Alors le département on le supprime ou pas ?

Alors le département on le supprime ou pas ?

Actuellement, nos cinq départements bretons sont directement concernés par la Congrès de l’Assemblée des Départements qui vient de se tenir à Marseille (sud de la France). L’actuel locataire du Palais de l’Élysée à Paris a promis durant sa campagne électorale à ce sujet. Supprimer un quart des départements de l’Hexagone.
Ce découpage d’un autre temps est vieux de deux cents ans. Il n’est plus du tout adapté au monde dans lequel on vit. Le pouvoir centralisé français n’a cessé d’inventer des strates administratives.

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Article de Rémy Penneg sur nhu.bzh

La farce territoriale

A l’origine d’un mouvement girondin, la Bretagne est une région qui se retrouve orpheline, bras cassé, apparemment inaudible malgré 30 000 personnes à Nantes ou la force du mouvement des Bonnets rouges. La force fait face à la farce. Si l’on a bien compris, la « grande affaire du quinquennat » était la décentralisation. Elle semblait proposer une réelle réforme territoriale supprimant les départements et créant des régions fortes. Or, la prime unique est aux « métropoles » qui deviennent des Paris en province. On tue les territoires pour créer des niches avec des « pôles » qui réuniront les plus riches. A coup de milliards, on se gave de pôles d’échanges multimodaux qui oublient les mobilités quotidiennes. Le budget de Rennes Métropole -tout un « programme »-  évoque 368 millions pour les transports, 144 millions pour la voirie et les réseaux avec le but ultime de créer un « pôle multimodal » qui profitera bien sûr aux cadres.

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