12 Jan 2021 | Actualités
Cette 5ème édition ne fera pas l’impasse sur la COVID. Quelques stations ont malheureusement fermé : The Swenson House, Penn Ar box, 360 possibles, Force 29 du Crédit Agricole, Sodifrance, Nestadio… Mais à l’instar de la ligne 14 du métro parisien, une vingtaine de belles stations ont ouvert dont la station “MakAir”.
Tentons tout de même de faire abstraction de la COVID. Ce qui nous a profondément chagriné, c’est aussi la première tentative de lancement de l’#emojiBZH qui n’a pas connu le succès escompté.
La campagne lancée par l’équipe du .bzh a pourtant connu une forte mobilisation sur les réseaux sociaux et un engouement populaire incroyable. Nous avons tout tenté pour obtenir notre drapeau. En tant que fervent défenseur du projet, nous gardons espoir…
Article de Sébastien Le Corfec
9 Août 2020 | À la une
Les jeunes Bretons ne dédaignent pas les commerces de proximité, et ils ne veulent pas se contenter seulement des grandes surfaces et du commerce en ligne. C’est l’objet de l’étude de Vincent Tual qui vient d’achever ses études à Sciences-Po à Rennes. Un travail mené pour le club de réflexion Bretagne Prospective.
On imagine les jeunes consommateurs rivés à leur écran pour faire leurs achats en ligne. Ce n’est pas faux, mais ils ne délaissent pas, pour autant, les commerces de proximité. Ils y mettent cependant une condition : ces commerces traditionnels doivent travailler leur visibilité numérique, par exemple pour mieux les informer de leurs bonnes affaires, ou simplement détailler ce qu’ils proposent dans leurs magasins.
Pour mener ce travail, Vincent Tual, qui vient juste d’achever ses études à Sciences-Po Rennes, s’est appuyé notamment sur une enquête auprès des jeunes consommateurs bretons, les 18/30 ans.
L’intégralité de l’article
Article de Didier Gourin publié sur ouest-france.fr
14 Juin 2020 | À la une, Actualités
Dans une étude menée par Vincent Tual, Bretagne Prospective a étudié comment le numérique pouvait rendre plus attractifs les commerces et les activités de nos centres. Une façon aussi d’attirer les jeunes à choisir le commerce de proximité.
Le numérique bouleverse profondément notre société et ce n’est qu’un début. Ce processus modifie l’organisation des entreprises, la production des biens et encore l’offre de services. Surtout, il a largement modifié la manière de consommer des particuliers. D’après l’AFNIC, en France, 80% des achats non alimentaires (services, travaux, etc.) débutent par Internet. Les consommateurs sont de plus en plus équipés et connectés. En Bretagne, d’après des données issues d’une enquête menée par Marsouin en 2017, la transition digitale est assimilée différemment par les artisans et les PME. Tout d’abord, plus de trois PME sur quatre disposent d’un site internet. Mais moins d’un artisan sur deux. Concernant la vente sur Internet, les chiffres sont plus faibles. Seuls 5% des TPE et 15% des PME la pratiquent. L’enjeu est donc très fort.
L’objet de cette étude est d’analyser, à travers le prisme du numérique, les facteurs renfonçant les échanges et pouvant influer positivement sur la fréquentation d’un espace de proximité. Les facteurs suivants ont été soulignés :
– l’accessibilité des usagers,
– la mise en valeur de l’espace public,
– la visibilité numérique des commerces,
– l’expérience d’achat proposée.
Le numérique n’est pas l’unique facteur influant sur la qualité de l’expérience client proposée par un espace. Toutefois, sa maîtrise et son usage sont autant d’atouts qui permettent d’intégrer les nouveaux modes de consommation ou encore de renforcer l’attractivité d’un cœur de commune.
Afin d’apporter des éléments de réponses sur les habitudes de consommation des jeunes Bretons, et de déterminer les attentes de ces jeunes vis-à-vis de leurs commerces et services de proximité, une enquête a été menée par Bretagne Prospective en extension de l’étude initiale. 223 Bretons âgés entre 18 et 30 ans ont répondu à un questionnaire, suffisant pour dégager l’essentiel des tendances. Des évidences ont pu être questionnées, des hypothèses confirmées, des éléments prospectifs et d’actions soulevés. Sans pouvoir ici tout détailler, l’enquête prouve une très forte appétence des jeunes pour les commerces de proximité. A l’inverse, pour 66,5% des jeunes Bretons interrogés, leur exposition numérique est insuffisante et ne permet pas concrètement d’accéder aux services locaux. Il existe donc un relais défaillant. A renforcer. A privilégier. De même, si la question de la proximité est souvent envisagée sous l’angle des services de proximité, nos jeunes semblent tout aussi sensibles aux questions de liens, d’accueil, au fait de passer « un bon moment ». Comme si le numérique était espéré comme un lien pour la vie « réelle ». En l’occurrence, l’étude prouve que le commerce de demain semble se construire autour de 4 éléments : Numérique/Rassembleur/Agréable/Durable.
13 Mai 2020 | Actualités
Lorient Agglomération lance un nouvel outil numérique pour faciliter les échanges commerciaux entre les producteurs locaux et professionnels de l’alimentation du territoire à la recherche de produits agricoles : « Le Marché de territoire du Pays de Lorient ».
Face à la situation difficile que nous traversons, cet outil numérique apporte une réponse opérationnelle concrète aux producteurs agricoles locaux et aux professionnels de l’alimentation du territoire.
Réalisée avec l’entreprise Via Terroirs, en collaboration avec la Chambre d’agriculture de Bretagne, cette initiative s’inscrit dans le Projet Alimentaire Territorial (PAT) du Pays de Lorient.
L’intégralité de l’article
Article publié sur lorient-agglo.bzh
7 Mai 2020 | Actualités
En Bretagne, d’après des données issues d’une enquête menée par Marsouin en 2017, la transition digitale est assimilée différemment par les artisans et les PME. Tout d’abord, plus de trois PME sur quatre disposent d’un site internet. Mais moins d’un artisan sur deux. Concernant la vente sur Internet, les chiffres sont plus faibles. Seuls 5% des TPE et 15% des PME la pratiquent. L’enjeu est donc très fort. A l’origine, les raisons expliquant la faible visibilité numérique sont multiples. D’une part, toutes les entreprises ne disposent pas des ressources nécessaires (argent, temps). Et le prix d’un site peut varier de 1 à 100 en fonction du format et de la prestation, cela reste un coût supplémentaire pour l’entreprise alors que rien ne garantit des retombées positives (plus de clients, plus de ventes). D’autre part, la couverture numérique peut être aussi défaillante et fait que le dispositif n’est tout simplement pas possible. Ce qui crée pour lors des injustices. Sans oublier un effet d’âge avec des générations d’entrepreneurs, parfois, intégrant moins l’exposition numérique dans leurs « principes ».
Or, une étude menée actuellement par Bretagne Prospective prouve une très forte appétence des jeunes pour les commerces de proximité. A l’inverse, pour 66,5% des jeunes Bretons interrogés, leur exposition numérique est insuffisante et ne permet pas concrètement d’accéder aux services proposés. Il existe donc un relais défaillant. A renforcer. A privilégier. Les jeunes sont de plus en plus intéressés par le « consommer local ». A l’inverse, le graphique précédent prouve un écart entre cette aspiration et la possibilité effective de nouer un contact.
Or, de nombreux réseaux permettent d’être visibles numériquement et de faire circuler l’information. Ce sont des alternatives peu coûteuses au fameux « site internet », considéré par certains comme nécessaire alors qu’il existe d’autres solutions.
D’une part, on a évoqué des plates-formes de mutualisation (Wiker par exemple) qui permettent de diminuer les coûts fixes tout en apparaissant sur la toile. Une première possibilité est donc moins de se lancer dans la création d’un site personnel ou isolé qui sera peut-être perdu dans les fins fonds du web que de s’inscrire sur des sites collectifs plus fréquentés et avec un coût moindre.
Ensuite, les jeunes nourrissent aussi directement les réseaux (Facebook, Instagram, etc.) et l’importance d’ensemble des internautes et influenceurs est grandissante (les notes par exemple). Les avis de ces derniers interviennent souvent dans le cycle de « pré-achat » ou de « pré-fréquentation » d’un produit ou d’un lieu. Ils jouent un rôle certain dans la fréquentation, le référencement (artisan, hébergement, etc.). Deviennent même parfois incontournables, qu’on le souhaite ou non. Sans forcément investir (parfois lourdement) sur un site, il existe pour les entreprises des possibilités directes ou indirectes d’être présents. Dans tous les cas cette présence est cruciale, permet d’agir sur la dimension servicielle, relationnelle, l’image. Par exemple en motivant les échanges digitaux, en renforçant la proximité avec le client, ou bien en diffusant au bon moment et au bon endroit le contenu pertinent.
Ces nouvelles stratégies ne sont pas forcément simples. Que faut-il choisir ? Un site isolé ? Une plate-forme collective ? Un jeu complexe d’interférence, très souvent profitable, avec les réseaux sociaux ? La solution n’est sans doute pas univoque. A l’inverse, dans tous les cas, les enjeux d’informations et de formations apparaissent essentiels.
Ces nouvelles stratégies ne sont pas forcément simples. Que faut-il choisir ? Un site isolé ? Une plate-forme collective ? Un jeu complexe d’interférence, très souvent profitable, avec les réseaux sociaux ? La solution n’est sans doute pas univoque. A l’inverse, dans tous les cas, les enjeux d’informations et de formations apparaissent essentiels.
Exemple de Lorient : opération « Mon centre-ville connecté »
En septembre 2018, la première opération « Mon centre-ville connecté » a été réalisée à Lorient. Cette initiative nous semble intéressante car le but était de sensibiliser les commerçants du centre aux outils numériques qui de toute façon existent, de leur présenter la gamme disponible et de les accompagner dans les transitions. Sur le fond, à eux bien sûr de choisir. A l’inverse, il leur était proposé l’éventail des possibilités souvent plus larges qu’envisagées. C’est une vraie stratégie. L’opération fut co-organisée par la Ville de Lorient, l’Union commerciale Lorient Compagnie des commerces, et la CCI du Morbihan. Elle a été soutenue financièrement par des partenaires financiers (Banque des territoires, la Région, autres banques). Et la C.C.I proposait aux commerçants qui le souhaitaient de poursuivre par la suite l’aventure, à participer à des ateliers numériques afin d’agir de façon opérationnelle. Plusieurs innovations ont été proposées aux commerçants. Suite à cet événement, certaines boutiques de Lorient ont investi dans un site vitrine, d’autres ont choisi de rejoindre une plateforme web, d’autres se sont intéressées aux réseaux sociaux.
Ainsi, il n’existe pas, bien sûr, une solution magique pour apparaître d’un bond sur la toile. Travailler l’image. Assurer plus largement sa notoriété, être présent, réactif. A l’inverse, encouragé par la crise actuelle, le basculement vers le numérique est si important que des opérations similaires peuvent être encouragées. La couverture numérique devient indispensable et il devient difficile de négliger ces enjeux d’information de formations. Ces opérations favorisent la compréhension des outils numériques, motivent le dialogue entre acteurs d’un même territoire (commerces, start-up bien sûr mais aussi activités artisanales, relations clients, etc.). Or, le dialogue est essentiel pour renforcer le lien générationnel, les achats de proximité souhaités, résoudre certaines fractures, accélérer la transition numérique et encourager l’émergence de nouvelles collaborations.
Vincent Tual