C’est la Bretagne qu’on assassine en francisant ses noms de rues

C’est la Bretagne qu’on assassine en francisant ses noms de rues

Les premières « rectifications » de nom de rues remontent à 1789. Elles se poursuivent incessamment depuis. Comme si la culture bretonne n’avait jamais existé. Comme si nous n’avions pas suffisamment de grands personnages locaux pour baptiser nos voies et chaussées. Comme si la mondialisation justifiait de s’y soumettre.

La manipulation patronymique est une spécialité française qui, pour l’essentiel, remonte à la Révolution. On se souviendra effectivement que les Bro Leon et Bro Gerne (Cornouaille) devinrent le Finistère ; que le Bro Sant-Malou, le Bro Zol et le Bro Roazhon se transformèrent en Ille–et-Vilaine ; notons encore le Bro Naoned devenu Loire-Inférieure avant d’évoluer en Loire-Atlantique ; et le Bro Gwened (Pays de Vannes) changé en Morbihan, seul département à recevoir un nom bretonnant ; enfin, plus proche de nous, les Côtes-du-Nord (nom tiré de la traduction littérale bretonne) furent requalifiées Côtes-d’Armor  le 27 février 1990 par la volonté d’un marketing touristique.

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Article de Jérôme Enez-Vriad publié sur le site bretagne-actuelle.com

Une  campagne de financement participatif pour soutenir stal.bzh

Une campagne de financement participatif pour soutenir stal.bzh

STAL.BZH , la langue bretonne dans mon commerce, mon entreprise !

Trouver une entreprise qui utilise la langue bretonne ? Voilà l’objectif de Stal.bzh !
Le site internet et l’application Stal.bzh référenceront les professionnels qui soutiennent ou utilisent la langue bretonne. “Stal” signifie “commerce” en breton.
Le pré-site Stal.bzh a été mis en ligne le 20 février. Les professionnels peuvent d’ores et déjà s’inscrire sur ce pré-site. La version finale de Stal.bzh sera mise en ligne pour le grand public le 8 juin 2019 lors du festival « Gouel Broadel ar Brezhoneg ».

L’association « Mignoned ar Brezhoneg » ( Les ami-e-s de la langue bretonne) travaille depuis deux ans sur le chantier Stal.bzh pour promouvoir la langue bretonne dans l’économie. L’objectif est en effet de développer un projet solide afin que l’outil Stal.bzh vive durant de nombreuses années !

Le projet Stal.bzh bénéficie déjà de soutiens. Il est financé à 50% par le fonds européen Feder pour le développement des pratiques numériques en Bretagne. Stal.bzh est également soutenu par des entreprises mécènes du réseau Produit en Bretagne.

Une  campagne de financement participatif est lancée sur KENGO pour aller au bout du projet.

➡Soutenir le projet sur KENGO.BZH

Le coût global du projet est de 50 000 € mais il manque encore 10 000 € pour boucler le budget et ainsi finaliser le site (5 000 €) et l’application mobile (5000 € sup) qui seront mis à disposition du grand public.

C’est pourquoi l’association lance donc un appel sous forme d’une campagne de financement participatif sur la plateforme KENGO !

Outre les contreparties offertes, l’association étant déclarée d’intérêt général, elle propose également de délivrer des reçus fiscaux pour des dons à partir de 30 € 😀.

Lien Kengo : https://www.kengo.bzh/projet/1711/stalbzh

Stal bzh : une application pour l’économie et la langue bretonne !

Un nouveau site internet et appli mobile est en développement pour référencer les professionnels utilisant la langue bretonne. Il s’agit d’un outil pour trouver les commerces et entreprises qui proposent des services en breton. Le projet permettra aussi de mettre en valeur les initiatives des professionnels en faveur de la langue bretonne.

Un pré-site déjà en ligne pour inscrire les entreprises

Le pré-site STAL.BZH est déjà en ligne : les professionnels peuvent ainsi dès maintenant créer un compte et renseigner une fiche sur leur commerce. Une invitation a par ailleurs été adressée à plus de 1 000 entreprises ayant un lien avec la langue bretonne. Une centaine d’entreprises se sont déjà inscrites à ce jour. On y trouve déjà une grande variété de métiers : designers, agriculteurs, libraires, boulangers, électriciens, artistes…

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Article publié sur le site de l’ABP

Dispak : un nouveau média en ligne pour les brittophones

Dispak : un nouveau média en ligne pour les brittophones

Les médias en ligne sont légion. Les médias en breton sont plus rares, mais ils existent aussi. Mais un média en ligne, uniquement en breton, « cela manquait » pour les fondateurs de Dispak. Au club de la presse de Rennes, ils présentaient aujourd’hui les grandes lignes de leur média.

Aidés d’un projecteur, la conférence de presse commence. Trois femmes et un homme, tous jeunes, nous accueillent. Sont présents le magazine Bremañ, Ouest-France et nous, Le Peuple breton. « Nous proposons un média en langue bretonne sur les thèmes du monde d’aujourd’hui », lance Soazick. Au total, ce sont une quinzaine de brittophones qui travaillent depuis presque un an pour lancer Dispak.

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Article de Gael Briand publié dans Le Peuple Breton