Défendre les langues régionales, c’est défendre un droit de l’Homme

Dans un courrier officiel, l’ONU reproche à la France de ne pas respecter les droits linguistiques. L’affaire n’a pas fait les grands titres des journaux ; les défenseurs des libertés ne se sont pas mobilisés et, à ma connaissance, BHL ne prépare aucun film sur le sujet. Et pourtant… L’été dernier, le gouvernement français a reçu une missive cinglante de la part du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, après une plainte déposée par le réseau européen des langues régionales ELEN. En voici un extrait : « Nous craignons que l’adoption et l’application de cette décision puissent entraîner des atteintes importantes aux droits humains des minorités linguistiques en France. »

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Chronique de Michel Feltin-Palas parue sur infos.lexpress.fr

Le français a-t-il tué les langues régionales ?

Les « langues de France » autres que le français sont-elles condamnées à disparaître à plus ou moins long terme ? Pas forcément, estiment les linguistes. Mais elles risquent d’être l’apanage d’un nombre restreint de spécialistes.
Breton, wallon, corse, basque, occitan, alsacien, provençal, langues amérindiennes de Guyane ou créoles des départements d’Outre-mer… nombreuses sont les « langues de France » – autrement dit « les langues parlées en plus du français par un nombre significatif de citoyens », note le délégué général à la langue française Bernard Cerquiglini dans une étude consacrée à ces parlers qu’on appelait autrefois « langues régionales » (Les Langues de France, PUF, 2003).

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Article de Jean-François Paillard, publié sur caminteresse.fr

La loi sur les langues régionales adoptée au Sénat : une victoire pour Fañch et les locuteurs de breton

La loi sur les langues régionales adoptée au Sénat : une victoire pour Fañch et les locuteurs de breton

Reprise dans la niche parlementaire du groupe Ecologiste-Solidarité et Territoires, la proposition de loi sur les langues régionales dont je suis l’auteur, et initialement inscrite à l’Assemblée nationale par mon groupe “Libertés et Territoires” a été adoptée aujourd’hui par les Sénateurs. C’est une victoire qui vient récompenser des années d’efforts conjoints, menés par les associations et certains élus, pour permettre la sauvegarde, mais également la promotion de nos langues.

Mieux, les Sénateurs sont allés encore plus loin que la rédaction du texte qui avait été voté en février dernier en première lecture à l’Assemblée nationale.

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Texte publié sur abp.bzh

La grande vogue des prénoms régionaux

Le succès des Erwan, Petru et autres prénoms régionalistes traduit l’attachement des Français à la culture historique de leur territoire.

Beaucoup d’entre vous, j’en suis certain, ont déjà aperçu Jérôme Fourquet sur les plateaux télé, entendu ses analyses argumentées, relevé son ton posé et son regard sérieux. Au fil des années, le directeur du département opinion et stratégies d’entreprise de l’Ifop s’est imposé comme l’un des meilleurs analystes de la scène politique française. Et je recommande à tout honnête homme désireux de comprendre notre société la lecture de son dernier livre, « L’archipel français » qui rencontre un succès mérité.

Le rapport avec cette lettre d’information ? J’y viens. Dans ce même livre, Fourquet consacre à l’essor des prénoms régionaux un chapitre passionnant – et très peu relevé. L’évolution est pourtant spectaculaire. Ainsi, en Bretagne, la part des Erwan, Yann et autres Gwenaëlle et Soazig a spectaculairement progressé…

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Chronique de Michel Feltin-Palas sur lexpress.fr

Langues régionales Quand Blanquer s’égare

Langues régionales Quand Blanquer s’égare

Le ministre de l’Education a très sérieusement affirmé que les élèves des écoles « immersives » – dans lesquelles tous les cours ont lieu en langue régionale – risquaient « d’ignorer la langue française. » Aberrant.

Il est étonnant de voir à quel point des hommes intelligents et cultivés peuvent prononcer des énormités quand ils abordent le sujet des langues minoritaires. Prenez Jean-Michel Blanquer. On peut penser ce que l’on veut du ministre de l’Education nationale, mais nul ne peut nier que cet homme titulaire des plus beaux diplômes (Sciences po, agrégation de droit public, maîtrise de philosophie, DEA en sciences politiques…) dispose d’un esprit à peu près structuré. Eh bien, voyez ce qu’il a déclaré au Sénat le 21 mai à propos des écoles dites « immersives » comme celles du réseau Diwan – dans lesquels tous les enseignements ont lieu en breton : « D’un point de vue pédagogique, il y aurait beaucoup à discuter autour de ça…

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Article de Michel Feltin-Palas publié sur lexpress.fr