« Le besoin de donner du sens à l’histoire, c’est une conviction importante en Normandie qui devient un élément de soft power »

Michael Dodds, directeur général Normandie Attractivité et directeur du Comité régional du tourisme Normandie, était le premier grand témoin de l’université d’été 2025 de Bretagne Prospective. Cette journée rassemblait plusieurs acteurs de 4 grands ensembles régionaux : Bretagne, Normandie, Val de Loire, Vendée/Poitou.

Fin août 2025, le think tank breton a réuni à Nantes des acteurs de ces territoires pour échanger sur les constats faits par différents intervenants, mais aussi pour proposer des pistes d’évolution afin de gagner en efficacité. Un sondage Ifop publié le même jour soulignait « le régionalisme français qui s’affirme comme une dynamique majoritaire incitant à repenser l’organisation territoriale du pays », selon François Fraus, directeur de l’institut de sondage. Le thème de l’université d’été répond ainsi aux attentes des citoyens. Ces sujets ont été abordés par Jean Ollivro en ouverture de cette journée de réflexion stimulante.

Normandie : la réunification qui fait du bien

Normandie : la réunification qui fait du bien

Pour faire émerger une identité culturelle et économique normande, l’action menée depuis presque trois ans joue autant sur « l’exaltation » du sentiment régional que sur l’investissement massif dans des domaines clés. Les dispositifs d’aide et d’accompagnement des entreprises ont été regroupés ou créés sous forme de guichet unique.

« Mon objectif, c’est de faire en sorte qu’on soit fier d’être normand comme on est fier d’être breton. C’est un moteur pour booster l’économie régionale et la faire entrer dans une dynamique porteuse. » S’ils ont de quoi réjouir ses voisins armoricains, les mots d’Hervé Morin, président de la Région Normandie, unifiée dans le cadre de la réforme territoriale de 2015, résument assez bien l’action menée depuis presque trois ans.

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Article de Pascale Paoli-Lebailly publié sur latribune.fr