Il sert traditionnellement aux galettes bretonnes ou au kig-ha-farz mais on le décline maintenant en chips, en gâteaux ou même en bière artisanale et certains grands chefs en ont fait un produit phare, comme Olivier Bellin, à Plomodien (29) deux étoiles au Michelin.

Pas de doute, le blé noir a repris de la graine lui qui, à la fin des années 70, semblait voué à un déclin inéluctable, voire une mort prochaine. Mais la standardisation alimentaire, la mondialisation naissante et les prix de pays à bas coûts n’ont pas tout emporté. Le blé noir breton a su résister, porté par la création d’une association, Blé noir Tradition qui a récemment fêté ses trente ans dans un contexte nettement plus porteur qu’à l’époque de sa naissance.

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Article de Pierre Vincent publié sur bretagne-bretons.fr