Emballage : Solarenn fait un pas de géant vers le zéro plastique

Solarenn, la coopérative agricole basée à Saint-Armel, marque un tournant majeur dans l’industrie agroalimentaire en éliminant complètement l’utilisation du plastique dans ses emballages pour les tomates. Depuis le 1er janvier 2024, la coopérative a franchi cette étape décisive, adoptant des alternatives écologiques telles que le film de cellulose transparent, redéfinissant ainsi les normes de l’emballage dans le secteur. L’intégralité de l’article

Article publié par AgroMédia.fr

 

Une pépinière collective et citoyenne dans les Côtes d’Armor

« La Pépille », une pépinière collective et citoyenne qui fait son nid, dans les Côtes-d’Armor. A Lanvallay (22), à côté de Dinan, l’association Les Vigiliantes se mobilise autour des enjeux de résilience et autonomie alimentaire, agriculture, et environnement, sur le territoire. Elle a ainsi créé une pépinière collective et citoyenne sur 3000m2, baptisée « La Pépille ». Le but : produire des plantations et arbres, destinés à des projets et espaces collectifs du secteur. L’intégralité de l’article

Article de Marie-Emmanuelle Grignon, publié sur  Eco-Bretons

KarrGreen inaugure la station bioGNV de Moréac

S’il s’étend désormais en dehors de son berceau breton, l’opérateur KarrGreen ne délaisse pas pour autant son territoire historique. Alors qu’elle ouvrait il y a quelques semaines sa première station en région Grand Est, l’entreprise a inauguré ce jeudi 1er juin sa nouvelle station de Moréac, la troisième du département du Morbihan après celles de Locminé et Ploërmel.

Comme les autres installations du groupe, la nouvelle station de Moréac est multiénergies. Outre le bioGNV, proposé sous sa forme compressée (bioGNC) via deux bornes distributrices, l’opérateur propose également une borne de recharge rapide. À terme, une solution de distribution d’hydrogène y sera aussi déployée en partenariat avec H2x.

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Article publié sur gaz-mobilite.fr

Les agriculteurs bretons : avenir pour le stockage du CO2 ?

L’entreprise bretonne Gaïago a conçu un fertilisant naturel permettant de renforcer la richesse des sols et de capter assez massivement le CO2 : de 3 à 4 tonnes par hectare et par an. C’est tout à fait considérable puisque un groupe énergétique majeur est en train de féliciter ses 35 000 clients pour avoir économisé 146 tonnes de CO2 en 2021. Or, en France et avec Gaïago, 200 agriculteurs se sont portés volontaires sur 5000 hectares. Avec ces 200 paysans, la capture potentielle de CO2 est donc de… 15 000 tonnes. Soit une efficacité cent fois supérieure pour 175 fois moins d’acteurs.

Il ne faut jamais oublier que ce sont les paysans qui contrôlent l’essentiel des sols (les deux tiers de la S.A.U. bretonne). L’agriculture est pour lors émettrice de CO2 mais le monde paysan breton peut aider à résoudre ce problème. Certes, on en est loin et le souci est complexe. La moitié de la production carbone de la Bretagne est liée à des productions extérieures à la Bretagne mais destinée aux besoins de Bretons (énergie, émissions importées, achats directs de produits finis à l’étranger, etc.). Pour les 50 % restant, près de la moitié actuelle des GES émis sont liés à l’agriculture, principalement sous forme de méthane (CH4) et de protoxyde d’azote (N2O)[1]. Différentes solutions sont déjà engagées pour limiter les émissions (dès 2015, Terrena dit avoir économisé 18 000 tonnes de CO2, l’équivalent d’un kilométrage annuel de 9 000 voitures)[2] et amélioré l’équilibre entre émissions brutes et captures. Le ré-embocagement apparaît aussi comme une action décisive (Breizh Bocage)[3].

Loin d’être un problème, le monde agricole peut devenir la solution. Selon la Commission européenne, 10 % de l’ensemble des émissions carbone du continent pourraient être piégées en une décennie par les terres cultivées. L’innovation crée un changement d’image. De même, les primes de compensation carbone (90 euros par an et par hectare) payées par d’autres acteurs pour améliorer leur bilan écologique (les banques par exemple) créent un complément de revenus aux agriculteurs. Localisée à Saint-Malo et présidée par Jean-Pierre Princen, la société Gaïago vient de lever 13 millions d’Euros et 150 embauches sont prévues dans les 3 ans (https://www.gaiago.eu/). Un de ses produits phares, Nutrigeo (25 litres à répandre par hectare) accélère la capture carbonée, enrichit et réveille les micro-organismes du sol, ce qui stimule les plantes. Elle favorise aussi la rétention d’eau et permet parallèlement de mieux oxygéner les sols. Dans la même ligne directrice, d’autres projets existent en Bretagne et notamment dans le Léon pour la production et la valorisation des algues qui, elles aussi, aident à fixer le carbone et limitent les empreintes grandissantes constatées cette semaine par le GIEC.

Bretagne Prospective

[1] Prospective agriculture énergie 2030. L’agriculture face aux défis énergétiques, Centre d’Etudes et de Prospective, 2010.
[2] Dibet (A.). Marché du carbone : comment passer au concret ? Terra, 22 septembre 2016.
[3] A noter qu’une forêt peut stocker jusqu’à 80 tonnes de carbone par hectare.

Participez à l’émergence du nouveau centre de soins faune sauvage breton

Participez à l’émergence du nouveau centre de soins faune sauvage breton

En ouvrant un centre de soins, nous souhaitons réduire l’impact de l’humain sur la faune sauvage.
Nous voulons nous affranchir des difficultés trop souvent rencontrées par les centres de soins (vieillissement des locaux et équipements, épuisement des équipes, turn-over des bénévoles, baisse du taux de réussite des soins aux animaux…). Nous voulons ouvrir des locaux respectueux du bien-être animal et du droit du travail. Nous voulons appliquer au mieux la réglementation en termes d’hygiène et de sécurité des soins dispensés aux animaux (Code de l’Environnement).

Les objectifs sont multiples :
offrir un accueil, des soins et une réhabilitation de qualité aux animaux sauvages,
améliorer les conditions d’exercice des soigneurs (salariés, bénévoles, volontaires en service civique et stagiaires),
sensibiliser une large population à la préservation de la faune sauvage.

L’intégralité de l’information

Article publié par Volée de piafs