Contre-enquête sur le « suicide linguistique » des Bretons

Le nombre de locuteurs du breton était estimé à 1,1 million en 1902. On n’en compte plus que 200 000 aujourd’hui. L’historienne Rozenn Milin révèle les raisons profondes qui ont conduit à ce bouleversement.

C’est un phénomène a priori incompréhensible : dans l’ouest de la Bretagne, une population entière a changé de langue en l’espace d’une ou deux générations. Or aucun peuple n’abandonne de gaîté de coeur sa langue naturelle. Il y faut un motif impérieux, sur lequel s’est penchée l’historienne Rozenn Milin dans une thèse qu’elle va soutenir à l’Université de Rennes 2 ce 29 septembre.

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Chronique de Michel Feltin-Palas parue sur le site lexpress.fr

Pour Jean-Pierre Rivery, « les petites villes contribuent à fixer partout des populations et des activités économiques »

En France, 75 % des industriels sont basés dans des communes de moins de 20 000 habitants. C’est particulièrement vrai en Bretagne où ce réseau des petites villes a favorisé l’implantation de nombreuses PME industrielles et offert une alternative de développement à une trop forte métropolisation. Mais cet équilibre est fragile, surtout à l’heure où l’on parle de relocalisation, de réindustrialisation et alors que le foncier vient à manquer. Comment continuer à attirer des actifs dans ces petites villes parfois mal desservies et où certains services font défaut ?  La question a été débattue, ce jeudi 15 septembre à Dinan, à l’occasion des 24es assises des Petites villes de France, en présence de la secrétaire d’Etat chargée de la Ruralité et de nombreux élus. Retour sur cet évènement avec Jean-Pierre Rivery, Président de la CCI Bretagne et intervenant à la table ronde.

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Article de Véronique Maignant publié sur bretagne-economique.com

Une première : des coraux d’eau froide étudiés en aquarium sous pression pour tester leur adaptation au changement climatique

Le 31 août, les scientifiques de la campagne ChEReef*, pilotée par l’Ifremer, ramèneront à terre des coraux d’eau froide prélevés à 800 m de profondeur au large de la Bretagne. Maintenus vivants dans des aquariums sous pression, ces coraux méconnus seront conservés à Océanopolis (Brest) où ils seront soumis à différentes conditions de température et d’acidité. Cette expérience inédite permettra d’estimer leur capacité d’adaptation face au changement climatique. L’équipe de ChEReef a également mené d’autres expériences en mer pour évaluer les impacts du chalutage de fond sur ces organismes marins.

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Article publié sur le site de l’Ifremer

Mise en service de la première centrale photovoltaïque citoyenne dans les Côtes d’Armor

Mise en service de la première centrale photovoltaïque citoyenne dans les Côtes d’Armor

Du nouveau dans le paysage énergétique des Côtes d’Armor : la SAS Kerwatt vient de mettre en service le 24 août la première centrale photovoltaïque citoyenne du département sur le magasin Tinatur à Trémuson. Un résultat rendu possible grâce à l’épargne de 130 citoyens qui soutiennent localement, à travers la SAS Kerwatt, le développement des énergies renouvelables.

D’un budget de plus de 80 000 € (H.T.) et d’une puissance de 92,3 kWc, cette centrale solaire va produire chaque année, et pendant plus de 30 ans, environ 100 000 kWh d’électricité décarbonée ; de quoi répondre aux besoins électriques de 60 personnes, hors chauffage. Un premier pas qui en appelle d’autres *.

L’inauguration officielle aura lieu le samedi 24 septembre à 15h, sur place au magasin TINATUR, 21 rue Eiffel à Trémuson. Les citoyens-souscripteurs ainsi que les élus locaux sont invités, notamment le vice-président de l’agglomération en charge de l’énergie et le maire de Trémuson. Nous sommes accueillis sur place par Jean-Yves Thomas, le gérant de TINATUR, qui a mis à disposition sa toiture pour ce projet.

Contact : kerwatt.sas@gmail.com, 07 81 28 22 75 (MONFORT Michel)

*  Une autre centrale solaire Kerwatt verra le jour à Lannion prochainement (travaux au mois d’octobre) ; un projet également rendu possible grâce à l’implication locale de citoyens en faveur des énergies renouvelables.

Taxirail : la nouvelle vie des petites lignes ?

Simple comme la réservation d’un Uber. Mais sur des rails. Taxirail est encore en mode projet mais la proposition est alléchante : profiter d’un transport collectif aux heures de pointes et à la commande aux heures creuses. Un vrai service déjà testé sur deux petites lignes qui pourrait bien voir le jour en 2025. Explication avec son créateur, le brestois Régis Coat.

Comment est né Taxirail ?
Régis Coat : Via l’entité Exid Concept & Développement dont je suis président. C’est un cabinet conseil en ingénierie de projets innovants. On a initié Taxi Rail en 2017 en partant de la problématique d’exploitation des petites lignes. On a incubé le projet jusqu’à devenir une société en mai 2020. Pendant toutes ces années, on a transformé un simple concept en véritable projet en agglomérant autour de nous des sociétés partenaires et une équipe d’experts, tant techniques que réglementaires. On est trois associés…

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Article publié sur bretagne-actuelle.com

Dalmard Marine souffle les cent bougies de son caban iconique

Dalmard Marine, le célèbre fabricant de cabans en drap de laine français installé à Paimpol dans les Côtes d’Armor fêtait en grande pompe, ce vendredi 9 septembre, ses cent ans. Sous l’impulsion de Maxime Dalmard, 4e génération à tenir les rênes de l’entreprise familiale, la marque a initié il y a plus d’un an sa transition écologique avec à la clé la relocalisation des savoir-faire et le recyclage des cabans usagés.

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Article de Véronique Maignant publié sur bretagne-economique.com

« Changement climatique : les agriculteurs doivent faire partie des solutions », selon Jean Jouzel

Entretien avec Jean Jouzel, climatologue, ex vice-président scientifique du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), et membre de l’académie de l’Agriculture, à l’issue d’un été 2022 extrême aux conséquences importantes sur l’agriculture.

Ce qui s’est passé cet été en France (terrible sécheresse, vagues de chaleur successives, incendies destructeurs…) ne vous a pas étonné… Le Giec le prévoit depuis des années ?
Jean Jouzel : Oui ! Ce que prévoit le Giec en termes de rythme de réchauffement à raison de 2 dixièmes de degrés par décennie, le développement d’évènement plus extrêmes, de plus vagues de chaleur et de périodes sans précipitations, c’est ce que l’on a observé cet été. Le Giec prévoit aussi plus d’évènements combinés du type sécheresse plus vague de chaleur très propice à l’extension des incendies de forêt. Il y a quand même eu une petite surprise cet été ce sont ces records de températures battus de 3 à 4°C. Le Giec n’avait pas prévu de hausses aussi fortes même si certains papiers envisagent des records à 50°C en France en 2050.

J’ai moi-même été surpris des températures cet été en Bretagne (avec jusqu’à 40°C). Les Pays de la Loire ont aussi été très touchés. Donc oui le Giec l’avait prévu à quelques détails près. Et ce que je regrette c’est qu’on le dit depuis le troisième rapport du Giec…

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Entretien réalisé par Nathalie Marchand pour Réussir 

Les influenceurs étrangers à la découverte d’une Bretagne hors des sentiers battus

Intérieure, secrète, active, en famille ou encore culturelle… c’est une Bretagne aux multiples atouts que des influenceurs issus de plusieurs marchés européens viennent découvrir en cette deuxième partie de l’année 2022. L’objectif ? Produire des contenus de qualité sur la Bretagne : des articles de blog, de la production photo et vidéo, mais aussi la création d’idées séjours destinées au site Tourisme Bretagne dans les différentes langues. L’occasion pour Tourisme Bretagne et ses partenaires de toucher les communautés des influenceurs, mais aussi de bénéficier de contenus inédits pour enrichir les outils existants (site web, newsletters sur les marchés étrangers).

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Article publié sur acteurs.tourismebretagne.bzh

Guide Produire de l’herbe bio en Bretagne

« La prairie est le socle d’un équilibre, d’une Symbiose entre le sol, l’animal et l’Homme ». C’est par ces mots que Fabien Tigeot, éleveur bio à Bohal (56), introduit le Guide « Produire de l’herbe biologique en Bretagne ». Dernier né des guides techniques du réseau des Agriculteurs bio de Bretagne, cet ouvrage de 112 pages est une contribution pour aider les agriculteurs et agricultrices dans leurs choix et tenter de les éclairer dans leur réflexion.

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Article publié sur agrobio-bretagne

On a eu du goût avec les odeurs de la Bretagne de Roger Faligot !

On a eu du goût avec les odeurs de la Bretagne de Roger Faligot !

Le journaliste et écrivain Roger Faligot, auteur d’une cinquantaine d’ouvrages, vient de publier un ouvrage très stimulant sur les « odeurs de sa Bretagne ». Une déclaration d’amour olfactive pour un pays qui, en ce domaine comme en d’autres, ne manque pas de singularités…

Grand reporter – il a notamment suivi les troubles en Irlande du Nord -, auteur d’une cinquantaine d’ouvrages, notamment sur les services secrets dans le monde, Roger Faligot aime aussi à s’adonner à des exercices plus légers, comme le roman. Cette année, ce fin connaisseur des mondes celtiques nous propose une savoureuse plongée dans les odeurs qui font la Bretagne. « J’ai rédigé ce texte pendant le Covid, explique-t-il. C’était une période si spéciale, avec le risque d’attraper cette maladie qui, justement, pouvait vous priver d’odorat… »

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Article d’Erwan Chartier publié sur penn-bazh.bzh