5 Juil 2018 | À la une
C’est quand même totalement aberrant qu’au XXIe siècle, en Europe, dans un état dit de droit qui se targue d’être « le pays des droits de l’Homme », et dont la devise est « Liberté, Égalité, Fraternité », il soit encore interdit de passer ses examens dans sa langue d’origine.
Les droits de quel Homme ? De quelle Liberté, de quelle Égalité et de quelle Fraternité parlons-nous ?
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Article publié sur nhu.bzh
4 Juil 2018 | Actualités
Dans un entretien accordé au mensuel Bretons, Jean Blaise, directeur du « Voyage à Nantes », affirme que « Nantes, sans la Bretagne, n’existe pas à l’international ». Lire l’article dans le pdf joint.
Jean Blaise Voyage à Nantes
4 Juil 2018 | Actualités
Concombre tordu, patate trop petite, tomate à la forme bizarroïde, étals pas complètement achalandés… « Nous », l’épicerie « anti-gaspi » installée près de Rennes détonne dans le paysage lisse et calibré de la distribution alimentaire.
Ouvert début mai à Melesse (Ille-et-Vilaine), le magasin « dédié à la réduction du gaspillage alimentaire » propose uniquement des produits « refusés par les circuits traditionnels de distribution » mais dont la qualité nutritionnelle est « intacte ».
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Article publié sur L’Express.fr
30 Juin 2018 | À la une
L’identité régionale bretonne est l’une des plus fortes en France et en Europe. Le drapeau breton est visible un peu partout, du fronton des collectivités au packaging des produits bretons, dans les concerts ou les grands événements sportifs. Mais le drapeau breton est cependant absent du clavier emoji de nos téléphones.
Ces emojis sont aujourd’hui au coeur de nos échanges, privés comme publics. Ces petites images sont devenues des outils de communication essentiels, pas seulement pour les entreprises, pas seulement pour quelques utilisateurs avides de nouvelles technologies, mais aussi pour la grande majorité de la population, connectée quotidiennement aux réseaux sociaux et échangeant sur leurs téléphones mobiles. (suite…)
30 Juin 2018 | Actualités
Coup de coeur Produit en Bretagne et Ouest-France. Dans les Côtes-d’Armor, Guillaume Ropars a inventé une lessive qui permet de récupérer l’eau pour arroser le jardin.
La recette de sa lessive « verte », il l’a concoctée dans sa cuisine. En 2005, Guillaume Ropars, cariste en intérim, souhaite simplement pouvoir réutiliser les cinquante litres d’eau usés à chaque machine à laver, « pour arroser son jardin ».
Pendant plus d’un an, le Breton se plonge dans les bouquins.
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Article sur ouestfrance.fr
29 Juin 2018 | À la une
Fernand Braudel s’en désolait déjà dans son œuvre monumentale « L’Identité de la France » : sur le temps long de son histoire, notre pays a « raté la mer ». La France a pourtant tout, en termes de situation géographique, pour être une très grande puissance maritime. Qu’il s’agisse de la grande façade Atlantique, de la Bretagne, du Sud méditerranéen, ou encore de la Normandie et du Nord, la très large majorité des limites territoriales de la métropole sont des côtes. A cela s’ajoutent les territoires ultramarins, de sorte que notre domaine maritime est aujourd’hui le deuxième plus vaste au monde, tandis que notre domaine sous-marin s’est hissé récemment au premier rang mondial.
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Article de Thomas Guenolé paru sur marianne.net
27 Juin 2018 | Actualités
Des chercheurs de l’université de Bretagne sud développent des matériaux composites à base de fibre de lin. Ils ont trouvé des partenaires en Normandie, première région de France pour cette culture habituellement utilisée dans le textile.
« La fibre de lin c’est une cellule élémentaire qui peut faire jusqu’à 8 cm de long et qui a de super performances mécaniques, au même niveau que les fibres de verre ». Alors pourquoi ne pas l’exploiter ailleurs que dans l’industrie textile ? Compte tenu de ce formidable potentiel, des chercheurs de l’Université de Bretagne sud (plus particulièrement l’Institut de Recherche Dupuy de Lôme de Lorient) ont récemment lancé le projet « Flower » pour exploiter la plante dans l’industrie.
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Article de Christophe Meunier publié sur le site de France 3
26 Juin 2018 | À la une
L’image du droit des affaires et de l’expertise fiscale est souvent associée à la loi immédiate et forcément réactive du temps, à la capacité du professionnel à gérer le temps des lois et des affaires. Hervé Orhan, bien sûr, maîtrisait parfaitement tout cela et sa discipline. Son investissement à la tête de Fidal Bretagne et son professionnalisme ont permis à la société qu’il dirigeait de connaître une croissance d’exception. A l’échelle régionale, la plus forte du groupe.
Mais Hervé était aussi un visionnaire qui s’interrogeait sans cesse sur le sens et la portée des mots (Que sont les « valeurs », « De quoi sommes-nous riches » ?, « Qu’est-ce que la transmission » ?…) et ouvrait sans cesse de nouvelles perspectives et des actions (le fonds Bretagne Atlantique Ambition par exemple). Sa volonté permanente d’apporter aux autres, de croiser les regards et d’ouvrir par exemple le champ de la fiscalité à des sujets aussi pointus et divers que la philosophie, l’art, les neurosciences, les innovations numériques, etc. en faisait un défricheur d’horizon et un pionnier pour accompagner cette réflexion d’actions tangibles et particulièrement efficaces. Hervé était un des piliers de notre association, prenant toujours du temps pour enrichir nos travaux et actions prospectives.
Suite à sa disparition soudaine, l’équipe de Bretagne Prospective est bouleversée et lui rend collectivement hommage pour son apport, son humanité et précisément ses valeurs.
Elle adresse toutes ses condoléances à sa famille et aux membres de la société.
Jean Ollivro. Bretagne Prospective
26 Juin 2018 | Actualités
Depuis janvier 2017, les travaux engagés sur le port de Brest doivent consolider l’activité commerciale du site. Ce chantier de 220 millions d’euros accueillera sur un polder de 40 hectares de nouvelles activités industrielles de pointe, notamment celles liées aux énergies marines renouvelables.
Le terminal industrialo-portuaire de Brest, connu pour ses activités commerciales et de réparation navale, a encore un potentiel urbain et maritime à exploiter. Et le développement économique de la métropole, dont les activités maritimes constituent le premier gisement d’emploi, passe par son port.
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Article de Pascale Paoli-Lebailly publié sur latribune.fr
23 Juin 2018 | À la une
Ur vezh. Une honte. Voilà désormais que des jeunes qui ont réalisé leurs études en breton n’ont pas le droit de passer leur bac en breton.
Voilà donc, dans « la » patrie des droits de l’homme, la situation en 2018.
A force de persévérance (la première école Diwan est créée sans l’aval de l’Etat, le lycée Diwan de Carhaix est notamment lancé grâce aux Vieilles Charrues…), quelques jeunes Bretons ont au forceps tout simplement le droit de parler une langue. La Bretagne attend depuis des décennies une simple reconnaissance et un droit élémentaire reconnu partout en Europe.
Mais voilà. En France c’est non. Sous de nouveaux mobiles, le Rectorat leur « interdit » pour le baccalauréat de composer en breton. C’est interdit. C’est écrit. Un jeune qui a, depuis plusieurs années, eu enfin le droit de préparer un examen avec une langue va être évalué avec une autre. Il n’a pas le droit. Vous avez bien lu.
Mais dans quel Etat sommes-nous ? On se croirait en 1925 au temps de De Monzie (« Pour l’unité linguistique de la France, la langue bretonne doit disparaître »). Le Président ne vient-il pas de déclarer à Quimper (en 2018 quand même) que la langue bretonne « n’était plus » (sic !) une « menace » (sic) pour la République ? Mais où sont les Parisiens ? De quoi ces gens ont-ils peur ? D’une culture, d’une langue, d’une identité qui n’est pas la leur ? Qu’ils ne connaissent pas ? Comment expliquer en 2018 que cet Etat toujours prompt à donner des grandes leçons de « démocratie » au monde entier soit aussi archaïque, figé, pour tout dire insupportable.
Ah la « France ». Ce magnifique pays des « Droits de l’Homme ». Jusqu’où cette farce ira-telle ?
On ne peut que saluer le courage de ces quinze jeunes qui disent non. Oui, ils risquent leur année. Mais ils partent au combat. Quand la porte de la démocratie est fermée, ils tentent de l’ouvrir ailleurs.
Jean Ollivro, Bretagne Prospective