’algoculture et les multi-usages de la mer dans les plans spatiaux maritimes ;

·        en collaboration avec le Comité européen de normalisation (CEN), l’élaboration de normes pour les ingrédients et les contaminants à base d’algues, ainsi que pour les biocarburants à base d’algues ;

·        évaluer le potentiel de marché, l’efficacité et la sécurité des matériaux à base d’algues lorsqu’ils sont utilisés dans les produits fertilisants ;

·        examiner le marché des algues et proposer des mécanismes de stimulation du marché pour soutenir le transfert de technologie de la recherche au marché ;

·        financer des projets pilotes de réorientation professionnelle et soutenir des PME et des projets innovants dans le secteur des algues ;

·        mener des études et des discussions pour mieux connaître, entre autres, les opportunités d’atténuation du changement climatique des algues et le rôle des algues en tant que puits de carbone bleu, définir les niveaux maximaux de contaminants et d’iode dans les algues ;

·        soutenir, par le biais d’Horizon Europe et d’autres programmes de recherche de l’UE, le développement de systèmes de traitement des algues nouveaux et améliorés, de nouvelles méthodes de production et de systèmes de culture d’algues ;

·        promouvoir des actions de sensibilisation et analyser la disponibilité des données relatives aux algues.

Source : https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/ip_22_6899

Quel avenir pour l’algoculture en Bretagne ?

Quel avenir pour l’algoculture en Bretagne ?

La production française de macroalgues a été de 80 000 tonnes en 2019 et ce sont principalement des algues récoltées en mer en Bretagne et pas des algues d’élevages (algoculture). Ces algues qui sont récoltées par les goémoniers sont principalement des laminaires qui servent avant tout dans l’industrie alimentaire pour la fabrication des gélifiants que l’on retrouve partout jusque dans nos glaces. Ces algues entrent aussi dans les aliments pour le bétail et dans les engrais. A noter qu’au début du 20e siècle, on en était à 120 000 tonnes par an. La production a énormément baissé après 1950 et la profession de goémonier avait presque disparu ! Le goémon entrait autrefois dans la fabrication du verre, des explosifs puis de l’iode (la teinture d’iode). Dès le 16e siècle on construisait sur le littoral du Finistère des fours à soude pour fabriquer des pains de soude.

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Article de Philippe Argouarch publié sur abp.bzh

Ils révolutionnent le business de l’algue

Ils révolutionnent le business de l’algue

Et si l’algue brune, verte ou rouge devenait le nouvel or vert du XXI siècle ? Et si dans cette course à l’innovation pour limiter l’impact des énergies fossiles, la Bretagne, le Finistère plus particulièrement, était le nouvel eldorado de cette ressource d’avenir ?

Récoltée depuis plusieurs générations, l’algue a longtemps servi d’engrais pour fertiliser les terres agricoles. Mais depuis quelques années, des biologistes, des industriels, des transformateurs et des cuisiniers bretons s’intéressent à l’algue sous toutes ses formes ! Dans le Finistère, à Portsall, à Lanildut et à Lesconil, 4 jeunes ont fait le pari d’investir au pays des algues…

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Article d’Isabelle Billet et Steeve Constant publié sur France3 Bretagne

Olmix met l’algue à tous les rayons

« Les solutions viendront de la mer, à condition qu’on la respecte ». Les spécialistes en sont convaincus : à l’heure où l’humanité s’interroge sur son avenir, ce sont les océans qui apporteront nombre de réponses aux besoins. Hervé Balusson prêche cette conviction depuis plus de trente ans, lui qui dirige l’entreprise bretonne la plus investie dans les algues. Avec deux chiffres qui claquent : 900 employés de 45 nationalités différentes dans le giron de cette entreprise morbihannaise qui a conservé son siège et sa première usine à Bréhan, non loin de Pontivy dans le Centre-Bretagne. En gros, un tiers de ses effectifs sont en France, un tiers en Asie où les algues on connaît et un tiers dans le reste du monde.

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Article publié sur le site bretagne-bretons.fr

Agriculture : et si les algues remplaçaient les pesticides ?

Agriculture : et si les algues remplaçaient les pesticides ?

Jamais sans doute la question n’aura été autant d’actualité. Depuis des mois, les arrêtés des maires interdisant l’utilisation des pesticides trop près des habitations se multiplient. Une tendance qui inquiète les agriculteurs car elle menace leur activité déjà soumise à de nombreuses contraintes. Ce mardi, les manifestations d’agriculteurs se sont multipliées en France et dans le grand ouest, autour de Rennes et de Vannes notamment.

On sent bien que cette question de l’usage des produits phytosanitaires par le monde agricole devient un sujet de fracture dans la société moderne. Pourtant, ces produits, les agriculteurs en ont besoin pour assurer les récoltes qui elles-mêmes sont nécessaires pour nourrir aussi bien les animaux que les humains. Les algues peuvent-elles être une alternative au système actuel ?

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Article publié sur les infos du pays gallo