À Cléguérec, un appel à témoignages : « Pourquoi vous identifiez-vous comme breton ? »

À Cléguérec, un appel à témoignages : « Pourquoi vous identifiez-vous comme breton ? »

L’association Âmes de Bretagne a lancé, il y a quelques années, l’aventure citoyenne et participative des Âmes de Bretagne. Tout est parti d’une idée d’Anne-Laure et Kévin Hamon, frère et sœur, originaires de Carhaix (Finistère). Ces jeunes aventuriers de l’association espèrent contribuer à recréer le lien perdu avec le local en donnant la parole aux habitants sur une question simple : « Pourquoi ils s’identifient breton ? ». Le tout sera filmé en vidéo, afin de raconter ensemble le territoire, sur un ton positif, moderne et ouvert.

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Article publié sur ouest-france.fr

Les entrepreneurs particulièrement attachés à leur territoire

Les entrepreneurs particulièrement attachés à leur territoire

76% des entrepreneurs bretons se réinstalleraient sur ce même territoire s’ils devaient repartir de zéro.

La Fondation MMA a interrogé les dirigeants de TPE, PME, PMI et ETI de tout l’hexagone pour établir son 3e baromètre sur les dynamiques entrepreneuriales dans les territoires. Focus sur la région Bretagne.

Les entrepreneurs de Bretagne s’identifient au territoire le plus local, à savoir la commune (66%), mais aussi, particularité bretonne, à la région (66% contre 57% au national).

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Article publié sur fondation-entrepreneurs.mma

Normandie : la réunification qui fait du bien

Normandie : la réunification qui fait du bien

Pour faire émerger une identité culturelle et économique normande, l’action menée depuis presque trois ans joue autant sur « l’exaltation » du sentiment régional que sur l’investissement massif dans des domaines clés. Les dispositifs d’aide et d’accompagnement des entreprises ont été regroupés ou créés sous forme de guichet unique.

« Mon objectif, c’est de faire en sorte qu’on soit fier d’être normand comme on est fier d’être breton. C’est un moteur pour booster l’économie régionale et la faire entrer dans une dynamique porteuse. » S’ils ont de quoi réjouir ses voisins armoricains, les mots d’Hervé Morin, président de la Région Normandie, unifiée dans le cadre de la réforme territoriale de 2015, résument assez bien l’action menée depuis presque trois ans.

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Article de Pascale Paoli-Lebailly publié sur latribune.fr

« On peut devenir Breton si on aime la Bretagne »

« On peut devenir Breton si on aime la Bretagne »

Pour Ronan Le Coadic, sociologue, l’identité finistérienne se nourrit du « droit du cœur », du sentiment minoritaire et d’un certain art de vivre. Entretien.

Que pouvez-vous dire à propos de Bénodet, Quimper, Douarnenez et Concarneau ?

– La région que vous évoquez appartient à la Cornouaille, pays historique de Bretagne dont les habitants étaient jadis célèbres pour leur « brusquerie », si l’on en croit une ancienne expression en langue bretonne : Rust evel ur C’hernevad, « Brusque comme un Cornouaillais ».

Par la suite ils acquirent la réputation d’aimer la fête, d’être bons musiciens et danseurs. La partie littorale porte l’empreinte de l’économie de la pêche et des conserveries. Un milieu rude, marqué par de vastes conflits sociaux. Rappelons la grève des penn sardin, ouvrières des conserveries de Douarnenez en 1924, qui fit céder un patronat déterminé et brutal, ou le conflit de la pêche de 1994, qui aboutit à l’incendie du Parlement de Bretagne, à Rennes.

Interview réalisée par Anne Crignon dans le Nouvel Observateur

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