Algues : aliment de demain pour une alimentation saine et durable ?

La France est le premier producteur d’algues de l’Union européenne. 60 000 à 70 000 tonnes par an, presque uniquement des macro algues, issues de la récolte d’algues sauvages dans le milieu naturel. La Bretagne arrive en tête des régions productrices. Longtemps à destination de la cosmétique ou de l’industrie agro-alimentaire, l’algue fait partie de notre alimentation. Des chefs bretons tels qu’Arnaud Le Levier, à Loctudy, réinventent leurs plats à base de ce végétal marin. Une ressource trouvée à proximité, chez Algolesko, au large de Lesconil. L’intégralité de l’article

Article publié par MapInfo

Ingrédients : Les algues, le nouvel or vert pour l’industrie agroalimentaire

Les algues alimentaires sont en passe de devenir un nouvel or vert pour l’industrie agroalimentaire, selon l’étude « Algues alimentaires : un marché prometteur », publiée dernièrement par Les Echos Etudes. Cette publication met en lumière les nombreuses opportunités qu’offre cette filière, tout en soulignant les défis à surmonter pour assurer son développement. Face aux enjeux démographiques et environnementaux, les algues se distinguent comme une ressource d’avenir, durable et bénéfique pour la santé. L’intégralité de l’article

Article publié par Agro Média.fr

L’Europe : une prise de conscience et 23 actions pour les algues

L’Europe : une prise de conscience et 23 actions pour les algues

Une prise de conscience décisive sur l’importance de l’algoculture se dessine enfin par les instances européennes. En Bretagne, personne ne doutait du potentiel de la filière. Cela peut changer la donne. Et notamment fournir une nouvelle impulsion au secteur en Bretagne afin de promouvoir la ressource algale avec des financements adaptés et une volonté politique plus affirmée… une aubaine à saisir pour la Bretagne, les industries, la recherche et les salariés du secteur. 
Extrait ci-dessous (traduit du texte original) du communiqué de presse de la Commission Européenne du 15/11/2022.

Aujourd’hui, la Commission a adopté la communication «Vers un secteur européen des algues fort et durable», une initiative pionnière visant à libérer le potentiel des algues dans l’Union européenne. La communication propose 23 actions pour créer des opportunités pour l’industrie afin de l’aider à devenir un secteur robuste, durable et régénérateur capable de répondre à la demande croissante de l’UE.

L’UE est l’un des plus grands importateurs de produits à base d’algues dans le monde, et la demande devrait atteindre 9 milliards d’euros en 2030, en particulier dans les domaines de l’alimentation, des cosmétiques, des produits pharmaceutiques et de la production d’énergie.

23 actions pour renforcer la filière algues

Celles-ci visent à améliorer l’environnement des entreprises, à accroître la sensibilisation sociale et l’acceptation des algues et des produits à base d’algues par les consommateurs, et à combler les lacunes en matière de connaissances, de recherche et de technologie. Ces actions clés incluent :

·        développer une nouvelle boîte à outils pour les producteurs d’algues ;

·        faciliter l’accès à l’espace marin, identifier les sites optimaux pour l’algoculture et intégrer l’algoculture et les multi-usages de la mer dans les plans spatiaux maritimes ;

·        en collaboration avec le Comité européen de normalisation (CEN), l’élaboration de normes pour les ingrédients et les contaminants à base d’algues, ainsi que pour les biocarburants à base d’algues ;

·        évaluer le potentiel de marché, l’efficacité et la sécurité des matériaux à base d’algues lorsqu’ils sont utilisés dans les produits fertilisants ;

·        examiner le marché des algues et proposer des mécanismes de stimulation du marché pour soutenir le transfert de technologie de la recherche au marché ;

·        financer des projets pilotes de réorientation professionnelle et soutenir des PME et des projets innovants dans le secteur des algues ;

·        mener des études et des discussions pour mieux connaître, entre autres, les opportunités d’atténuation du changement climatique des algues et le rôle des algues en tant que puits de carbone bleu, définir les niveaux maximaux de contaminants et d’iode dans les algues ;

·        soutenir, par le biais d’Horizon Europe et d’autres programmes de recherche de l’UE, le développement de systèmes de traitement des algues nouveaux et améliorés, de nouvelles méthodes de production et de systèmes de culture d’algues ;

·        promouvoir des actions de sensibilisation et analyser la disponibilité des données relatives aux algues.

Source : https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/ip_22_6899

Quel avenir pour l’algoculture en Bretagne ?

Quel avenir pour l’algoculture en Bretagne ?

La production française de macroalgues a été de 80 000 tonnes en 2019 et ce sont principalement des algues récoltées en mer en Bretagne et pas des algues d’élevages (algoculture). Ces algues qui sont récoltées par les goémoniers sont principalement des laminaires qui servent avant tout dans l’industrie alimentaire pour la fabrication des gélifiants que l’on retrouve partout jusque dans nos glaces. Ces algues entrent aussi dans les aliments pour le bétail et dans les engrais. A noter qu’au début du 20e siècle, on en était à 120 000 tonnes par an. La production a énormément baissé après 1950 et la profession de goémonier avait presque disparu ! Le goémon entrait autrefois dans la fabrication du verre, des explosifs puis de l’iode (la teinture d’iode). Dès le 16e siècle on construisait sur le littoral du Finistère des fours à soude pour fabriquer des pains de soude.

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Article de Philippe Argouarch publié sur abp.bzh

Ils révolutionnent le business de l’algue

Ils révolutionnent le business de l’algue

Et si l’algue brune, verte ou rouge devenait le nouvel or vert du XXI siècle ? Et si dans cette course à l’innovation pour limiter l’impact des énergies fossiles, la Bretagne, le Finistère plus particulièrement, était le nouvel eldorado de cette ressource d’avenir ?

Récoltée depuis plusieurs générations, l’algue a longtemps servi d’engrais pour fertiliser les terres agricoles. Mais depuis quelques années, des biologistes, des industriels, des transformateurs et des cuisiniers bretons s’intéressent à l’algue sous toutes ses formes ! Dans le Finistère, à Portsall, à Lanildut et à Lesconil, 4 jeunes ont fait le pari d’investir au pays des algues…

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Article d’Isabelle Billet et Steeve Constant publié sur France3 Bretagne