Autonomie des régions : “La France doit maintenant faire une révolution mentale”

Autonomie des régions : “La France doit maintenant faire une révolution mentale”

Pour beaucoup, la crise du coronavirus a mis au jour les défaillances de l’État. Pour le politologue Romain Pasquier, un État trop centralisé et trop ankylosé. Il doit désormais faire plus confiance aux collectivités territoriales. Entretien.

Nous fêtons cette semaine la Bretagne. Beaucoup rêvent d’une région moins corsetée. Justement avec cette crise sanitaire, une région plus autonome aurait-elle été plus efficace que l’État ?

En faisant les bons choix stratégiques, une région autonome aurait pu faire mieux. En Italie, par exemple, une région autonome comme la Vénétie s’est montrée très rapide et performante dans l’utilisation des tests et la distribution des masques au personnel soignant. Durant cette crise en France, on a vu un État central ankylosé.

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Un article de Robin Durand publié sur france3 Bretagne

Energie verte : Karrgreen ambitionne de compter 150 stations-service d’ici 3 ans

Energie verte : Karrgreen ambitionne de compter 150 stations-service d’ici 3 ans

Cinq entreprises bretonnes se sont associées pour développer un réseau de stations de recharge électrique et de biométhane. Ce modèle hybride entre réseau de franchise et filiales place l’ancrage dans ses territoires au coeur de son modèle économique.
Dans le Morbihan, cinq entreprises se sont associées sous la marque Karrgreen afin de développer 150 stations de recharge électrique et de biométhane. C’est en 2015, à Locminé, commune de 4.000 habitants prospérant grâce à l’industrie agroalimentaire que l’aventure a commencée sous l’impulsion de Marc Le Mercier.

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Article de Camille Prigent publié sur lesechos.fr

Biotech Santé Bretagne, un nouveau centre de référence pour l’innovation en Santé et Biotechnologies

Après la fusion d’ID2Santé dans Biotech Santé Bretagne, c’est l’intégration de CBB Capbiotek qui vient d’être approuvée par les Assemblées Générales. Les 2 CRITT historiques, labellisés « Cellule de Diffusion Technologique » par l’Etat, unissent leurs forces et deviennent une association unique et experte qui s’appuie sur les compétences historiques des deux structures construites depuis des dizaines d’années. En effet, ces deux entités régionales accompagnaient les innovations technologiques dans le domaine de la santé et des biotechnologies depuis plus de 30 ans en Bretagne.

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Article de Anne-Claude Lefebvre paru sur biotechinfo.fr

Thomas Le Guilloux, 16 ans, milite pour sauver l’avenir des générations futures “quoi qu’il en coûte”

Thomas Le Guilloux, 16 ans, milite pour sauver l’avenir des générations futures “quoi qu’il en coûte”

Depuis le printemps 2019,  le jeune Breton s’investit à plein temps dans le mouvement mondial « Youth For Climate ». Le confinement a stoppé net les marches pour le climat mais pas son rêve d’un changement politique majeur. Maintenant. Tout de suite. Parce que sa génération n’a plus le temps.

Il a quitté le lycée parce qu’il ne s’y retrouvait plus. Ni les enseignements, ni la charge de travail ne le rendaient heureux. C’était plutôt l’inverse. Elève de seconde au lycée Saint-Charles à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), Thomas Le Guilloux a jeté l’éponge en novembre 2018. Avec l’accord de ses parents. Depuis, il apprend différemment. En autodidacte.

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Article de Catherine Bazille publié sur france3bretagne

Musique et danse bretonne : le top 5 des vidéos les plus originales

Musique et danse bretonne : le top 5 des vidéos les plus originales

Un danseur confiné ne tient pas longtemps tranquille. Les cercles celtiques et les bagadoù ont eu beaucoup d’inspiration pour pratiquer leur art, via les réseaux sociaux. Cela donne de chouettes vidéos.

Laisser son costume de côté ? Trop difficile. Son biniou ? Impossible. Alors, durant le confinement, les cercles celtiques et les bagadoù, séparés par la distance, se sont réunis sur les réseaux sociaux. Diffusion de vidéos d’archives, coulisses, défis lancés entre cercles, pétage de câble général… Ça donne des vidéos franchement hilarantes. Petite sélection.

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Article de Flora Chauveau publié sur ouest-france.fr

Météo Bretagne lance son nouveau site internet !

Météo Bretagne lance son nouveau site internet !

Après le lancement de son application mobile l’été dernier, Météo Bretagne officialise le lancement de son nouveau site internet meteo.bzh.

La nouvelle version de meteo.bzh se veut moderne, ergonomique et adaptée à tous les supports de l’ordinateur au mobile. Elle se veut également plus fournie avec de nouvelles rubriques et des contenus multipliés.

Par exemple, les bulletins météo vidéo réalisés en collaboration avec TVR sont proposés sur une rubrique dédiée quotidiennement.

Les prévisions météo par ville sont complétées de données horaires jusqu’à 14 jours. Des indices précieux sont proposés comme le planning de traitement pour l’agriculteur ou des indices de confort pour le travail en extérieur pour le secteur du BTP.

D’autres nouveautés voient le jour comme une rubrique présentant des cartes de risques de vent, gel, pluie, et bien d’autres paramètres.

Enfin, les cartes d’observations météo sont largement étoffées grâce à l’ajout de réseaux d’observations météo partenaires (Association Météo Bretagne, Hebdomadaire Paysan Breton, Université Rennes 2, etc..). Meteo.bzh est le seul site internet proposant près de cent points d’observations en temps réel en Bretagne.

Outil numérique « Marché de territoire du Pays de Lorient »

Outil numérique « Marché de territoire du Pays de Lorient »

Lorient Agglomération lance un nouvel outil numérique pour faciliter les échanges commerciaux entre les producteurs locaux et professionnels de l’alimentation du territoire à la recherche de produits agricoles : « Le Marché de territoire du Pays de Lorient ».

Face à la situation difficile que nous traversons, cet outil numérique apporte une réponse opérationnelle concrète aux producteurs agricoles locaux et aux professionnels de l’alimentation du territoire.

Réalisée avec l’entreprise Via Terroirs, en collaboration avec la Chambre d’agriculture de Bretagne, cette initiative s’inscrit dans le Projet Alimentaire Territorial (PAT) du Pays de Lorient.

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Article publié sur lorient-agglo.bzh

Vos talents créatifs pour soutenir les sites touristiques bretons

Vos talents créatifs pour soutenir les sites touristiques bretons

Valérie Moysan et Récréatiloups vous invite à soutenir les acteurs touristiques de la région en présentant à votre manière un lieu, un site que vous aimez particulièrement.
Valérie Moysan, vient de lancer une initiative visant à soutenir les acteurs du tourisme breton, qui eux aussi sont durement impactés par la crise économique liée au coronavirus, au travers d’une communication décalée.

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Article publié sur cotequimper

La transition numérique : un accompagnement utile ?

La transition numérique : un accompagnement utile ?

En Bretagne, d’après des données issues d’une enquête menée par Marsouin en 2017, la transition digitale est assimilée différemment par les artisans et les PME. Tout d’abord, plus de trois PME sur quatre disposent d’un site internet. Mais moins d’un artisan sur deux. Concernant la vente sur Internet, les chiffres sont plus faibles. Seuls 5% des TPE et 15% des PME la pratiquent. L’enjeu est donc très fort. A l’origine, les raisons expliquant la faible visibilité numérique sont multiples. D’une part, toutes les entreprises ne disposent pas des ressources nécessaires (argent, temps). Et le prix d’un site peut varier de 1 à 100 en fonction du format et de la prestation, cela reste un coût supplémentaire pour l’entreprise alors que rien ne garantit des retombées positives (plus de clients, plus de ventes). D’autre part, la couverture numérique peut être aussi défaillante et fait que le dispositif n’est tout simplement pas possible. Ce qui crée pour lors des injustices. Sans oublier un effet d’âge avec des générations d’entrepreneurs, parfois, intégrant moins l’exposition numérique dans leurs « principes ».

Or, une étude menée actuellement par Bretagne Prospective prouve une très forte appétence des jeunes pour les commerces de proximité. A l’inverse, pour 66,5% des jeunes Bretons interrogés, leur exposition numérique est insuffisante et ne permet pas concrètement d’accéder aux services proposés. Il existe donc un relais défaillant. A renforcer. A privilégier. Les jeunes sont de plus en plus intéressés par le « consommer local ». A l’inverse, le graphique précédent prouve un écart entre cette aspiration et la possibilité effective de nouer un contact.

Or, de nombreux réseaux permettent d’être visibles numériquement et de faire circuler l’information. Ce sont des alternatives peu coûteuses au fameux « site internet », considéré par certains comme nécessaire alors qu’il existe d’autres solutions.

D’une part, on a évoqué des plates-formes de mutualisation (Wiker par exemple) qui permettent de diminuer les coûts fixes tout en apparaissant sur la toile. Une première possibilité est donc moins de se lancer dans la création d’un site personnel ou isolé qui sera peut-être perdu dans les fins fonds du web que de s’inscrire sur des sites collectifs plus fréquentés et avec un coût moindre.

Ensuite, les jeunes nourrissent aussi directement les réseaux (Facebook, Instagram, etc.) et l’importance d’ensemble des internautes et influenceurs est grandissante (les notes par exemple). Les avis de ces derniers interviennent souvent dans le cycle de « pré-achat » ou de « pré-fréquentation » d’un produit ou d’un lieu. Ils jouent un rôle certain dans la fréquentation, le référencement (artisan, hébergement, etc.). Deviennent même parfois incontournables, qu’on le souhaite ou non. Sans forcément investir (parfois lourdement) sur un site, il existe pour les entreprises des possibilités directes ou indirectes d’être présents. Dans tous les cas cette présence est cruciale, permet d’agir sur la dimension servicielle, relationnelle, l’image. Par exemple en motivant les échanges digitaux, en renforçant la proximité avec le client, ou bien en diffusant au bon moment et au bon endroit le contenu pertinent.
Ces nouvelles stratégies ne sont pas forcément simples. Que faut-il choisir ? Un site isolé ? Une plate-forme collective ? Un jeu complexe d’interférence, très souvent profitable, avec les réseaux sociaux ? La solution n’est sans doute pas univoque. A l’inverse, dans tous les cas, les enjeux d’informations et de formations apparaissent essentiels.

Ces nouvelles stratégies ne sont pas forcément simples. Que faut-il choisir ? Un site isolé ? Une plate-forme collective ? Un jeu complexe d’interférence, très souvent profitable, avec les réseaux sociaux ? La solution n’est sans doute pas univoque. A l’inverse, dans tous les cas, les enjeux d’informations et de formations apparaissent essentiels.

Exemple de Lorient : opération « Mon centre-ville connecté »

En septembre 2018, la première opération « Mon centre-ville connecté » a été réalisée à Lorient. Cette initiative nous semble intéressante car le but était de sensibiliser les commerçants du centre aux outils numériques qui de toute façon existent, de leur présenter la gamme disponible et de les accompagner dans les transitions. Sur le fond, à eux bien sûr de choisir. A l’inverse, il leur était proposé l’éventail des possibilités souvent plus larges qu’envisagées. C’est une vraie stratégie. L’opération fut co-organisée par la Ville de Lorient, l’Union commerciale Lorient Compagnie des commerces, et la CCI du Morbihan. Elle a été soutenue financièrement par des partenaires financiers (Banque des territoires, la Région, autres banques). Et la C.C.I proposait aux commerçants qui le souhaitaient de poursuivre par la suite l’aventure, à participer à des ateliers numériques afin d’agir de façon opérationnelle. Plusieurs innovations ont été proposées aux commerçants. Suite à cet événement, certaines boutiques de Lorient ont investi dans un site vitrine, d’autres ont choisi de rejoindre une plateforme web, d’autres se sont intéressées aux réseaux sociaux.

Ainsi, il n’existe pas, bien sûr, une solution magique pour apparaître d’un bond sur la toile. Travailler l’image. Assurer plus largement sa notoriété, être présent, réactif. A l’inverse, encouragé par la crise actuelle, le basculement vers le numérique est si important que des opérations similaires peuvent être encouragées. La couverture numérique devient indispensable et il devient difficile de négliger ces enjeux d’information de formations. Ces opérations favorisent la compréhension des outils numériques, motivent le dialogue entre acteurs d’un même territoire (commerces, start-up bien sûr mais aussi activités artisanales, relations clients, etc.). Or, le dialogue est essentiel pour renforcer le lien générationnel, les achats de proximité souhaités, résoudre certaines fractures, accélérer la transition numérique et encourager l’émergence de nouvelles collaborations.

Vincent Tual