TOWT et le retour des voiliers dans le fret

TOWT et le retour des voiliers dans le fret

En 1979, le bateau Sea Valiant se posait en baie de Douarnenez pour des réparations, suite à des défauts techniques. Lors des manipulations, on perce accidentellement une des soutes à combustibles. Au total, ce sont 30 tonnes de fioul lourd qui se déversent sur la côte bretonne. La Bretagne a été marquée à plusieurs reprises par des accidents écologiques semblables, à l’instar de l’Amoco Cadiz ou de l’Erika. Plus de trente ans après l’incident du Sea Valiant, une entreprise de fret maritime soucieuse des enjeux écologiques se crée dans cette même baie de Douarnenez. Il s’agit de TOWT (pour Trans Oceanic Wind Transport). (suite…)

Formation en octobre : Sensibiliser – Présenter – Découvrir la matière culturelle de Bretagne

Bretagne Culture Diversité propose les 11 et 12 octobre 2021 à la Maison Pour Tous de Kervénanec (2 Rue Maurice Thorez) à Lorient une formation intitulée : Sensibiliser – Présenter – Découvrir la matière culturelle de Bretagne (2 journées). L’objectif de ces deux journées est de faire découvrir la matière culturelle de Bretagne et d’outiller les animateurs et animatrices dans l’organisation de leurs futures séances.

La suite de l’information

Lldc Algae : la plus grande ferme de micro algues d’Europe est à Plouguenast (22)

Lldc Algae : la plus grande ferme de micro algues d’Europe est à Plouguenast (22)

Fils de maraîcher nantais, René-Jean Guillard, créateur de LLDC ALGAE, a vécu 20 ans en Chine.

En 2008, l’Oréal demande à l’une de ses entreprises chinoises de remplacer l’huile de palme dans les cosmétiques. La chlorelle s’impose d’elle-même.

L’idée vient alors de trouver une région dans le monde pour développer le concept Algae, région capable à la fois d’approvisionner l’unité de méthanisation génératrice d’énergie et de représenter un bassin de consommation. C’est le centre Bretagne, plus précisément le pays de Loudéac qui est choisi sans a priori sur la mauvaise image des algues considérées comme une pollution en Bretagne ! (suite…)

La nouvelle messagerie bretonne Treebal

En janvier dernier WhattsApp annonçait de nouvelles conditions d’utilisation, partageant un grand nombre de données avec Facebook, comme le nom, le numéro de téléphone ou encore l’adresse IP. Suite aux indignations des utilisateurs, le milliardaire Elon Musk répondit simplement « Use Signal » (« utilisez Signal »), faisant référence à la messagerie cryptée. En effet, si faire usage d’une messagerie cryptée vous faisait passer pour quelqu’un de suspicieux il y a encore quelques années, l’idée devient de plus en plus acceptable. Il y a une prise de conscience d’une partie des utilisateurs d’internet, que la maîtrise de l’usage de ses données personnelles est cruciale. Par ailleurs les acteurs historiques des messageries instantanées ( Messenger, WhattsApp, Signal etc), tous sont américains. Il existe peu de solutions de messagerie sur le vieux continent. Mais l’une d’entre elles, n’est pas seulement européenne, mais aussi bretonne, il s’agit de Treebal.

Située à Saint-Grégoire, la société Dolmen propose via la solution de messagerie Treebal, une application qui protège les données personnelles des utilisateurs. Cette application  fonctionne avec un système de  chiffrement de bout en bout. Cela signifie qu’il est impossible de déchiffrer le message lors de son trajet. La promesse de Treebal  est d’assurer à ses utilisateurs que : « les messages que vous échangez sont chiffrés de bout en bout et vos données restent vos données. Pas de partage, location ou revente de vos informations personnelles. »

Par ailleurs Treebal propose une solution en accord avec les attentes actuelles des utilisateurs pour un usage éco-responsable du numérique. En effet Treebal a intégré la dimension environnementale à toutes les étapes de sa conception et de sa réalisation. Les choix fonctionnels et technologiques répondent à un objectif de sobriété numérique. Concrètement, Treebal propose de planter des arbres au prorata du nombre de messages envoyés sur l’application et des revenus générés par l’entreprise. La moitié des revenus est consacrée à la reforestation. Ce système vertueux fonctionne déjà sur des moteurs de recherche comme Ecosia mais cela est nouveau  pour une messagerie. Parmi les forêts concernées, on trouve la forêt du Faouët, dans le Morbihan.  Quand les enjeux écologiques locaux rencontrent les enjeux de l’innovation numérique.

Atout non négligeable, Treebal annonce être disponible en huit langues dont le… breton. « Le local fait partie des valeurs de l’entreprise », explique David Godest (PDG de Dolmen à Rennes) . Il ajoute « C’est tout naturellement que nous avons répondu positivement aux Bretons désireux de faire vivre cette langue régionale à travers Treebal. Le digital a un rôle à jouer dans la sauvegarde de la culture locale. Une messagerie est un excellent moyen de diffuser cette culture et de la faire connaître ».

En plus de planter des arbres, si une solution de messagerie permet de semer la langue bretonne c’est qu’un usage numérique responsable peut contribuer à la culture bretonne.