Stop à l’abandon du bocage breton !

Novembre est le bon mois pour planter des arbres et des haies. C’est donc le bon moment pour regarnir et renforcer ces talus qui constituent le bocage breton, l’ossature qui pendant des siècles a assuré l’équilibre écologique de nos campagnes et la beauté de ses paysages. Mais avec les nouveaux modes de culture lancés après-guerre, le bocage a rapidement décliné, encouragé par les pouvoirs publics qui misaient sur les grandes exploitations pour assurer de meilleurs rendements à l’agriculture française.

L’analyse ne manquait pas de pertinence. Mais le résultat est aujourd’hui préjudiciable à l’équilibre écologique de nos campagnes, tant l’abandon progressif a supprimé des dizaines de milliers de kilomètres de bocage.

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Article de René Perez publié sur le site bretagne-bretons.fr

La conjonction des planètes

Tout commence le 13 février 2008 lorsqu’un Comité interministériel de la sécurité routière (CISR) oblige de façon indivisible chaque Français à avoir un triangle de pré-signalisation et un gilet jaune. Sous peine d’une amende forfaitaire de 135 Euros. A tort ou à raison, on équipe les Français d’un uniforme visible que chacun porterait isolé en cas de crise.

Neuf ans plus tard, suite à de nouveaux hasards et notamment après l’effondrement du candidat de la droite « à qui la victoire et l’élection étaient promises », une deuxième météorite surgit de nulle part. C’est un nouveau Président qui va recréer l’unité nationale avec, nous dit-on, plein de projets petits ou grands et « une France qui va bouger de partout ». Une direction commune va amener tous les Français sur le même chemin. En marche.

Et puis voilà qu’il existe la planète oubliée : Paris. Pire. L’hyper jacobinisme français. Dès la première année du quinquennat, Paris reçoit au bas mot 126 milliards d’Euros quand le budget annuel moyen d’une région française est d’environ 1,5 milliard. Dès la première année, la technostructure reprend le dessus et l’hyper centralisme des palais de l’Elysée, de Matignon, de Bercy… fait l’exact inverse de ce qu’il avait promis. Pire, en martelant sans cesse l’indispensable unité nationale, en matraquant partout « la liberté, l’égalité, la fraternité », le pouvoir construit une concentration inédite, une pyramide suprême. C’est à toutes les échelles l’ultracentralisme. Celui des grands corps de l’Etat. La France des riches.

Le ñ de Fañch et le mépris des jeunes de Diwan. Celui du CAC 40 et de ses patrons, dont les salaires et primes, apprend-on la semaine dernière, ont dépassé les 5 millions d’Euros en moyenne. Celui des ors de la capitale, avec tous les soirs ces journaux de TF1 et de France 2 qui nous projettent en arrière-plan l’image d’un pays merveilleux, de Tour Eiffel dorée et de Palais coloriés en rose, en jaune, en bleu, celle des quais de Seine où l’on présente même une fréquentation fluide. Ils sont bien dans leur monde. Celui des métropoles en asséchant les ressources de toutes les autres collectivités territoriales et surtout locales. Celui de la nécessaire « concentration » urbaine alors que tout le monde ne peut vivre au même endroit et qu’en réalité plus on concentre, plus on étale ces lointaines couronnes périurbaines en opposant, comme on l’évoque depuis des années, les riches à ceux coincés dans leurs problèmes et leurs embouteillages. Celui encore de l’hyper concentration des services publics en oubliant la ruralité, voire en la dépeçant des derniers services restants (la maternité à Guingamp).

Et voilà ! C’est la syzygie. L’alignement des planètes. 18 mois après l’élection du Président, la France bouge effectivement de partout. Sauf que ce n’est pas du tout dans le sens espéré et que l’on a construit un immense bazar. C’est un bazar sans chef, sans nom. Le mouvement des Gilets jaunes, De « Gilles et John » dit l’humoriste. Gilles. C’est le Français qui croit en la devise « Liberté, Egalité, Fraternité », en a assez qu’elle soit pervertie par ceux qui la proclament. Alors Gilles enfile son gilet et devient, par magie, Soleil d’un collectif agrégeant toutes les pannes mais peut être aussi tous les espoirs. John, c’est l’individu inquiet d’une mondialisation injuste et débridée, de tout et peut-être même de l’écologie, de son avenir, de son pouvoir d’achat surtout, qui en appelle paradoxalement à plus d’Etat tout en le dénonçant. Plus d’Etat mais pas comme cela.

Et c’est précisément le problème. Avec des promesses qui correspondaient à ce que les gens attendaient, la République française a sans doute abattu une de ses dernières cartes, celle d’une réconciliation dépassant les frontières politiques et surtout territoriales. Celle d’une union faisant que la France que les gens construisent une France valorisée par la diversité de ses terrains, de ses projets, des accents. Dix-huit mois plus tard, cet échec mérite analyse d’un pays menacé d’une réelle implosion. Ce pays jadis d’un « roi soleil », devenu un trou noir en raison de ses excès d’hypercentralité. Pourquoi ? Tout simplement car il n’est plus possible de produire l’exact inverse de ce que l’on raconte. Cinquante ans après le discours du Général de Gaulle à Quimper et sous peine d’effondrement, il faudra bien parler un jour sérieusement de ce que l’on appelle la décentralisation.

Et plus encore de la mise en place d’une démocratie dans et par les territoires, avec ces habitants qui débordent d’énergie, qui sont parvenus aussi à tort ou à raison à s’organiser tout seul, à se prendre en charge. La fin de la monarchie parisienne symbolisée par ce drapeau union d’un Roi et d’une ville. La France par ses territoires et avec ses gens. C’est pour quand ?

Jean Ollivro

Les territoires : et si c’était cela la solution ? A Pontivy le 7 décembre

Les territoires : et si c’était cela la solution ? A Pontivy le 7 décembre

L’actualité nous le rappelle : les énergies ne demandent qu’à s’exprimer et agir. En Bretagne, nombreux sont ceux qui prennent des initiatives pour faire vivre leur territoire. Conforter la pluralité des bassins de vie bretons. Répondre aux préoccupations des Bretons qui veulent être acteurs de leur avenir. Créer des synergies entre les porteurs de projets, les élus, les entreprises et le monde associatif. Promouvoir tout simplement sur les 5 départements ce « pays de pays » qu’est la Bretagne. Voilà l’objet très concret des 3e « Rencontres Breizh 5/5 » organisées conjointement avec « Bretagne Prospective » le vendredi 7 décembre 2018 au Palais des Congrès de Pontivy. 150 personnes sont déjà inscrites. Dépêchez-vous. N’oubliez pas de préciser l’atelier auquel vous souhaitez participer. Inscription gratuite mais obligatoire à rencontres@breizh5sur5.bzh

Programme définitif

 

 

 

Réunification : avec 100 000 signatures, Bretagne Réunie réussit son pari

L’association l’avait annoncé : la barre des 100 000 signatures serait franchie ce week-end. C’est chose faite. Une prouesse pour l’association qui a multiplié les rendez-vous avec les citoyens de Loire-Atlantique pour les faire signer la pétition papier. Mais la route reste semée d’embûches.

10 % du corps électoral, c’est énorme pour une pétition ! Cela représente plus de 5 millions de signatures à l’échelle française. L’association se félicite pour cette « première en France ». Mais voilà : cette dépense de militantisme risque fort d’être bloquée tout bonnement par les règles institutionnelles car le droit d’option et le droit de pétition sont mélangés.

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Article publié sur lepeuplebreton.bzh

Algue alimentaire : pourquoi elle a de l’avenir ?

Algue alimentaire : pourquoi elle a de l’avenir ?

Produit populaire en Asie depuis des siècles, une algue alimentaire bretonne pourrait bien se retrouver demain dans nos assiettes et dans notre gastronomie quotidienne. Mais pourquoi un tel engouement ?

L’algue alimentaire bretonne, un produit bon pour la santé

— « Bonjour, qu’est-ce que je vous sers ? »
— « Un plat de spaghettis de mer avec un petit verre de wakame s’il vous plaît. »

Cette scène vous semble surréaliste ? Et pourtant !  Cela fait longtemps que la Bretagne dispose d’un super-aliment sur ses côtes sans le savoir : l’algue.

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Article publié sur portdattache.bzh

Fañch : le parquet général rejette le tildé et se pourvoit en cassation…

Fañch : le parquet général rejette le tildé et se pourvoit en cassation…

Ce n’est plus de la résistance, c’est de l’acharnement.
La nouvelle vient de tomber.

« Mesdames et messieurs les officiers d’état civil,

Le parquet général de Rennes a décidé de se pourvoir en cassation à l’encontre de l’arrêt de la cour d’appel qui valide l’emploi du tilde dans les prénoms déclarés à l’état civil. Cette décision n’est donc pas définitive et les précédentes instructions de la chancellerie demeurent valables. Aussi je vous saurai gré de ne pas ajouter de tilde à des prénoms déjà existants, et de me saisir de tout nouveau prénom comportant un tilde.

Je vous prie de croire, mesdames et messieurs les officiers d’état civil, à l’assurance de ma considération la meilleure ».

Le parquet général rejette la décision de la Cour d’Appel de Rennes.

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Article paru sur nhu.bzh

« Tour des Âmes de Bretagne ». Une campagne de financement participatif

« Tour des Âmes de Bretagne ». Une campagne de financement participatif

Porté depuis deux ans, par les deux Carhaisiens Anne-Laure et Kévin Hamon, le projet Âmes de Bretagne se poursuit. Inspirés par « 7 milliards d’autres » de Yann-Arthus Bertrand, le frère et la sœur ont décidé de se lancer dans une sorte de « 3 millions d’autres », en allant à la rencontre des Bretons. Caméra et micro en mains, ils les ont interrogés sur leur rapport à la Bretagne. 150 témoignages et une web-série plus tard, le duo a décidé de se lancer dans le « Tour des Âmes de Bretagne », une tournée qui vise « à collecter massivement les témoignages et les mettre en valeur dans une grande exposition itinérante, véritable expérience immersive et artistique sur le thème de la Bretagne ».

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Article sur le Télégramme

 

La région veut bien accueillir les paquebots de croisière, mais pas à n’importe quel prix

La région veut bien accueillir les paquebots de croisière, mais pas à n’importe quel prix

Les navires de croisière se font plus nombreux à Saint-Malo, Brest et Lorient. La Région veut garder la maîtrise…

La croisière a le vent en poupe. La Bretagne et ses 2.500 kilomètres de côte le savent bien et voient chaque année le nombre d’escales dans leurs ports progresser. A Saint-Malo, 47 navires se sont arrêtés cette année, un record historique. S’ils sont moins sollicités, Brest et Lorient voient également le nombre d’escales grimper ces dernières années. « C’est un marché qui se développe. La France est devenue la quatrième destination européenne », précise Anne Gallo, vice-présidente de la région chargée du tourisme, qui vient de boucler une enquête sur le sujet.

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Article de Camille Allain publié sur 20minutes.fr

Les agriculteurs galèrent à vendre leurs fermes

Les agriculteurs galèrent à vendre leurs fermes

De plus en plus d’exploitations ne trouvent pas de repreneurs… Le problème se pose déjà. Alors que les consommateurs prônent un retour au manger local, les agriculteurs sont de moins en moins nombreux à exercer. Et le pire pourrait être à venir, car de très nombreux départs à la retraite sont à prévoir avec le vieillissement de la génération du baby-boom. L’une des principales inquiétudes porte sur la transmission des exploitations. Dans un contexte déjà délicat pour l’agriculture, comment vendre sa ferme ? En Bretagne, première terre agricole française, le sujet inquiète.

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Article de Camille Allain publié sur 20minutes.fr

Inscrivez-vous à la soirée de Bretagne Prospective : « Bretagne », « Breizh » : leviers de développement territorial ?

A l’occasion de son assemblée générale le vendredi 30 novembre à 18h au Conseil régional des Notaires – 14 rue de Paris – à Rennes, Bretagne Prospective vous propose de venir débattre autour de la thématique suivante : « Bretagne », « Breizh » : leviers de développement territorial ?

A partir de sources croisées et de différents indicateurs, Loïc Roulaud a travaillé avec Bretagne Prospective afin de comprendre à partir d’une base de données riche de 1208 entreprises, collectivités ou associations les motivations qui les ont poussées à choisir dans leurs intitulés les mots « Bretagne » ou « Breizh ». Il donnera les conclusions de son étude.

Trois grands témoins viendront apporter leur expertise :

–         Jean-Michel Le Boulanger, premier vice-président du Conseil régional en charge de la culture et de la démocratie régionale

–         Olivier Clanchin, président du groupe Triballat Noyal

–         Agnès Lanoë, présidente du Conseil régional des notaires

Entrée gratuite sur inscription à : contact@bretagne-prospective.bzh