La Bretagne face au défi des résidences secondaires

« Les indépendantistes bretons en guerre contre les résidences secondaires ! ». Depuis quelques semaines, la presse nationale consacre quelques titres ronflants à la campagne lancée par les militants de l’association bretonne indépendantiste Dispac’h (révolte de breton) qui ne consiste pourtant qu’en placardage d’affiches avec le slogan « Résidence secondaires. Villages en ruines, jeunesse en exil ». Comme slogan guerrier, on a quand même fait plus virulent.

Mais l’association soulève une vraie question puisque si l’on fait exception de la Corse et de ses 37 % de résidences secondaires, la Bretagne est la première région continentale avec un taux de 13 % devant Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côtes-d’Azur avec environ 10,5 % chacune. Il est vrai que la péninsule armoricaine a le plus long littoral de France en raison de son découpage en dentelle qui augmente singulièrement le kilométrage disponible, auquel s’ajoutent des petites mers intérieures comme le Golfe du Morbihan, la rade de Brest ou le baie de Douarnenez. Ça en fait des kilomètres !

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Article de René Pérez publié sur bretagne-bretons.fr