Article de René Perez sur le site bretagne-bretons.fr

Le nouveau tronçon de ligne à grande vitesse entre Rennes et Le Mans, qui sera ouvert le 5 juillet, c’est comme une nouvelle autoroute parallèle à une nationale. La ligne actuelle va être délestée du trafic TGV, assuré par le nouveau tronçon, mais elle restera en service pour le plus grand bénéfice des trains régionaux et du fret. Ces deux transports étaient jusqu’à présent assujettis aux contraintes des convois prioritaires de la grande vitesse, ce qui, pour le fret notamment, a constitué un frein au développement, voire même un coup fatal à certaines ambitions.

Et quel meilleur exemple que Combiwest, la société ferroviaire créée par  les légumiers du Léon pour expédier leurs productions hors de Bretagne en remontant de Rennes vers Paris puis descente vers Lyon pour le plus gros du trafic. Contraints de jeter l’éponge, les dirigeants de cette société ont souvent répété à quel point la SNCF lui avait mis des bâtons dans les roues, en sortant de sa sacoche des contraintes de circulations ou des pannes soudaines pour arrêter ses convois, notamment du côté du nœud ferroviaire du Mans. Jusqu’à l’arrêt total de la société. Avec le nouveau tronçon 100 % TGV, s’ouvrent de nouvelles perspectives pour le trafic ferroviaire à partir de la Bretagne, resté à ce jour embryonnaire.

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