Afin d’éviter les spéculations immobilières, la loi du 20 mai dernier protège les espaces fonciers des cultures marines situées en zone littorale. Celles-ci ne pourront plus changer d’affectation avant une période de 20 ans. Dans le Morbihan, le « foncier conchylicole » a fondu d’environ 20 % au cours des dernières années.
C’est ce qu’on appelle avoir les pieds dans l’eau. A tel point que les fermes ostréicoles attirent particuliers et promoteurs désireux de les transformer en maison de vacances en bord de mer. On a pu voir ces dernières années une exploitation partir à plus de 900.000 euros, alors qu’elle avait été initialement estimée à 250.000 euros par la Safer, la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural chargée de veiller à la transmission des espaces agricoles.
Article de Stanislas du Guerny publié sur lesechos.fr