3 Mai 2019 | Actualités
Ecologie, plan climat, éco-responsabilité, Coop 21, pollution, CO2, particules fines, finitude des énergies fossiles… nombreuses sont les alertes et les injonctions des politiques, des climatologues et autres scientifiques ou associations environnementales.
Passer de la réflexion à l’action
Face aux centrales thermiques, des énergies renouvelables se développent : éolienne, photovoltaïque, méthanisation… Pendant ce temps, le transport par camions augmente, chaque année de 10 % au risque, à terme, de provoquer des engorgements et ce, en particulier, pendant les périodes de départ en vacances. Que dire du ferroutage qui semble, désespérément, abandonné. Pour lutter contre les gaz à effet de serre, pour protéger la couche d’ozone, des mesures sont prises : limitation de la vitesse à 80 Kms/heure, multimodalité… D’après les responsables de l’ANEF (Association Nantaise d’Ecoconception Fluvio-maritime), il est grand temps d’analyser, d’anticiper, de s’adapter, de s’associer et d’agir et ce dans diverses directions.
Un projet original : réhabiliter le cabotage à la voile
Quand les problèmes deviennent insolubles à force d’être multipliés, il est temps de changer d’horizon, d’échelle et de modèle de développement. Il faut donc développer des modes de production, de circulation et d’échanges moins gourmands en énergie fossile, et valorisant les savoir-faire des métiers et les compétences des territoires. Dans le domaine maritime, s’il existe une ruée vers l’économie bleue dans le monde, en Europe, en France et sur les régions de la façade atlantique, nul n’a intégré dans les documents stratégiques la réhabilitation du cabotage côtier en tant que vecteur de flux nouveaux et de dynamique territoriale des Pays Maritimes. C’est pourquoi, l’ANEF œuvre à un regroupement de 4 ou 5 ports pour initier un écosystème. « Celui-ci permettra d’envisager grâce à ces nouveaux flux dans un secteur de croissance de plus de 5 %, un tonnage de fret hebdomadaire de 600 tonnes maxi sur les quais de chaque port (soit près de 30 000 tonnes/an) », nous explique Alain Grand Guillot. Il s’agit donc de bâtir une expérimentation d’intérêt collectif « le caboteur atlantique à voiles » : service décarboné, de logistique en appui à la dynamique territoriale des acteurs des circuits directs (économie de proximité interrégionale) et aux échanges de marchandises et de biens intermédiaires éco-responsables.
Du projet à la réalisation
Avant de passer à la réalisation, les membres de l’Association, en partenariat avec le laboratoire LiRIS-GERP de l’Université de Rennes 2. Une équipe de chercheurs placée sous la direction du Pr. Ali Aït Abdelmalek devra étudier différents axes parmi lesquels :
– un port, un caboteur à voiles, une aire de coopération entre acteurs de l’économie de proximité.
– un potentiel de plus de 50 ports pour approvisionner en marchandises et en biens intermédiaires les régions côtières selon différentes échelles géographiques isochroniques et confirmer qu’un caboteur côtier à voiles de 500 tonneaux est le type de navires qui répond à un service régulier pour 25 000 personnes faisant le choix de s’approvisionner selon des critères éco-responsables.
En effet, les études, dès les années 2000, préconisaient un potentiel de 300 feeders correspondant à la croissance du transport pour les régions de l’Arc Atlantique. Dans cette perspective, le coût supplémentaire de cet écosystème de logistique maritime pourrait être de quelques centimes.
Pour mener à bonne fin ce projet de transport maritime, l’ANEF propose d’articuler à la fois, volonté citoyenne et soutien des collectivités, acteurs d’activités et autorités des ports, afin de faciliter la mobilisation des consommateurs et résidents éco-responsables (destinataires finaux des marchandises) et ainsi, dépasser les freins tant d’origine institutionnelle que sectorielle.
Jean-Luc Poulain
Pour en savoir plus, https ://cabotagealavoile.com
28 Avr 2019 | Actualités
La France et le monde se mobilisent pour sauver Notre-Dame, et c’est formidable. Qu’attend-on pour en faire autant avec nos langues régionales?
Et si on ne reconstruisait pas Notre-Dame ? Une telle suggestion peut surprendre, je vous l’accorde, mais réfléchissez un peu. Après tout, la cathédrale parisienne n’est pas notre seul édifice gothique. Nous avons aussi Amiens, Reims, Chartres, Laon et tant d’autres. Alors pourquoi ne pas la laisser ouverte aux quatre vents et attendre patiemment qu’elle s’écroule ? Pourquoi dépenser autant d’argent alors que l’on en manque ? Laissons-la mourir de sa belle mort, et passons à autre chose !
Ce raisonnement, je le sais bien, ne tient pas la route une nano-seconde. Et si je fais mine de le défendre, c’est pour mieux poser deux questions qui me taraudent depuis ce funeste 15 avril. Pourquoi appliquer à un pan entier de notre patrimoine cette politique criminelle, cet abandon absurde, cette attitude irresponsable qui nous révulseraient si Notre-Dame en était la victime ? Pourquoi, pendant que la restauration de la sublime cathédrale s’organise dans une effervescence bienvenue, laissons-nous un autre feu ravager dans une indifférence générale les langues du beau pays de France ? Un incendie qui flambe depuis des siècles et aura bientôt terminé son oeuvre. Et ce n’est pas moi qui le dis, mais l’ensemble des experts ! Si rien ne change, toutes les langues minoritaires de métropole auront disparu d’ici à la fin du siècle – toutes.
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Article de Michel Feltin-Palas publié sur lexpress.fr
25 Avr 2019 | À la une
La ville de Saint-Brieuc est sans doute une des plus complexes de Bretagne, que ce soit en termes d’organisation ou d’image. Dans le premier cas, c’est une ville née au Ve siècle d’un mariage armor-argoat qui explique sa croissance. Cet élément constitutif accroît aux XVIe-XVIIe siècles sa prospérité au temps des toiles, fabriquées notamment dans l’arrière-pays (Uzel, Quintin). Déjà découpée par des aberioù courts mais profonds (le Gouët, le Gouédic), ce fut ensuite une ville découpée comme un quatre-quarts par les réseaux cette fois est-ouest qui ont puissamment marqué son territoire (les viaducs de Harel de La Noë, la RN12 qui la traverse sinon la tronçonne). La présence simultanée d’un damage nord-sud et est-ouest, ainsi que ces dénivelés, expliquent une très vive organisation par quartier (Ginglin n’est pas Cesson, ni le « plateau »). Enfin, suite aux grèves du Joint français, c’est une ville qui a toujours eu une image ambivalente. (suite…)
24 Avr 2019 | Actualités
Les vignerons qui ont l’âme bretonne devront déposer leurs échantillons de muscadet sur lie le lundi 29 avril pour participer au concours organisé par le comité des vins bretons. Le lauréat sera à l’honneur de la Grande tablée de Nantes le dimanche 19 mai.
Identité bretonne
Dans le vignoble de Nantes, certains producteurs revendiquent leur attachement à la Bretagne, comme Maxime Chéneau, du domaine Beau-Soleil, à Mouzillon, ou Vincent Loiret, au château de la Perrière, au Pallet, Triskell d’Or au concours 2018.
Ils y vendent naturellement leur production. Ils aimeraient bien que le muscadet soit identifié comme vin breton tout simplement. À Nantes, leur capitale historique, ils trouvent une belle vitrine. Le comité des vins bretons y organise la fête de la Bretagne « Gouel Breizh ».
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Article publié sur ouest-france.fr
23 Avr 2019 | Actualités
Le MANTA est le premier navire hauturier capable de collecter en grande quantité les macro-déchets plastiques qui flottent sur les océans.
Concentrant dans sa conception les technologies les plus innovantes en matière de production d’énergie propre, il est autonome et bénéficie d’une manœuvrabilité optimale lui permettant d’intervenir rapidement dans les zones les plus fortement polluées, aussi bien en haute mer que le long des côtes ou dans les estuaires des 10 grands fleuves d’où proviendrait 90 % de la pollution plastique déversée dans les océans.
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Article publié sur le site theseacleaners.org