La grande vogue des prénoms régionaux

Le succès des Erwan, Petru et autres prénoms régionalistes traduit l’attachement des Français à la culture historique de leur territoire.

Beaucoup d’entre vous, j’en suis certain, ont déjà aperçu Jérôme Fourquet sur les plateaux télé, entendu ses analyses argumentées, relevé son ton posé et son regard sérieux. Au fil des années, le directeur du département opinion et stratégies d’entreprise de l’Ifop s’est imposé comme l’un des meilleurs analystes de la scène politique française. Et je recommande à tout honnête homme désireux de comprendre notre société la lecture de son dernier livre, « L’archipel français » qui rencontre un succès mérité.

Le rapport avec cette lettre d’information ? J’y viens. Dans ce même livre, Fourquet consacre à l’essor des prénoms régionaux un chapitre passionnant – et très peu relevé. L’évolution est pourtant spectaculaire. Ainsi, en Bretagne, la part des Erwan, Yann et autres Gwenaëlle et Soazig a spectaculairement progressé…

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Chronique de Michel Feltin-Palas sur lexpress.fr

Un habitant de Loudéac a créé une appli très sympa pour les amoureux de la langue bretonne

Un habitant de Loudéac a créé une appli très sympa pour les amoureux de la langue bretonne

Kristen Tonnelle, bien connu à Loudéac comme animateur bretonnant de la médiathèque, est aussi un informaticien amateur doué !

Depuis février dernier, son appli « Kej-Mesk », un jeu de lettres mêlées en breton, est disponible pour les smartphones.

Il s’agit de reconstituer tous les mots en breton possibles à partir d’une grille de lettres générée aléatoirement. Ceux qui l’ont essayé sont unanimes, c’est très addictif !

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Article de Yann Scarvada publié sur actu.fr/bretagne

Une algue rouge pour réduire le réchauffement climatique

Une algue rouge pour réduire le réchauffement climatique

La journaliste du Washington Post et auteure Ruth Kassinger vient de sortir un livre Slime : How Algae Created Us, Plague Us, and Just Might Save Us (Houghton Mifflin Harcourt, June 2019) où elle expose les propriétés étonnantes des algues dont Asparagopsis taxiformis et comment elles «pourront nous sauver».

Les ruminants émettent 7,1 milliards de tonnes de méthane par an. Ce qui représente en poids 15% de la pollution atmosphérique à effet de serre. Mais pire, à quantité égale, le méthane a un effet de serre 28 fois plus important que le gaz carbonique produit par les moteurs et l’industrie. À noter que si une vache laitière produit 90 kg de méthane par an, un porc n’en produit qu’un seul kilo.

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Article de Philippe Argouarch publié sur le site de l’ABP

Un sentiment d’appartenance à la Bretagne solide et intégrateur

Un sentiment d’appartenance à la Bretagne solide et intégrateur

Le sondage commandé par Dibab et Breizh Civic Lab a livré des informations nouvelles sur le sentiment d’appartenance à la Bretagne. L’occasion pour Nil Caouissin d’exprimer son point de vue sur la notion d’identité.

Ce sondage me donne l’occasion de répondre à une idée souvent répétée et écrite ces derniers temps par des personnes dont je suis proche par ailleurs : l’excédent démographique breton (le fait que la croissance démographique bretonne soit tirée par l’installation de personnes venues de l’extérieur de la Bretagne) conduirait à un affaiblissement de l’identité bretonne, les nouveaux arrivants ne se sentant pas bretons.

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Article de Nil Caouissin publié sur lepeuplebreton.bzh

Antoine fait la première récolte de la plus grande houblonnière bio de Bretagne

Antoine fait la première récolte de la plus grande houblonnière bio de Bretagne

Il y a 3 ans naissait un rêve. Ce rêve prenait forme ensuite fin 2018 avec l’installation d’Antoine et de sa compagne Anaïs, dans une ancienne ferme laitière de Brélidy (22), entre Guingamp et Tréguier. Ils avaient décidé de la transformer en houblonnière. Avec l’aide des agriculteurs du coin et de leurs tracteurs, ils ont planté 220 poteaux de 8 m de haut, avec 24 km de câbles tendus pour accueillir une plante grimpante sur 4 hectares : du houblon. Planté avec des élèves au printemps 2019, il arrive à maturité en ce moment – dixit l’UCO, l’Université de Guingamp qui s’est chargée de calculer le taux de matière sèche dans la plante. Solidarité toujours.

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Article d’Axel Perret publié sur francebleu

Faut-il enseigner le breton dans toutes les classes pour sauver la langue ?

Faut-il enseigner le breton dans toutes les classes pour sauver la langue ?

« Deskit brezhoneg ». « Apprenez le breton » en version française. Pour ne pas voir sa langue s’éteindre, la Bretagne se mobilise. Mardi, le conseil régional s’est félicité d’ouvrir 16 nouvelles classes bilingues pour cette rentrée, portant à près de 19.000 le nombre d’élèves scolarisés dans la filière. « On n’avait jamais ouvert autant de classes », se réjouit Lena Louarn.

« Il y a encore trop de zones blanches »

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Article de Camille Allain publié sur 20minutes.fr

Importations de soja : la Bretagne a déjà entamé la transition

Importations de soja : la Bretagne a déjà entamé la transition

Depuis plusieurs années, la Bretagne réduit ses importations de soja, accusées de provoquer la déforestation de l’Amazonie.

Emmanuel Macron dénonce l’importation de soja, il veut recréer « la souveraineté de l’Europe » en protéines, alors que les cultures de soja sont montrées du doigt en termes de déforestation de l’Amazonie. La Bretagne est particulièrement concernée, car le soja sert à nourrir le bétail. Il y a quelques dizaines d’années, le soja était très utilisé dans l’alimentation des porcs et des poulets.

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Article publié sur francebleu.fr

En Bretagne, l’innovation fait recette

En Bretagne, l’agroalimentaire monte en gamme grâce à de jeunes entreprises à la recherche de créneaux à forte valeur ajoutée. C’est vrai aussi dans la broderie et le travail du cuir.

Combien de salariés travaillent dans le luxe en Bretagne ? Les statistiques sont imprécises sachant que l’emploi y est très diffus. Le nombre de plus de 3 000 collaborateurs est évoqué. Certaines entreprises commencent à faire référence.

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Article de Stanislas du Guerny publié sur usinenouvelle.com

Langue bretonne. Le cri d’alarme des associations

Langue bretonne. Le cri d’alarme des associations

Pour les associations de défense de la langue bretonne, si l’on veut encore entendre parler breton dans la région, il faudrait former 5 000 nouveaux locuteurs par an, contre 500 actuellement. Dénonçant l’inaction du Conseil régional de Bretagne, elles ont établi un plan d’actions. Elles espèrent être entendues par les élus.

« Que la langue bretonne soit toujours en vie est un miracle. » C’est un véritable cri d’alarme que relaie Fulup Kere, directeur de DAO, centre de coordination des formations en langue bretonne.

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Article de Philippe Créhange publié sur letelegramme.fr

Les écoles en langue régionale « craquent » sous la demande

Au Pays basque notamment, les établissements qui pratiquent un enseignement dit « immersif » anticipent une rentrée des classes « sous tension ».

La préparation de la rentrée donne des sueurs froides aux « ikastola », ces écoles en langue basque qui se battent pour que les emplois alloués par l’Etat soient à la hauteur des demandes d’inscriptions. « Aurons-nous assez d’enseignants ? », s’inquiète-t-on au sein de l’association Seaska qui les fédère. « Il nous faut trente postes pour la rentrée, quand l’éducation nationale ne nous en accorde que dix », chiffrait en juin Paxkal Indo, son président. Près de dix autres postes ont, depuis, été débloqués pour ce réseau.

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Article de Mattea Battaglia et Michel Garicoïx publié sur lemonde.fr