La Bretagne affiche ses ambitions sur l’hydrogène, en particulier en mer

La Bretagne affiche ses ambitions sur l’hydrogène, en particulier en mer

Même si elle n’est pas partie la première, la région Bretagne affirme aujourd’hui son ambition sur le secteur de l’hydrogène. Elle a ainsi lancé sa première « feuille de route sur l’hydrogène renouvelable ». Le premier appel à projets vient de se clôturer le 20 novembre.

La Bretagne n’est pas pionnière sur le sujet, mais n’entend pas rater le train. Connue pour sa fragilité électrique, elle réfléchit sur l’énergie depuis longtemps. Elle anime ainsi depuis 2009 une « conférence bretonne de la transition énergétique ». L’objectif de la Breizh COP est clairement fixé : réduire par 4 les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2040. Et pour l’atteindre, l’hydrogène fait partie des solutions.

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Article de Sylvie Luneau publié sur lagazettedescommunes.com

La plateforme produits-locaux.bzh fait peau neuve

La plateforme produits-locaux.bzh fait peau neuve

La plateforme produits-locaux.bzh fait peau neuve :

·        – une recherche plus intuitive,

·         – une meilleure intégration de la cartographie,

·         – une mise en avant de nouveaux contenus,

·         – une meilleure navigation sur smartphone et tablette.

Les opérateurs de la plateforme qui proposent des produits bio sont maintenant renseignés. Les consommateurs peuvent également s’informer sur les points de retraits collectifs : magasins de producteurs, drive fermier…

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Le cidre breton débarque en Sicile et pas n’importe comment

Le cidre breton débarque en Sicile et pas n’importe comment

En novembre, la ville de Douarnenez a eu le plaisir d’accueillir en son port le plus grand navire décarboné du monde : Avontuur. La raison de cette venue ? Faire une halte en terre bretonne pour charger le navire de cidre à destination de la Sicile. La petite cidrerie biologique d’Elliant Melenig avait été prévenue quelques jours auparavant par l’entreprise Towt spécialisée dans le transport maritime à la voile du souhait d’un client italien de se faire livrer du cidre. Ainsi, pour Christian Toullec, fondateur et propriétaire de la cidrerie depuis sa création en 2000, cette demande répondait à son envie de faire de son cidre, un produit écologique à la fois dans sa production et dans son transport. La cidrerie a entamé sa conversion en production biologique à partir de 2009 et depuis, elle propose une gamme complète de cidre, eaux de vie, ou jus de pommes écologiques. Vendu à 80% en Bretagne, les vingt pourcents restants s’exportent un peu partout dans le reste de la France ou à l’étranger. Déjà disponible à Nantes, le cidre du Pays de Cornouaille peut se trouver un peu partout en Bretagne et l’entreprise souhaiterait encore diversifier ses points de vente notamment en Ille-et-Vilaine.

L’entreprise Towt, qui a racheté le cidre à la petite production peut se vanter de garantir un transport bien plus neutre en carbone. Depuis sa création en 2011, l’entreprise a déjà fait économiser au transport maritime mondial, responsable à hauteur de 4% des émissions de gaz à effets de serre, 1500 tonnes de CO2. L’entreprise de 10 salariés souhaite étendre son action avec le projet Phœnix. Un nom anodin ? Certainement pas ! En 2017, le stock de l’entreprise prend feu et à cette occasion, l’entreprise décide de voir encore plus gros. Elle investit 400 000€ dans la recherche et développement et dans la recherche de nouveaux clients. Cet investissement permet notamment en partie de financer son premier cargo-voilier de 67 m de long, aussi rapide que les porte-conteneurs actuels. Le cargo devrait prendre le large en 2021.

L’arrivée du cidre breton en Italie devrait être une bonne nouvelle pour l’ouverture au monde de la petite entreprise bretonne qui compte aujourd’hui 1 salarié en plus du directeur, mais aussi pour l’ensemble des cidreries bretonnes. Ces dernières seraient d’autant plus satisfaites de l’arrivée de ce nouveau marché, que la crise de la Covid les impacte fortement : 40% de la marchandise de la cidrerie de Melenig se dégustait en restaurant. La demande des Italiens pourrait faire boule de neige et déboucher sur d’autres commandes.

L’élevage bio veut susciter des vocations

L’élevage bio veut susciter des vocations

Près d’un tiers des exploitations seront à reprendre dans les sept années qui viennent. La fédération bretonne de l’agriculture biologique lance une campagne de communication pour déterrer les préjugés et faire germer les envies.

Hasard du calendrier, au moment où un documentaire diffusé par France 5 accuse l’agriculture intensive d’avoir « sacrifié » la Bretagne, suscitant de vives critiques, la campagne de communication, lancée par la Fédération régionale de l’agriculture biologique (Frab), avance une image souriante de l’élevage, clairement destinée à susciter des vocations. Photos de jeunes gens qui font du jogging, de la rando ou du kayak, entre poulailler et troupeau : la filière bio veut battre en brèche les clichés.

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Article de Serge Poirot publié sur ouest-france.fr

Dizale : le doublage breton qui souhaite doubler son homologue américain !

Dizale : le doublage breton qui souhaite doubler son homologue américain !

En 2018, nous vous avions parlé de l’association quimpéroise Dizale spécialisée dans le doublage cinématographique en breton. Et bien il y a du nouveau depuis cette année ! Le site Breizhvod développé en 2012 et appartenant à l’association, fait peau neuve en se donnant un nouveau style visuel sur sa page d’accueil. Parmi les nouveautés, il faut signaler la possibilité de pouvoir naviguer sur le site en breton, anglais et français. Il est également possible de trier ses recherches par langue de sous-titrage afin de naviguer sur le site selon ses envies. Cette option a notamment été mise en place pour les personnes bretonnantes mais non francophones. Il faut dire que le doublage breton attire beaucoup d’étrangers, qu’ils se trouvent aux Etats-Unis, en Angleterre ou bien même au Japon.  Grâce à son nouveau moteur de recherche, Breizhvod propose un choix de programmes selon le niveau de breton, selon l’âge, avec ou sans sous-titres dans certains cas… L’homologue américain Netflix n’a qu’à bien se tenir !

Le site, géré par l’association qui compte aujourd’hui 3 salariés, peut se vanter d’attirer un public large et varié, désireux de contenus divers. Effectivement, il regroupe à la fois des productions doublées en breton et certaines en versions originales en breton. 500 heures de contenu, et 350 de doublage en breton/gallo.
L’association, présidée par Yann Rivallain, avait lancé cet été sur les chaînes bretonnes (Tébéo, TébéSud, TVR et Brezhoweb), la série galloise « Deian et Loli », qui avait remporté un franc succès.
Le premier confinement avait été une aubaine pour le site qui avait recensé sur la période d’avril et mai, un abonnement tous les jours. Interrogée, Marie-Laure Breton, chargée de la communication chez Dizale, nous a confirmé que ce pic d’abonnements au premier confinement était notamment dû au fait que les écoles étaient fermées, mais pas uniquement. Pour les parents peu bretonnants, le site Breizhvod a été un véritable coup de pouce dans le maintien de l’apprentissage du breton ou du gallo. Pourtant, bien que les élèves puissent aller en cours lors du deuxième confinement, la demande ne faiblit pas !  Pour Marie-Laure, la refonte du site permet de maintenir la dynamique engagée lors du premier confinement, car le site correspond davantage aux attentes des utilisateurs.

Par ailleurs, l’activité de Dizale ne ralentit pas et s’adapte aux mesures barrières mises en place. Entre doublage et mixage, les activités ne changent pas dans le fond, mais plutôt dans la forme, avec une logistique plus complexe d’organisation des doublages notamment.

Marie-Laure Breton nous a aussi confié quelques informations sur les futurs projets de l’association : «  Diffusée dans sa langue d’origine et sous-titrée en breton, la série galloise  ‘Byw Celwydd – Living a Lie’  sera prochainement disponible sur Breizhvod en exclusivité. ». En attendant, de beaux programmes vous attendent sur le site. Qui sait, ce deuxième confinement sera-t-il l’occasion pour certains de se (re)mettre ou de continuer à regarder davantage de contenu vidéo en breton ou en gallo… ?

Camille Le Strat, Bretagne Prospective