Les acteurs de la filière alimentaire bretonne sont particulièrement préoccupés par l’impact du changement climatique sur la ressource en eau et les conséquences qui en découlent : alors que fin avril des arrêtés sécheresse étaient déclenchés en Bretagne et que, dans le même temps, la limite planétaire concernant le cycle de l’eau a été considérée comme franchie suite à la prise en compte de « l’eau verte », il y a urgence à agir !

Conscientes que la première des économies est l’eau que l’on n’utilise pas, les entreprises alimentaires bretonnes sont engagées de longue date dans des démarches de réduction de leurs consommations d’eau. Ceci dans les limites de la consommation d’eau indispensable au bon déroulement des protocoles de nettoyages, qui permettent de garantir la qualité sanitaire des produits élaborés dans leurs usines. Mais face aux enjeux du changement climatique, que nous subissons de plein fouet cette année avec des épisodes de sécheresses précoces, et pour garantir le maintien de nos activités alimentaires essentielles et pourvoyeuses d’emplois et de dynamisme sur nos territoires, il devient évident qu’il est aujourd’hui indispensable d’aller plus loin.

Aussi, le Collectif « Eau Propre », réunissant plusieurs entreprises alimentaires bretonnes et piloté par l’Association Bretonne des Entreprises Agroalimentaires (ABEA), propose une solution pragmatique : tout en maintenant les efforts sur la réduction des consommations, le collectif souhaite le développement de la REUSE, c’est-à-dire la réutilisation de l’eau, au sein des process alimentaires.

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