Usine du Futur, technologies 4.0, Cobots, IA, IoT, MES, GMAO, analyse prédictive, bigdata… Il est parfois difficile de se retrouver dans tous ces termes et de cerner comment et pourquoi les intégrer. Pourtant, pour rester compétitif et garder un temps d’avance, il est aujourd’hui essentiel de comprendre comment ces technologies peuvent prendre leur place dans les projets concrets et rentables d’une TPE-PME et répondre aux différents enjeux, notamment celui de la performance industrielle. Dans ce contexte, l’ABEA propose à 15 entreprises bretonnes le programme collectif Breizh Fab : « Destination Usine 4.0 ».

A l’heure de la transition digitale, il est parfois difficile de se retrouver dans l’éventail des nouvelles technologies pour des structures industrielles, notamment pour les TPE-PME. IoT (Internet of Things), Intelligence Artificielle, robot ou cobot, big data… Les nouvelles technologies, parfois appelées technologies de l’usine 4.0 ou de l’usine du futur, se sont largement développées ces dernières années. Elles représentent de formidables opportunités pour garantir les performances industrielles d’entreprises de toutes tailles en les faisant entrer dans l’ère digitale.

L’Association Bretonne des Entreprises Agroalimentaires, premier réseau professionnel de l’agroalimentaire breton avec plus de 200 sites et entreprises représentées, se saisit du sujet. Entourée d’experts bretons du sujet (le cabinet Funae et la société Altenov), l’ABEA lancera le 28 mai prochain à Pontivy son programme Destination Usine 4.0.

Co-financées par Breizh Fab, le programme de soutien aux TPE-PME de l’industrie bretonne, ces 5 journées permettront à 15 entreprises de l’agroalimentaire breton de comprendre concrètement ce que sont ces nouvelles technologies, ce qu’elles offrent et surtout à quelles problématiques et enjeux elles peuvent répondre. Par le biais d’ateliers, d’interventions d’experts et grâce à une approche collective, chaque entreprise participante pourra repartir à la fin des 5 jours avec une feuille de route claire de ce que sera son usine du futur selon ses propres enjeux, qu’ils soient commerciaux, financiers ou encore organisationnels.

Sont aujourd’hui inscrits au programme mené par l’ABEA : La Belle Iloise, Brasserie de Bretagne, Capitaine Cook, Cereco, Les Craquelins de St Malo, etc.

« Tout comme l’agroalimentaire breton est pluriel et compte des entreprises de toutes tailles, nous avons voulu monter un programme qui reflète cette diversité. Nous comptons ainsi des entreprises de taille intermédiaire mais aussi des jeunes pousses, évoluant dans des secteurs très divers », explique Emeric Bastid, DG du Pôle Végétal d’Agromousquetaires et référent sur la thématique Performance Industriel au sein du bureau de l’ABEA. « Conserverie, producteur de bière, spécialiste des desserts ou de sauces, les différents profils des participants vont garantir la richesse et la complémentarité des points de vue. On a déjà pu constater que de nombreux adhérents partagent des problématiques d’automatisation du captage de données sur les lignes de production et de leur traitement », poursuit-il.

Ce programme collectif, qui prendra fin à l’automne, se veut concret et au plus proche des préoccupations des dirigeants. Ces journées doivent leur donner des clés de compréhension qui leur permettront d’actionner rapidement leurs futurs projets. « Ce sujet est crucial pour la compétitivité et la performance durable de nos entreprises. Le fait d’avoir atteint en peu de temps le nombre maximum de 15 entreprises constituant ainsi la première promotion en est la preuve », complète Emeric Bastid. « Notre volonté est bien sûr de pouvoir pérenniser ce type d’action en proposant de nouveaux programmes dès 2022 ».

En savoir plus sur l’ABEA : www.abea.bzh