Imagina : en renfort de l’attractivité et de la visibilité des espaces de proximité

Imagina : en renfort de l’attractivité et de la visibilité des espaces de proximité

Un commerce localisé en cœur de commune doit être pensé comme un espace de proximité (espace de proximité : le commerce + le contexte urbain qui s’y juxtapose). Il ne s’agit pas d’une réflexion uniquement focalisée sur l’usage commercial du numérique. Il s’agit d’identifier l’ensemble des pratiques et usages pour lesquels le numérique est pertinent. Le fait de parcourir un centre urbain ne constitue pas un acte unique d’achat. C’est également un acte de loisir qui se veut agréable, pratique, accessible… et pour cela le numérique est également un outil adéquat.

Espace de circulation, de rencontre ou encore de divertissement, l’espace public est le socle de la vie urbaine. En accord avec les propos de Merlin et Choay, « l’espace public est formé par une propriété et par une affectation d’usage » . La qualité de cet espace qui se juxtapose aux commerces est un facteur constituant d’une expérience client réussie. Un lieu public qui renvoie une image positive car jugé fonctionnel, pratique et agréable par l’usager, est plus enclin à être fréquenté. C’est autant la capacité de l’espace à fixer les usagers et potentiels clients, que la capacité de l’espace à accroître la visibilité des commerces qui doivent être évaluées.

La mise en valeur de l’espace public : un facteur influant de la fréquentation des commerces

Plusieurs éléments justifient la mise en valeur ou non de l’espace public, et plus précisément d’une place publique : la présence de l’eau, la présence de verdure et son entretien, le nettoyage de l’espace minéral, la collecte des déchets, la mise en valeur du mobilier et du patrimoine bâti, etc. Une fois cette mise en valeur effectuée, il appartient à la municipalité d’optimiser ce retour sur investissement. Comment ? En optimisant la médiatisation des valorisations effectuées. Il s’agit de véhiculer, via un maximum de supports, l’image positive renvoyée par un lieu donné. Il faut permettre à un maximum d’individus de prendre connaissance du caractère exceptionnel de tel ou tel site. Le but étant d’y attirer ces individus, locaux comme touristes, afin qu’ils y pratiquent l’espace et, indirectement, qu’ils côtoient les commerces de proximité.

Imagina : l’application des lieux connectés

Imagina, start-up vannetaise, contribue à une meilleure lecture du territoire. Comment ? Par l’intermédiaire de balises Beacon installées dans des lieux stratégiques. Ces balises envoient des notifications aux smartphones équipés de l’application Imagina. Cette application permet, entre autres, de recenser les éléments patrimoniaux localisés à proximité et informe l’individu sur l’histoire ou le caractère exceptionnel de ces derniers. Tel un coup de projecteur sur l’environnement urbain, c’est l’application idéale pour renforcer la fréquentation des sites valorisés et offrir aux utilisateurs des balades de qualité. Cela contribue à l’attractivité d’un cœur de commune.

Imagina : une nouvelle interface entre vendeurs et consommateurs

En effet, les notifications permettent également d’informer le visiteur en temps réel sur les offres commerciales de proximité. C’est un réel coup de pouce pour les commerces qui souhaitent être trouvés et se faire connaître. Simple d’usage et bon marché, cette plateforme est complémentaire aux réseaux sociaux pour être visible numériquement. Surtout, l’usage de cette technologie permet aux commerçants de proposer une expérience client particulière et innovante. D’ailleurs, dans un souci d’efficacité, il est possible pour l’usager de sélectionner les informations qui lui sont transmises et ainsi optimiser son expérience.

En soi, la plateforme fait l’inventaire de l’ensemble des points d’intérêt et informations nécessaires à un périmètre donné (disponibilité des parkings, etc.). Imagina, c’est l’équivalent d’une application de ville où les commerces sont pleinement intégrés. De plus, au-delà de l’expérience proposée aux usagers-clients, l’application permet de recueillir des statistiques sur les flux piétons. Ce sont autant de données importantes pour implanter un futur commerce, mener des actions sur la communication, ou tout simplement optimiser la circulation des individus.

Vincent Tual, Bretagne Prospective

Le numérique, force de vente supplémentaire ?

Le numérique, force de vente supplémentaire ?

Dans une étude menée par Vincent Tual, Bretagne Prospective a étudié comment le numérique pouvait rendre plus attractifs les commerces et les activités de nos centres. Une façon aussi d’attirer les jeunes à choisir le commerce de proximité.

Le numérique bouleverse profondément notre société et ce n’est qu’un début. Ce processus modifie l’organisation des entreprises, la production des biens et encore l’offre de services. Surtout, il a largement modifié la manière de consommer des particuliers. D’après l’AFNIC, en France, 80% des achats non alimentaires (services, travaux, etc.) débutent par Internet. Les consommateurs sont de plus en plus équipés et connectés. En Bretagne, d’après des données issues d’une enquête menée par Marsouin en 2017, la transition digitale est assimilée différemment par les artisans et les PME. Tout d’abord, plus de trois PME sur quatre disposent d’un site internet. Mais moins d’un artisan sur deux. Concernant la vente sur Internet, les chiffres sont plus faibles. Seuls 5% des TPE et 15% des PME la pratiquent. L’enjeu est donc très fort.

L’objet de cette étude est d’analyser, à travers le prisme du numérique, les facteurs renfonçant les échanges et pouvant influer positivement sur la fréquentation d’un espace de proximité. Les facteurs suivants ont été soulignés :
– l’accessibilité des usagers,
– la mise en valeur de l’espace public,
– la visibilité numérique des commerces,
– l’expérience d’achat proposée.
Le numérique n’est pas l’unique facteur influant sur la qualité de l’expérience client proposée par un espace. Toutefois, sa maîtrise et son usage sont autant d’atouts qui permettent d’intégrer les nouveaux modes de consommation ou encore de renforcer l’attractivité d’un cœur de commune.

Afin d’apporter des éléments de réponses sur les habitudes de consommation des jeunes Bretons, et de déterminer les attentes de ces jeunes vis-à-vis de leurs commerces et services de proximité, une enquête a été menée par Bretagne Prospective en extension de l’étude initiale. 223 Bretons âgés entre 18 et 30 ans ont répondu à un questionnaire, suffisant pour dégager l’essentiel des tendances. Des évidences ont pu être questionnées, des hypothèses confirmées, des éléments prospectifs et d’actions soulevés. Sans pouvoir ici tout détailler, l’enquête prouve une très forte appétence des jeunes pour les commerces de proximité. A l’inverse, pour 66,5% des jeunes Bretons interrogés, leur exposition numérique est insuffisante et ne permet pas concrètement d’accéder aux services locaux. Il existe donc un relais défaillant. A renforcer. A privilégier. De même, si la question de la proximité est souvent envisagée sous l’angle des services de proximité, nos jeunes semblent tout aussi sensibles aux questions de liens, d’accueil, au fait de passer « un bon moment ». Comme si le numérique était espéré comme un lien pour la vie « réelle ». En l’occurrence, l’étude prouve que le commerce de demain semble se construire autour de 4 éléments : Numérique/Rassembleur/Agréable/Durable.

 

La transition numérique : un accompagnement utile ?

La transition numérique : un accompagnement utile ?

En Bretagne, d’après des données issues d’une enquête menée par Marsouin en 2017, la transition digitale est assimilée différemment par les artisans et les PME. Tout d’abord, plus de trois PME sur quatre disposent d’un site internet. Mais moins d’un artisan sur deux. Concernant la vente sur Internet, les chiffres sont plus faibles. Seuls 5% des TPE et 15% des PME la pratiquent. L’enjeu est donc très fort. A l’origine, les raisons expliquant la faible visibilité numérique sont multiples. D’une part, toutes les entreprises ne disposent pas des ressources nécessaires (argent, temps). Et le prix d’un site peut varier de 1 à 100 en fonction du format et de la prestation, cela reste un coût supplémentaire pour l’entreprise alors que rien ne garantit des retombées positives (plus de clients, plus de ventes). D’autre part, la couverture numérique peut être aussi défaillante et fait que le dispositif n’est tout simplement pas possible. Ce qui crée pour lors des injustices. Sans oublier un effet d’âge avec des générations d’entrepreneurs, parfois, intégrant moins l’exposition numérique dans leurs « principes ».

Or, une étude menée actuellement par Bretagne Prospective prouve une très forte appétence des jeunes pour les commerces de proximité. A l’inverse, pour 66,5% des jeunes Bretons interrogés, leur exposition numérique est insuffisante et ne permet pas concrètement d’accéder aux services proposés. Il existe donc un relais défaillant. A renforcer. A privilégier. Les jeunes sont de plus en plus intéressés par le « consommer local ». A l’inverse, le graphique précédent prouve un écart entre cette aspiration et la possibilité effective de nouer un contact.

Or, de nombreux réseaux permettent d’être visibles numériquement et de faire circuler l’information. Ce sont des alternatives peu coûteuses au fameux « site internet », considéré par certains comme nécessaire alors qu’il existe d’autres solutions.

D’une part, on a évoqué des plates-formes de mutualisation (Wiker par exemple) qui permettent de diminuer les coûts fixes tout en apparaissant sur la toile. Une première possibilité est donc moins de se lancer dans la création d’un site personnel ou isolé qui sera peut-être perdu dans les fins fonds du web que de s’inscrire sur des sites collectifs plus fréquentés et avec un coût moindre.

Ensuite, les jeunes nourrissent aussi directement les réseaux (Facebook, Instagram, etc.) et l’importance d’ensemble des internautes et influenceurs est grandissante (les notes par exemple). Les avis de ces derniers interviennent souvent dans le cycle de « pré-achat » ou de « pré-fréquentation » d’un produit ou d’un lieu. Ils jouent un rôle certain dans la fréquentation, le référencement (artisan, hébergement, etc.). Deviennent même parfois incontournables, qu’on le souhaite ou non. Sans forcément investir (parfois lourdement) sur un site, il existe pour les entreprises des possibilités directes ou indirectes d’être présents. Dans tous les cas cette présence est cruciale, permet d’agir sur la dimension servicielle, relationnelle, l’image. Par exemple en motivant les échanges digitaux, en renforçant la proximité avec le client, ou bien en diffusant au bon moment et au bon endroit le contenu pertinent.
Ces nouvelles stratégies ne sont pas forcément simples. Que faut-il choisir ? Un site isolé ? Une plate-forme collective ? Un jeu complexe d’interférence, très souvent profitable, avec les réseaux sociaux ? La solution n’est sans doute pas univoque. A l’inverse, dans tous les cas, les enjeux d’informations et de formations apparaissent essentiels.

Ces nouvelles stratégies ne sont pas forcément simples. Que faut-il choisir ? Un site isolé ? Une plate-forme collective ? Un jeu complexe d’interférence, très souvent profitable, avec les réseaux sociaux ? La solution n’est sans doute pas univoque. A l’inverse, dans tous les cas, les enjeux d’informations et de formations apparaissent essentiels.

Exemple de Lorient : opération « Mon centre-ville connecté »

En septembre 2018, la première opération « Mon centre-ville connecté » a été réalisée à Lorient. Cette initiative nous semble intéressante car le but était de sensibiliser les commerçants du centre aux outils numériques qui de toute façon existent, de leur présenter la gamme disponible et de les accompagner dans les transitions. Sur le fond, à eux bien sûr de choisir. A l’inverse, il leur était proposé l’éventail des possibilités souvent plus larges qu’envisagées. C’est une vraie stratégie. L’opération fut co-organisée par la Ville de Lorient, l’Union commerciale Lorient Compagnie des commerces, et la CCI du Morbihan. Elle a été soutenue financièrement par des partenaires financiers (Banque des territoires, la Région, autres banques). Et la C.C.I proposait aux commerçants qui le souhaitaient de poursuivre par la suite l’aventure, à participer à des ateliers numériques afin d’agir de façon opérationnelle. Plusieurs innovations ont été proposées aux commerçants. Suite à cet événement, certaines boutiques de Lorient ont investi dans un site vitrine, d’autres ont choisi de rejoindre une plateforme web, d’autres se sont intéressées aux réseaux sociaux.

Ainsi, il n’existe pas, bien sûr, une solution magique pour apparaître d’un bond sur la toile. Travailler l’image. Assurer plus largement sa notoriété, être présent, réactif. A l’inverse, encouragé par la crise actuelle, le basculement vers le numérique est si important que des opérations similaires peuvent être encouragées. La couverture numérique devient indispensable et il devient difficile de négliger ces enjeux d’information de formations. Ces opérations favorisent la compréhension des outils numériques, motivent le dialogue entre acteurs d’un même territoire (commerces, start-up bien sûr mais aussi activités artisanales, relations clients, etc.). Or, le dialogue est essentiel pour renforcer le lien générationnel, les achats de proximité souhaités, résoudre certaines fractures, accélérer la transition numérique et encourager l’émergence de nouvelles collaborations.

Vincent Tual

Circuit court alimentaire et Mangeons local en Bretagne

Circuit court alimentaire et Mangeons local en Bretagne

Être ou devenir locavore en circuit court, c’est privilégier ses achats dans un rayon court autour de chez soi. Également privilégier la consommation de produits saisonniers. Ou encore privilégier l’achat directement auprès des producteurs.

Notre alimentation est devenue un sujet de préoccupation majeur et d’avenir pour nos sociétés occidentales dites développées.
On mange de trop et on mange de plus en plus mal. Nous ingurgitons à longueur de repas des matières nocives. A la fois pour notre santé et pour notre environnement. Depuis des lustres, tout a été organisé pour nous éloigner de la nature. Aussi pour entraîner notre agriculture dans une course folle à toujours produire plus en consommant toujours plus d’eau et d’intrants hautement chimiques. Et pour nous imposer une alimentation de plus en plus industrielle.

L’intégralité de l’article

Article publié sur nhu.bzh

Noodo : une solution de Wifi territorial pour une connexion comme à la maison

Noodo : une solution de Wifi territorial pour une connexion comme à la maison

Le constat est le suivant : plus de 88% des Français souhaitent que le Wifi soit un service public gratuit dans tous les espaces publics. Ces espaces, socles de la vie urbaine, influent sur l’expérience client proposée par les commerces de nos cœurs de commune. Si les usagers souhaitent consommer ou se divertir, ils souhaitent avant demeurer connectés. Ainsi, l’offre d’une couverture internet de qualité peut s’avérer déterminante pour la fréquentation de nos commerces et espaces de proximité. Un fait d’autant plus vrai en Bretagne où la fracture numérique est une réalité. Focus sur Noodo, prestataire de Wifi territorial.

La couverture internet des espaces publics : un facteur influant de la fréquentation des cœurs de commune

Le fait de parcourir un centre urbain ne constitue pas un acte unique d’achat. C’est également un acte de loisir qui se veut agréable, pratique, accessible… Et connecté. Un espace public répondant à ces critères peut influer positivement sur la fréquentation d’un commerce de centre. Négativement dans le cas contraire. Au regard de l’usage constant qu’il est fait des smartphones, l’offre d’une bonne couverture internet dans les lieux publics peut s’avérer déterminante (notamment auprès des plus jeunes). Consommateurs d’aujourd’hui et surtout de demain, la pérennité des activités de nos centres est corrélée à l’intérêt porté par les jeunes.

La couverture internet : une nécessité pour soutenir les commerces de proximité

En effet, s’il est important de favoriser le développement d’interfaces numériques entre vendeurs et acheteurs, il est incontournable d’offrir le débit internet qui le permet. C’est d’ailleurs ce qui doit être offert en priorité aux individus. Sans la connexion adéquate, tout outil numérique est obsolète. Un commerce situé dans un territoire non connecté est inévitablement désavantagé par rapport à un commerce similaire dont la couverture est optimale. En effet, un bon débit motive le développement du e-commerce et permet au consommateur d’accéder aisément aux informations numérisées relatives au commerce (localisation, itinéraire, produits disponibles, etc.). Tout usage des réseaux nécessite une connexion de qualité. D’ailleurs, c’est au sein des territoires les moins bien couverts que les acteurs de la vie quotidienne rencontrent le plus de difficulté.

De plus, la Bretagne est l’une des régions les plus touristiques de France. Rapproché de Paris via la LGV, l’interaction entre les usagers et la proximité devrait se renforcer. Toutefois, les touristes recherchent confort et praticité. Là encore, cela intègre la couverture internet. Il est aujourd’hui difficilement envisageable qu’une famille avec adolescents ou de jeunes actifs viennent se détendre dans un lieu non connecté. A l’heure où la rentabilité freine le déploiement d’une couverture 4G dans les zones les moins peuplées, il s’agit d’identifier une alternative. Le but étant que la couverture internet ne soit plus un facteur de discrimination entre les territoires.

Noodo : un accès internet pour tous

Basé à Clermont Ferrand, Noodo offre une solution efficace pour subvenir aux besoins de connectivité des collectivités comme des commerces. L’entreprise propose un service de Wifi territorial qui permet un accès aisé à internet pour l’ensemble des usagers. Comment ? Par le déploiement de hotspot, réelle alternative à la 4G. L’intervention de ce prestataire de service assure aux utilisateurs un réseau sécurisé qui respecte la législation en vigueur et un bon débit pour tous. De plus, cela permet aux usagers de limiter leur dépense en data. A l’heure où les couvertures 4G sont autant imparfaites que coûteuses, le besoin de connexion publique est croissant. Exemple breton, la ville de Lorient a récemment investi dans des hotspots Wifi. Pour reprendre les mots Tristan Douard, adjoint au Maire et chargé du développement économique, l’objet de cet investissement est de « contribuer au confort de ville, c’est-à-dire l’attractivité du centre-ville ».

Vecteur d’attractivité, la couverture internet est également un élément indissociable de la transition digitale des entreprises. Clé du commerce à distance, une bonne connectivité permet et renforce les interactions sur les réseaux et plateformes. Au regard de la fracture numérique et des inégalités territoriales dont elle est synonyme en Bretagne, l’usage de hotspots est plus que jamais pertinent.

Vincent Tual