Célib, s’il te plaît reviens … tu nous manques !

Célib, s’il te plaît reviens … tu nous manques !

Non, ce cri du coeur n’est pas destiné à une femme bien aimée que nous aurions perdue de vue depuis trop longtemps.
Mais au Comité d’Étude et de Liaison des Intérêts Bretons. Que les plus jeunes d’entre nous n’ont pas connu.
Le CÉLIB est né le 22 Juillet 1950 d’une idée de trois personnalités bretonnes fortes de cette époque : René PLEVEN, Joseph MARTRAY et Joseph HALLEGUEN. Le premier est un centriste, Résistant durant la seconde guerre mondiale, puis ministre de la république. Puis le second fut un autonomiste breton convaincu. Enfin le troisième fut également Résistant, Maire de Kemper et député.

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Article de Rémy Penneg sur le site nhu.bzh

Alex Salmond : le Brexit conduit l’Écosse vers l’indépendance

Alex Salmond : le Brexit conduit l’Écosse vers l’indépendance

[ABP] Quelles sont les perspectives de l’indépendance de l’Ecosse face au Brexit ou à la chute des cours du pétrole ?

[Alex Salmond] Prenons ces choses une à une. Les cours du pétrole montent et descendent. Au moins 50 pays ont une importante source de revenu avec le pétrole et que les prix montent ou descendent n’est pas si important que ça. La question principale est l’Europe. L’Écosse a été une nation européenne depuis 1000 ans. Un collègue qui faisait une présentation à un colloque d’histoire a rappelé que la première chose que fit Wallace après sa victoire à Stirling Bridge en 1297 fut d’écrire à la Ligue hanséatique basée à Lubeck pour lui signifier qu’il y avait un changement et que les Écossais étaient à nouveau au contrôle. La Ligue hanséatique était l’équivalent médiéval du Marché Commun. La force de l’indépendance écossaise a toujours été dans un contexte européen avec par exemple des relations entre la France et l’Écosse et même entre l’Ecosse et la Bretagne. Retirer l’Ecosse de ses racines européennes comme le propose le Brexit est un problème très sérieux. Le Brexit va amener la question de l’indépendance de l’Ecosse plus tôt que prévu.

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Interview réalisée par Philippe Argouarch, publiée sur ABP

« On peut devenir Breton si on aime la Bretagne »

« On peut devenir Breton si on aime la Bretagne »

Pour Ronan Le Coadic, sociologue, l’identité finistérienne se nourrit du « droit du cœur », du sentiment minoritaire et d’un certain art de vivre. Entretien.

Que pouvez-vous dire à propos de Bénodet, Quimper, Douarnenez et Concarneau ?

– La région que vous évoquez appartient à la Cornouaille, pays historique de Bretagne dont les habitants étaient jadis célèbres pour leur « brusquerie », si l’on en croit une ancienne expression en langue bretonne : Rust evel ur C’hernevad, « Brusque comme un Cornouaillais ».

Par la suite ils acquirent la réputation d’aimer la fête, d’être bons musiciens et danseurs. La partie littorale porte l’empreinte de l’économie de la pêche et des conserveries. Un milieu rude, marqué par de vastes conflits sociaux. Rappelons la grève des penn sardin, ouvrières des conserveries de Douarnenez en 1924, qui fit céder un patronat déterminé et brutal, ou le conflit de la pêche de 1994, qui aboutit à l’incendie du Parlement de Bretagne, à Rennes.

Interview réalisée par Anne Crignon dans le Nouvel Observateur

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