Olga (35). D’ici 2035, Olivier Clanchin table sur une offre entièrement issue de l’agroécologie et prône le « vouloir d’achat »

Des premiers produits laitiers bio à la première filière de chanvre bio française, en passant par les premiers desserts et steaks au soja, Olga (ex- Triballat Noyal) a toujours été précurseur en matière de transition alimentaire, écologique et sociétale. Aujourd’hui, l’entreprise compte 1400 collaborateurs pour un CA de 338 millions d’euros dont 20% à l’export. Depuis plus de 2 ans, le groupe familial implanté à Noyal-sur-Vilaine (35), conduit une profonde réflexion sur son modèle économique et sa soutenabilité. Olivier Clanchin présentait ce 26 septembre sa nouvelle stratégie à l’horizon 2035 . Objectif : pivoter vers une organisation plus vertueuse en phase avec les transitions alimentaire écologique et sociétale. Cette transformation s’accompagne d’un investissement de 60 millions d’euros sur les trois ans à venir.

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Article de Véronique Maignant publié sur bretagne-economique.com

Contre-enquête sur le « suicide linguistique » des Bretons

Le nombre de locuteurs du breton était estimé à 1,1 million en 1902. On n’en compte plus que 200 000 aujourd’hui. L’historienne Rozenn Milin révèle les raisons profondes qui ont conduit à ce bouleversement.

C’est un phénomène a priori incompréhensible : dans l’ouest de la Bretagne, une population entière a changé de langue en l’espace d’une ou deux générations. Or aucun peuple n’abandonne de gaîté de coeur sa langue naturelle. Il y faut un motif impérieux, sur lequel s’est penchée l’historienne Rozenn Milin dans une thèse qu’elle va soutenir à l’Université de Rennes 2 ce 29 septembre.

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Chronique de Michel Feltin-Palas parue sur le site lexpress.fr

Pour Jean-Pierre Rivery, « les petites villes contribuent à fixer partout des populations et des activités économiques »

En France, 75 % des industriels sont basés dans des communes de moins de 20 000 habitants. C’est particulièrement vrai en Bretagne où ce réseau des petites villes a favorisé l’implantation de nombreuses PME industrielles et offert une alternative de développement à une trop forte métropolisation. Mais cet équilibre est fragile, surtout à l’heure où l’on parle de relocalisation, de réindustrialisation et alors que le foncier vient à manquer. Comment continuer à attirer des actifs dans ces petites villes parfois mal desservies et où certains services font défaut ?  La question a été débattue, ce jeudi 15 septembre à Dinan, à l’occasion des 24es assises des Petites villes de France, en présence de la secrétaire d’Etat chargée de la Ruralité et de nombreux élus. Retour sur cet évènement avec Jean-Pierre Rivery, Président de la CCI Bretagne et intervenant à la table ronde.

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Article de Véronique Maignant publié sur bretagne-economique.com

Une première : des coraux d’eau froide étudiés en aquarium sous pression pour tester leur adaptation au changement climatique

Le 31 août, les scientifiques de la campagne ChEReef*, pilotée par l’Ifremer, ramèneront à terre des coraux d’eau froide prélevés à 800 m de profondeur au large de la Bretagne. Maintenus vivants dans des aquariums sous pression, ces coraux méconnus seront conservés à Océanopolis (Brest) où ils seront soumis à différentes conditions de température et d’acidité. Cette expérience inédite permettra d’estimer leur capacité d’adaptation face au changement climatique. L’équipe de ChEReef a également mené d’autres expériences en mer pour évaluer les impacts du chalutage de fond sur ces organismes marins.

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Article publié sur le site de l’Ifremer

Mise en service de la première centrale photovoltaïque citoyenne dans les Côtes d’Armor

Mise en service de la première centrale photovoltaïque citoyenne dans les Côtes d’Armor

Du nouveau dans le paysage énergétique des Côtes d’Armor : la SAS Kerwatt vient de mettre en service le 24 août la première centrale photovoltaïque citoyenne du département sur le magasin Tinatur à Trémuson. Un résultat rendu possible grâce à l’épargne de 130 citoyens qui soutiennent localement, à travers la SAS Kerwatt, le développement des énergies renouvelables.

D’un budget de plus de 80 000 € (H.T.) et d’une puissance de 92,3 kWc, cette centrale solaire va produire chaque année, et pendant plus de 30 ans, environ 100 000 kWh d’électricité décarbonée ; de quoi répondre aux besoins électriques de 60 personnes, hors chauffage. Un premier pas qui en appelle d’autres *.

L’inauguration officielle aura lieu le samedi 24 septembre à 15h, sur place au magasin TINATUR, 21 rue Eiffel à Trémuson. Les citoyens-souscripteurs ainsi que les élus locaux sont invités, notamment le vice-président de l’agglomération en charge de l’énergie et le maire de Trémuson. Nous sommes accueillis sur place par Jean-Yves Thomas, le gérant de TINATUR, qui a mis à disposition sa toiture pour ce projet.

Contact : kerwatt.sas@gmail.com, 07 81 28 22 75 (MONFORT Michel)

*  Une autre centrale solaire Kerwatt verra le jour à Lannion prochainement (travaux au mois d’octobre) ; un projet également rendu possible grâce à l’implication locale de citoyens en faveur des énergies renouvelables.