Et si le métabolisme de l’huître creuse offrait des pistes afin de lutter contre le développement des cellules cancéreuses ? Une équipe du laboratoire de physiologie des invertébrés marins de l’Ifremer travaille le sujet depuis moins d’un an. « L’huître creuse utilise des mécanismes qui miment le mode de fonctionnement d’une cellule cancéreuse », résume Charlotte Corporeau qui a déjà obtenu le soutien de la fondation ARC afin de démarrer les travaux. Biologistes marins et biologistes santé profitent de ce forum à Brest pour croiser leurs données et leurs connaissances. « Une fois que nous aurons plus distinctement identifié les mécanismes en vigueur dans l’huître (contrôle-t-elle comme nous le pensons l’effet Warburg ?), nous tenterons d’identifier les molécules de défense que produit ce coquillage soumis à des conditions si particulières dans son milieu. On trouvera peut-être un moyen de mieux contrôler le métabolisme et l’évolution des cellules cancéreuses chez l’homme, afin de limiter leur croissance et leur développement à travers le corps (métastases) ».

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Article du Télégramme publié sur meretmarine.com