Le tribunal administratif de Rennes ne réussit pas à écrire la lettre bretonne c’h correctement quand il rédige une ordonnance pour faire évacuer les Gilets jaunes d’un giratoire brestois.
Ce lundi 14 janvier, le juge des référés du tribunal administratif de Rennes a ordonné aux Gilets jaunes de quitter les abords du rond-point de Pen ar C’hleuz, à l’entrée de Brest. Il donne ainsi raison au préfet du Finistère, qui l’avait saisi de cette demande.
Mais le tribunal administratif de Rennes ne s’embarrasse guère de la toponymie. Il écrit tout au long de son ordonnance datée du 10 janvier Pen Ar Ch’leuz à Brest ! L’effort de mettre l’apostrophe est bien là, mais pas au bon endroit… C’est à peu près comme si on vous écrivait langue-de-bœuf à la place de langue-de-vache : pire, Ch’leuz ça ne veut rien dire.
Article de Christian Gouerou publié dans Ouest-France