Triballat, le laitier militant

Triballat, le laitier militant

La petite fromagerie bretonne créée il y a soixante-dix ans est devenue un grand du bio et des desserts à base de soja, comme Sojasun.

Chez Triballat, premier fabricant français de desserts à base de soja, Olivier Clanchin, qui préside aux destinées de l’entreprise, reçoit sur le site historique de Noyal-sur-Vilaine, près de Rennes, dans l’ancien appartement familial. « Mon bureau a été aménagé là où se trouvait ma salle de jeux quand j’étais petit », s’amuse l’intéressé. Aujourd’hui, les courbes de croissance ou celles des matières premières telles que le lait ou le soja ont remplacé les petites autos de son enfance.

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Article de Pierre-Henri Allain publié sur lepoint.fr

Le GR34, un succès touristique, mais aussi économique

Le GR34, un succès touristique, mais aussi économique

Le plus maritime des chemins de grande randonnée parcourt 2000 kilomètres tout autour de la Bretagne, depuis Saint-Nazaire à l’embouchure de la Loire, jusqu’au Mont-Saint-Michel. Pour la première fois, une enquête approfondie a été menée en 2018 pour connaître sa fréquentation touristique.

Après la Révolution, ce fut d’abord un moyen de surveiller la côte et d’endiguer la contrebande : d’où son appellation ancienne de « sentier des douaniers ». Naturellement, en 1968 il fut, grâce à Emile Orain, l’un des premiers à recevoir le balisage rouge et blanc des Chemins de Grande Randonnée.

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Article de Marc-André Mouchère publié sur le site de France 3 Bretagne

Breizh 5/5 prend le large

Breizh 5/5 prend le large

Bretagne Prospective vous propose à nouveau d’embarquer à la rencontre de certains de ceux qui choisissent de s’identifier à cette région qui bouge.

Cette dixième escale de « Construire une réalité utile » nous mène à Nantes à la découverte de Breizh Cola/Equithé qui prendra le départ de la prochaine solitaire Urgo Le Figaro.

 Le 2 juin prochain, Nantes sera le théâtre du 50ème départ de la solitaire Urgo Le Figaro. 44 skippers prendront la mer pour plus de 2 000 milles, quatre étapes et près d’un mois d’un spectacle haletant.

Parmi les protagonistes de cette 50ème édition, Gildas Mahé a retenu toute notre attention. En effet, le brestois qui naviguera sur Breizh Cola/Equithé arbore un nouveau pavillon, celui de Breizh 5/5.

La Bretagne à l’honneur

Comme un clin d’œil, « la reine des solitaires » prendra, pour la toute première fois de son histoire, le large à Nantes pour un départ fictif. Un choix qui n’est pas anodin pour ses organisateurs puisque les marins embarquent à bord d’un nouveau monotype, le Figaro Bénéteau 3. Conçu et construit sur les sites de Bénéteau à Rezé, ce monocoque de nouvelle génération (ndlr : le premier bateau de série équipé de foils) goûtera donc les embruns là où il est né. Une belle manière de célébrer un savoir-faire et une technologie remarquables.

Un bateau très Breizh

« C’est comme si on mettait tous les derniers ballons d’or sur le même terrain, toutes générations confondues. Et il n’y a qu’un sport qui peut se le permettre : la voile », nous explique Mathieu Sarrot (Ouest France 18/04/2019), directeur de l’événement. Parmi cette forêt de mâts et de voiles bigarrées se dessine à l’horizon la silhouette noire et racée du tout nouveau Breizh Cola/Equithé. A la barre, nous retrouvons Gildas Mahé qui porte, depuis deux ans, haut les couleurs de la célèbre marque de soda morbihannaise. Rappelons en effet que ce duo a déjà fait des étincelles l’année dernière en terminant 3ème  de la transat AG2R. C’est donc plein d’ambitions qu’il s’embarque pour cette nouvelle aventure iodée.

La belle histoire ne s’arrête pas là puisque Breizh Cola scelle cette année encore davantage son attachement à la région en osant, comme déjà 64 communes, s’afficher Breizh 5/5. Un choix d’autant plus cohérent que le numéro du bateau sera le ……… 44 !!!!

Nous espérons que le pavillon de l’association, qui sera hissé avant le départ, portera chance à Gildas Mahé qui, nous en sommes sûrs, est d’ores et déjà votre skipper préféré.

Loïck Roulaud

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(Crédit photographique : Breizh Cola)

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A la rencontre de « Reder Bro »

A la rencontre du .bzh

 

Stal bzh : une application pour l’économie et la langue bretonne !

Un nouveau site internet et appli mobile est en développement pour référencer les professionnels utilisant la langue bretonne. Il s’agit d’un outil pour trouver les commerces et entreprises qui proposent des services en breton. Le projet permettra aussi de mettre en valeur les initiatives des professionnels en faveur de la langue bretonne.

Un pré-site déjà en ligne pour inscrire les entreprises

Le pré-site STAL.BZH est déjà en ligne : les professionnels peuvent ainsi dès maintenant créer un compte et renseigner une fiche sur leur commerce. Une invitation a par ailleurs été adressée à plus de 1 000 entreprises ayant un lien avec la langue bretonne. Une centaine d’entreprises se sont déjà inscrites à ce jour. On y trouve déjà une grande variété de métiers : designers, agriculteurs, libraires, boulangers, électriciens, artistes…

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Article publié sur le site de l’ABP

Façade Manche-Atlantique : repenser le transport retour du cabotage côtier

Façade Manche-Atlantique : repenser le transport retour du cabotage côtier

Ecologie, plan climat, éco-responsabilité, Coop 21, pollution, CO2, particules fines, finitude des énergies fossiles… nombreuses sont les alertes et les injonctions des politiques, des climatologues et autres scientifiques ou associations environnementales.

Passer de la réflexion à l’action

Face aux centrales thermiques, des énergies renouvelables se développent : éolienne, photovoltaïque, méthanisation… Pendant ce temps, le transport par camions augmente, chaque année de 10 % au risque, à terme, de provoquer des engorgements et ce, en particulier, pendant les périodes de départ en vacances. Que dire du ferroutage qui semble, désespérément, abandonné. Pour lutter contre les gaz à effet de serre, pour protéger la couche d’ozone, des mesures sont prises : limitation de la vitesse à 80 Kms/heure, multimodalité… D’après les responsables de l’ANEF (Association Nantaise d’Ecoconception Fluvio-maritime), il est grand temps d’analyser, d’anticiper, de s’adapter, de s’associer et d’agir et ce dans diverses directions.

Un projet original : réhabiliter le cabotage à la voile

Quand les problèmes deviennent insolubles à force d’être multipliés, il est temps de changer d’horizon, d’échelle et de modèle de développement. Il faut donc développer des modes de production, de circulation et d’échanges moins gourmands en énergie fossile, et valorisant les savoir-faire des métiers et les compétences des territoires. Dans le domaine maritime, s’il existe une ruée vers l’économie bleue dans le monde, en Europe, en France et sur les régions de la façade atlantique, nul n’a intégré dans les documents stratégiques la réhabilitation du cabotage côtier en tant que vecteur de flux nouveaux et de dynamique territoriale des Pays Maritimes. C’est pourquoi, l’ANEF œuvre à un regroupement de 4 ou 5 ports pour initier un écosystème. « Celui-ci permettra d’envisager grâce à ces nouveaux flux dans un secteur de croissance de plus de 5 %, un tonnage de fret hebdomadaire de 600 tonnes maxi sur les quais de chaque port (soit près de 30 000 tonnes/an) », nous explique Alain Grand Guillot. Il s’agit donc de bâtir une expérimentation d’intérêt collectif « le caboteur atlantique à voiles » : service décarboné, de logistique en appui à la dynamique territoriale des acteurs des circuits directs (économie de proximité interrégionale) et aux échanges de marchandises et de biens intermédiaires éco-responsables.

Du projet à la réalisation

Avant de passer à la réalisation, les membres de l’Association, en partenariat avec le laboratoire LiRIS-GERP de l’Université de Rennes 2. Une équipe de chercheurs placée sous la direction du Pr. Ali Aït Abdelmalek devra étudier différents axes parmi lesquels :

–        un port, un caboteur à voiles, une aire de coopération entre acteurs de l’économie de proximité.

–        un potentiel de plus de 50 ports pour approvisionner en marchandises et en biens intermédiaires les régions côtières selon différentes échelles géographiques isochroniques et confirmer qu’un caboteur côtier à voiles de 500 tonneaux est le type de navires qui répond à un service régulier pour 25 000 personnes faisant le choix de s’approvisionner selon des critères éco-responsables.

En effet, les études, dès les années 2000, préconisaient un potentiel de 300 feeders correspondant à la croissance du transport pour les régions de l’Arc Atlantique. Dans cette perspective, le coût supplémentaire de cet écosystème de logistique maritime pourrait être de quelques centimes.

Pour mener à bonne fin ce projet de transport maritime, l’ANEF propose d’articuler à la fois, volonté citoyenne et soutien des collectivités, acteurs d’activités et autorités des ports, afin de faciliter la mobilisation des consommateurs et résidents éco-responsables (destinataires finaux des marchandises) et ainsi, dépasser les freins tant d’origine institutionnelle que sectorielle.

Jean-Luc Poulain

Pour en savoir plus, https ://cabotagealavoile.com