L’ABEA embarque les entreprises agroalimentaires bretonnes vers l’usine du futur

L’ABEA embarque les entreprises agroalimentaires bretonnes vers l’usine du futur

Usine du Futur, technologies 4.0, Cobots, IA, IoT, MES, GMAO, analyse prédictive, bigdata… Il est parfois difficile de se retrouver dans tous ces termes et de cerner comment et pourquoi les intégrer. Pourtant, pour rester compétitif et garder un temps d’avance, il est aujourd’hui essentiel de comprendre comment ces technologies peuvent prendre leur place dans les projets concrets et rentables d’une TPE-PME et répondre aux différents enjeux, notamment celui de la performance industrielle. Dans ce contexte, l’ABEA propose à 15 entreprises bretonnes le programme collectif Breizh Fab : « Destination Usine 4.0 ».

A l’heure de la transition digitale, il est parfois difficile de se retrouver dans l’éventail des nouvelles technologies pour des structures industrielles, notamment pour les TPE-PME. IoT (Internet of Things), Intelligence Artificielle, robot ou cobot, big data… Les nouvelles technologies, parfois appelées technologies de l’usine 4.0 ou de l’usine du futur, se sont largement développées ces dernières années. Elles représentent de formidables opportunités pour garantir les performances industrielles d’entreprises de toutes tailles en les faisant entrer dans l’ère digitale. (suite…)

Plus que quelques jours pour répondre au questionnaire sur le sentiment d’appartenance en Loire-Atlantique !

Si vous êtes résidents du 44, n’hésitez pas à répondre au questionnaire sur le sentiment d’appartenance en Loire-Atlantique ! Le questionnaire ferme dimanche prochain !

 

Mard oc’h annezad e 44, na dermit ket da respont d’ar c’houlennaoueg a-zivout ar santad perzhouriezh e Liger-Atlantel ! Ar c’houlennaoueg a serro disul !

 

Goulennaoueg a-zivout ar santad perzhouriezh e Breizh e Liger-Atlantel / Questionnaire sur le sentiment d’appartenance à la Bretagne en Loire-Atlantique (dragnsurvey.com)

 

La Loire-Atlantique est-elle culturellement en Bretagne ?

Lorsque le débat « Nantes est-elle en Bretagne ? » arrive au coin d’une conversation, les interlocuteurs ont tendance à émettre des arguments très factuels, et difficilement contestables. Non, la Loire-Atlantique n’est pas administrativement en Bretagne. Oui, elle l’est historiquement. Cependant la question de la culture ne vient pas d’emblée. Plus complexe, moins factuelle, dont les arguments nécessiteraient de la nuance. Pourtant la question mérite d’être posée, sommes-nous en droit de considérer la Loire-Atlantique comme culturellement bretonne ?

 

Rappelons d’abord que ce qui nous entoure en Loire-Atlantique rappelle rapidement que le territoire fut un jour en Bretagne. Tout ce qui relève du patrimoine ne trompe pas : les Marches de Bretagne, le château des ducs de Bretagne, la Chambre des comptes de Bretagne. Mentionnons aussi la toponymie brittophone dans le pays de Guérande, ainsi que les communes « de Bretagne » comme Fay ou Temple. On retrouve aussi beaucoup de noms de famille bretons dans les 300 noms les plus courants de la Loire-Atlantique : Allaire, Briand, Guiheneuf, Hervé, Hervouet, Hervy, Le Goff, Jouan, Legal, Lehuédé, Mainguy, Rio. Quiconque souhaite trouver des traces d’un passé breton dans le département n’a qu’à se pencher pour en trouver.

 

Au-delà du patrimoine, on trouve la Bretagne dans ce qu’elle a de revendicatif. C’est le cas du Gwenn ha du par exemple. En effet, le drapeau breton est présent partout en Loire-Atlantique : mairies, habitations, manifestations, plaques d’immatriculation, façades de commerce, cartes postales etc… La présence de ce drapeau est cohérente, une des bandes blanches du drapeau représentant l’évêché de Nantes. Dans la même idée, on trouve nombre de communes qui présente le nom de leur ville en bilingue français/breton, à l’image de Nantes. Il y a une volonté d’affirmer la Loire-Atlantique comme bretonne, en y rendant visibles les symboles de la Bretagne.

 

A côté du patrimoine et de ce qui relève du symbole, il y a la vie quotidienne. C’est peut-être là qu’est le fond de la confusion. Des éléments relient clairement la Loire-Atlantique à la culture bretonne. On trouve 6 000 locuteurs brittophones sur le territoire. Le gallo persiste aussi dans certaines parties, avec 14% de personnes sachant le parler dans le canton de Châteaubriant-Ancenis. Un nombre non-négligeable de bagadoù et de cercles celtiques existe aussi dans le département. Mais l’habitant de Loire-Atlantique trouvera peu de culture bretonne dans son quotidien. Partageant le même mode de vie et les mêmes références que dans le reste de la France, voire de l’Occident. Les loisirs, les centres d’intérêt, la façon de consommer, de s’habiller, de s’exprimer, le rapport à la nature, à la spiritualité, tout cela se standardise, laissant moins de place à la culture bretonne. Tout cela amène un grand bouleversement dans notre rapport à la culture. Il y a cent ans on était breton avant d’être occidental, aujourd’hui on tend vers la sentence opposée, voilà la profonde confusion. Cette perturbation s’applique à tous les départements bretons, à des degrés différents. Ainsi un finistérien a peut-être plus de chance de côtoyer la culture bretonne dans son quotidien mais la Loire-Atlantique n’est probablement pas « moins bretonne » que l’Ille-et-Villaine d’un point de vue culturel.

 

Le patrimoine de Loire-Atlantique reste breton, et il faudrait détruire les châteaux et modifier la toponymie pour changer cela. La revendication bretonne, par ses symboles, rappelle chaque instant que la majorité des habitants de Loire-Atlantique se sent toujours bretonne. Si la « question bretonne » demeure une question, c’est qu’il y a une confusion culturelle. La Loire-Atlantique reste culturellement en Bretagne, du moins autant qu’on peut l’être dans un monde globalisé. La culture bretonne semble si petite face à l’immensité de la globalisation, pourtant elle est bien là.

 

 

Ha breizhat eo Liger-Atlantel ez sevenadurel ?

Pa erru an tabut “E Breizh emañ Naoned ?” e korn ur gaozeadenn, an daou gendivizer zo techet da ezteurel arguzennoù devoudel, diaes da enebiñ outo. Ket, Liger-Atlantel n’emañ ket e Breizh ez amaezhel. Ya, ez istorel ez eo. Hogen argraf ar sevenadur ne deu ket diouzhtu. Luzietoc’h, nebeutoc’h devoudel, gant arguzennoù a emplegfe bezañ arlivet. Koulskoude ar goulenn a zellez da vezañ savet, hag ar gwir hon eus da zesellout Liger-Atlantel evel breizhat ez sevenadurel ?

 

Ar pezh hor gronn e Liger-Atlantel a zegas soñj prim a-walc’h eo bet an tiriad e Breizh un deiz bennak. Tout ar pezh a sell ouzh ar glad na douell ket : Marzhoù Breizh, Kastell Duged Breizh, Kambr kontoù Breizh. Al lec’hanvouriezh vrezhonek e Bro-Wenrann a c’heller menegiñ ivez, hag ar c’humunioù “de Bretagne” evel e Faouell pe e Templ. Anvioù familh breizhat a gaver kalz en 300 anv poblekañ e Liger-Atlantel  : Allaire, Briand, Guiheneuf, Hervé, Hervouet, Hervy, Le Goff, Jouan, Legal, Lehuédé, Mainguy, Rio. An neb a c’hoanta kavout roudoù un amzer dremenet vreizhat en departamant n’en deus nemet da stouiñ evit o c’havout.

 

Ouzhpenn ar glad, e kaver Breizh er pezh he deus an arc’haduriekañ. Gwir eo evit ar Gwenn ha du da skouer. Banniel Breizh zo amañ e pep lec’h e Liger-Atlantel : tiez-kêr, annezioù, diskeladegoù, plakennoù marilh, tal a-raok ar c’henwerzhoù, kartennoù post h.a… Bezañs ar banniel-mañ zo poellek, eskopti Naoned a vez aroueziet gant unan eus bandennoù gwenn ar banniel. Gant an hevelep mennozh, kavet e vez ur bern kumunioù a ginnig anv o c’hêr e divyezhek galleg/brezhoneg, Naoned da skouer. Ur c’hoant da embann ul Liger-Atlantel breizhat zo, o lakaat arouezioù Breizh hewel.

 

E maez ar glad hag ar pezh a glot gant an arouez, e vez ar vuhez pemdeziek. Amañ emañ deun an digompren. Elfennoù ‘zo a liamm war-eeun Liger-Atlantel gant sevenadur Breizh. 6 000 brezhoneger zo war an tiriad. Derc’hel a ra ar gallaoueg e lodennoù ‘zo, gant 14% a dud o c’houzout e gomz e kanton Kastellbriant-Ankeniz. Un niver bras a-walc’h a vagadoù hag a gelc’hioù keltiek a vez ivez en departamant. Annezad Liger-Atlantel na gavo ket kalz a sevenadur breizhat en e vuhez pemdeziek avat. An hevelep doare bevañ hag an hevelep daveoù ha peurest Frañs pe zoken ar C’hornog. Ar goaroù, an deurioù, an doare da veveziñ, da wiskañ, da gomz, an darempred d’an natur, d’ar speredelezh, peptra vez skoueriekaet, o leuskel nebeutoc’h a blas d’ar sevenadur breizhat. Un trefu bras vez degaset en hon darempred d’ar sevenadur eta. Kant bloaz ‘zo e oamp Breizhad a-raok bezañ Kornogad, eilpennet eo bet an traoù abaoe, setu ar strafuilh don. An trubuilh-se a vez adkavet e holl zepartamantoù Breizh, gant liveoù disheñvel. Un annezad eus Penn-ar-bed en deus marteze muioc’h a chañsoù da gejañ gant ar sevenadur breizhat en e vuhez pemdeziek eta, met Liger-Atlantel n’eo ket “nebeutoc’h breizhat” eget Il-ha-Gwilun ez sevenadurel.

 

Breizhat e chom ar glad e Liger-Atlantel, ha ret e vefe distruj ar c’hestell hag erlec’hiañ al lec’hanvouriezh a-benn cheñch se. An arc’hadur breizhat, dre e arouezioù, a zegas da soñj en em sant Breizhad brasañ niver annezidi Liger-Atlantel. Mar chom “an argraf breizhat” un argraf, an trefuilh sevenadurel zo e kaoz. Breizhat e chom Liger-Atlantel ez sevenadurel, kement a ma c’heller chom en ur bed bloc’helaet. Ar sevenadur breizhat a seblant bezañ ken bihan da geñver meurded ar bloc’heladur, neoazh amañ emañ.

 

Ismael Morvan

 

N’hésitez pas à répondre à ce court questionnaire sur le sentiment breton en Loire-Atlantique : https://form.dragnsurvey.com/survey/r/1c5d4eb1

100 000 adresses mail affichent le .bzh

L’extension internet .bzh continue à séduire des entreprises, des collectivités, des associations et des particuliers. Portée par une bonne dynamique, elle a franchi le cap des 100 000 adresses adossées au .bzh, lancé en 2014, avec l’assentiment  de l’organisme de référence, l’ICANN,  régulateur de la Toile.
« Avec les périodes successives de confinement et l’essor de la vente en ligne, de nombreuses entreprises n’ont pas eu d’autre choix que de créer des sites marchands. Et avec ce développement du e-commerce, nombre de dirigeants et de créateurs d’entreprise ont trouvé opportun de coller le .bzh et plus globalement la Bretagne à l’identité de leur établissement, de leur marque », assure David Lesvenan, président de l’association .bzh, implantée à Quimper.

L’intégralité de l’article

Article de Stéphane Le Tyrant publié sur actu.fr

Les départements bretons en jeux de société

Les départements bretons en jeux de société

Les jeux Bordier étendent leur gamme de jeux de société. Bientôt, les Côtes d’Armor, l’Ille-et-Vilaine, le Morbihan, la Loire-Atlantique et le Finistère disposeront d’une boîte qui leur sera intégralement consacrée.

Voici arrivés les prototypes des boîtes de jeu. A découvrir dans les grandes surfaces, librairies, magasins de jeux de Bretagne dès octobre !

Histoire, légendes, célébrités, sports, actualités, langues gallèse et bretonne, faune, flore, festivals, questions insolites, mais encore charades, mimes, devinettes, questions amusantes ou de rapidité, questions pour les enfants, photos couleurs, etc…

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