L’immobilier en Bretagne présente de singuliers contrastes. C’est ce qui ressort des chiffres fournis par l’association des notaires bretons (cinq départements) qui vient de détailler l’évolution des prix de vente. La première tendance marquée est l’accentuation du fossé entre les métropoles, comme Nantes et Rennes, et certains secteurs ruraux. D’un côté, une pression de plus en plus forte qui fait grimper les prix dans ces villes économiquement très dynamiques et dopées par les nouvelles liaisons de TGV. De l’autre, des zones rurales où la désertification entamée de longue date est accentuée par la disparition progressive de certains services publics. Le constat vaut aussi pour certaines villes moyennes dont l’immobilier s’est dégradé ces dernières années. En une année, on peut enregistrer des baisses moyennes pouvant aller jusqu’à 10 ou 15 % dans certaines zones rurales, des chiffres diamétralement opposés aux hausses enregistrées dans les deux principales métropoles de l’ouest.

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Article de René Perez publié sur bretagne-bretons.fr