Bretagne : révolutionner les filières, inventer de nouvelles solidarités

Bretagne : révolutionner les filières, inventer de nouvelles solidarités

Fière de son particularisme, tournée vers l’océan, la Bretagne n’a pas changé de périmètre dans la réforme territoriale. Défendant une identité positive et ouverte, elle avance ses pions en travaillant en réseau et en innovant tous azimuts.

Son dynamisme est un atout. En 2017, la croissance de la Bretagne a caracolé à 2,4%, contre 1,6% au niveau national, et son taux de chômage est descendu à 7,4% (8,6% en France), au plus bas depuis 2011. Pour autant, le maintien de son périmètre à quatre départements, après la réforme territoriale de 2015, pousse la Région à élever ses objectifs pour faire la différence, voire à jouer la rupture dans certains domaines afin d’accroître son attractivité.

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Article de Pascale Paoli-Lebailly publié sur latribune.fr

Spectaculaires reprend son indépendance

Spectaculaires reprend son indépendance

L’entreprise de spectacles d’illuminations de Saint-Thurial, près de Rennes, vient de racheter la part majoritaire de son actionnaire pour reprendre son indépendance financière et artistique. Entretien avec Benoît Quéro, fondateur et président de l’entreprise Spectaculaires, Allumeurs d’images.

Comment a évolué Spectaculaires depuis 30 ans ?

À la naissance de Spectaculaires, en 1987, on était 18 associés, tous amis. Puis l’entreprise s’est musclée dans son offre et son équipe. En 2011, on avait besoin d’être un peu plus crédibles face aux banques, à un moment où on avait besoin d’investir. Nous avons alors réussi à faire entrer le groupe Dushow dans notre capital. Mais aujourd’hui, Dushow est en train de devenir le premier actionnaire français voire européen de prestation de spectacles (concerts, défilés de mode…).

C’est ce qui vous a donné envie de redevenir actionnaire majoritaire de l’entreprise ?

L’idée que nous dépendions d’un groupe qui n’a plus les mêmes objectifs que nous, avec des velléités de croissance à deux chiffres et de capitalisme, ne convenait plus.

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Article de Virginie Enée publié dans Ouest-France

La loi Élan détricote la loi Littoral

Loi Élan, comme « Évolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique ».
Ce projet de loi tant décrié a déjà été adopté par l’Assemblée et le Sénat français à Paris. Ce 19 Septembre dernier la loi Élan était devant la Commission mixte paritaire.
Cette loi est l’attaque la plus sérieuse et la plus calamiteuse depuis 1986 portée à la Loi Littoral.
Cette loi Élan réécrit tout bonnement le principe d’extension en continuité de l’urbanisation sur les littoraux et dans les villages. Concrètement, il serait dorénavant possible de construire dans certaines zones jusqu’alors épargnées, protégées. Bien sûr, Élan prévoit quelques sécurités, mais comme pour le glyphosate, il existera des dérogations. Ainsi que la possibilité d’option pour « une procédure de modification simplifiée » à valider en commission mixte paritaire.

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Article de Rémy Penneg paru sur nhu.bzh

Emploi : une antenne Femmes de Bretagne se lance à Châteaubriant

Emploi : une antenne Femmes de Bretagne se lance à Châteaubriant

Femmes de Bretagne est un réseau collaboratif au service de l’entrepreneuriat féminin. Une antenne va ouvrir à Châteaubriant (Loire-Atlantique).

Ce réseau collaboratif, nommé Femmes de Bretagne, est basé sur la solidarité, l’entraide et la bienveillance. Il a pour ambition de permettre aux femmes de créer et de développer leur entreprise, de dynamiser le territoire et de favoriser la création d’emploi.

Stéphanie Leprêtre, adhérente depuis cinq mois dans le réseau du Pays de la Roche aux Fées, a porté la première réunion de lancement à Châteaubriant (Loire-Atlantique). Une quinzaine de femmes avaient répondu présentes avec le soutien d’Agnès Bourguignon, de Nantes.

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Article publié dans L’Eclaireur

Immobilier. La double fracture bretonne

L’immobilier en Bretagne présente de singuliers contrastes. C’est ce qui ressort des chiffres fournis par l’association des notaires bretons (cinq départements) qui vient de détailler l’évolution des prix de vente. La première tendance marquée est l’accentuation du fossé entre les métropoles, comme Nantes et Rennes, et certains secteurs ruraux. D’un côté, une pression de plus en plus forte qui fait grimper les prix dans ces villes économiquement très dynamiques et dopées par les nouvelles liaisons de TGV. De l’autre, des zones rurales où la désertification entamée de longue date est accentuée par la disparition progressive de certains services publics. Le constat vaut aussi pour certaines villes moyennes dont l’immobilier s’est dégradé ces dernières années. En une année, on peut enregistrer des baisses moyennes pouvant aller jusqu’à 10 ou 15 % dans certaines zones rurales, des chiffres diamétralement opposés aux hausses enregistrées dans les deux principales métropoles de l’ouest.

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Article de René Perez publié sur bretagne-bretons.fr