Be Reizh : la marque partagée d’Initiative Bio Bretagne

Be Reizh : la marque partagée d’Initiative Bio Bretagne

Lancée il y a un an seulement, Be Reizh répond à un cahier des charges précis pour un objectif clair : promouvoir des produits bio et bretons. Dix entreprises de l’agroalimentaire breton l’ont déjà adoptée afin de faire valoir leur démarche aux yeux de consommateurs de plus en plus soucieux local et responsable.

Depuis 22 ans, le réseau de l’Initiative Bio en Bretagne participe à animer la filière et à développer sa visibilité. Forte de 170 adhérents (issus de secteurs d’activités variés : production, préparation, distribution, prestation de services, chambres consulaires ou consommation), IBB a créé il y a un an sa marque partagée, Be Reizh.

L’intégralité de l’article

Article publié sur le site de Bretagneeconomique.com

Météo Bretagne : enfin une météo pour plus de développement

Article publié sur le site Construire la Bretagne

Dans sa thèse sur le climat breton, Vincent Dubreuil soulignait la particularité climatique de la péninsule. D’un côté, il s’agit de la région en France ayant la plus grande homogénéité climatique annuelle. De l’autre, elle est la plus complexe en raison de la variabilité temporelle (les sautes d’humeur du climat) et territoriales (150 mm par an d’écart de pluie entre Lorient et Port-Louis, pourtant distants de 3 kilomètres !).

Tout cela explique sans doute que « le temps qu’il fait » est un enjeu permanent de préoccupation des Bretons et un enjeu économique très singulier. Ici, chacun sait que les prévisions nationales sont notoirement insuffisantes pour décrire la complexité des phénomènes. Le temps change certes selon les flux d’ensemble, mais aussi selon les marées, les vallées, l’altitude, l’exposition, les situations d’abri etc. et il existe des confettis climatiques connaissant des réalités extrêmement différentes (ensoleillement, précipitations, etc.). (suite…)

Pourquoi les autoroutes sont gratuites en Bretagne ?

Article de Florent Grouin publié sur Breizhbook

carte-autoroutesLa Bretagne dispose de nombreuses légendes, et une des plus tenaces, que ce soit hors de Bretagne et même en Bretagne, consiste à croire qu’en Bretagne les autoroutes sont gratuites et qu’il n’y a donc pas de péage.

Objet de fierté pour certains Bretons qui pensent qu’il s’agit d’un héritage de la duchesse Anne de Bretagne, objet de jalousie pour certains touristes qui sont persuadés qu’il s’agit d’autoroutes bretonnes gratuites puisque c’est la route qu’ils utilisent pour venir en vacances, la réalité est pourtant beaucoup plus simple. (suite…)

Rennes, cette grenouille qui se prend pour un boeuf

Qui ne connaît pas la fable de la grenouille et du bœuf ? Une fable qui visait avant tout à faire comprendre que chacun devrait accepter à la place qui était la sienne bien entendu, une manière de considérer que l’ascension sociale est une chimère. Mais elle peut avoir une autre grille de lecture, en considérant qu’à vouloir se développer trop vite, on oublie parfois ce que l’on est et surtout d’où l’on vient au risque de ne pas pouvoir tenir.

La grenouille, cela pourrait être la ville de Rennes. Pardon, Rennes Métropole, puisque dorénavant la capitale bretonne a statut de métropole, tout comme Nantes et Brest. Une belle promotion pour cette petite ville qui se rêve place forte européenne. Cela peut choquer mais oui, Rennes est bien une petite ville, à la dimension du continent. Avec ses 206.000 habitants intramuros, elle peut difficilement boxer dans la même catégorie que Munich, Manchester, Valence ou Naples, pour ne même pas parler de la catégorie encore au-dessus. Mais elle y aspire.
En soi, il est difficile de reprocher à des élus d’avoir de l’ambition pour leur territoire. C’est cette ambition qui a fait de Rennes la plus petite ville au monde à posséder son métro, comme le rappelait fort justement Michel Urvoy dans un éditorial chez nos confrères de Ouest-France. Un métro qui a joué un rôle dans le développement récent de la ville en terme démographique et par la même occasion dans son expansion économique.
Rennes attire, c’est certain, la ville est dynamique, agréable, la vie culturelle y est plutôt riche, même si elle a été depuis largement dépassée par ce qui se passe à Nantes, elle reste à taille humaine et propose une variété d’emplois, en particulier des emplois qualifiés, qui manquent bien souvent si cruellement en Bretagne, ce qui pousse nombre de diplômés à quitter la région. (suite…)