24 Nov 2020 | Actualités
Près d’un tiers des exploitations seront à reprendre dans les sept années qui viennent. La fédération bretonne de l’agriculture biologique lance une campagne de communication pour déterrer les préjugés et faire germer les envies.
Hasard du calendrier, au moment où un documentaire diffusé par France 5 accuse l’agriculture intensive d’avoir « sacrifié » la Bretagne, suscitant de vives critiques, la campagne de communication, lancée par la Fédération régionale de l’agriculture biologique (Frab), avance une image souriante de l’élevage, clairement destinée à susciter des vocations. Photos de jeunes gens qui font du jogging, de la rando ou du kayak, entre poulailler et troupeau : la filière bio veut battre en brèche les clichés.
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Article de Serge Poirot publié sur ouest-france.fr
21 Nov 2020 | Actualités
En 2018, nous vous avions parlé de l’association quimpéroise Dizale spécialisée dans le doublage cinématographique en breton. Et bien il y a du nouveau depuis cette année ! Le site Breizhvod développé en 2012 et appartenant à l’association, fait peau neuve en se donnant un nouveau style visuel sur sa page d’accueil. Parmi les nouveautés, il faut signaler la possibilité de pouvoir naviguer sur le site en breton, anglais et français. Il est également possible de trier ses recherches par langue de sous-titrage afin de naviguer sur le site selon ses envies. Cette option a notamment été mise en place pour les personnes bretonnantes mais non francophones. Il faut dire que le doublage breton attire beaucoup d’étrangers, qu’ils se trouvent aux Etats-Unis, en Angleterre ou bien même au Japon. Grâce à son nouveau moteur de recherche, Breizhvod propose un choix de programmes selon le niveau de breton, selon l’âge, avec ou sans sous-titres dans certains cas… L’homologue américain Netflix n’a qu’à bien se tenir !
Le site, géré par l’association qui compte aujourd’hui 3 salariés, peut se vanter d’attirer un public large et varié, désireux de contenus divers. Effectivement, il regroupe à la fois des productions doublées en breton et certaines en versions originales en breton. 500 heures de contenu, et 350 de doublage en breton/gallo.
L’association, présidée par Yann Rivallain, avait lancé cet été sur les chaînes bretonnes (Tébéo, TébéSud, TVR et Brezhoweb), la série galloise « Deian et Loli », qui avait remporté un franc succès.
Le premier confinement avait été une aubaine pour le site qui avait recensé sur la période d’avril et mai, un abonnement tous les jours. Interrogée, Marie-Laure Breton, chargée de la communication chez Dizale, nous a confirmé que ce pic d’abonnements au premier confinement était notamment dû au fait que les écoles étaient fermées, mais pas uniquement. Pour les parents peu bretonnants, le site Breizhvod a été un véritable coup de pouce dans le maintien de l’apprentissage du breton ou du gallo. Pourtant, bien que les élèves puissent aller en cours lors du deuxième confinement, la demande ne faiblit pas ! Pour Marie-Laure, la refonte du site permet de maintenir la dynamique engagée lors du premier confinement, car le site correspond davantage aux attentes des utilisateurs.
Par ailleurs, l’activité de Dizale ne ralentit pas et s’adapte aux mesures barrières mises en place. Entre doublage et mixage, les activités ne changent pas dans le fond, mais plutôt dans la forme, avec une logistique plus complexe d’organisation des doublages notamment.
Marie-Laure Breton nous a aussi confié quelques informations sur les futurs projets de l’association : « Diffusée dans sa langue d’origine et sous-titrée en breton, la série galloise ‘Byw Celwydd – Living a Lie’ sera prochainement disponible sur Breizhvod en exclusivité. ». En attendant, de beaux programmes vous attendent sur le site. Qui sait, ce deuxième confinement sera-t-il l’occasion pour certains de se (re)mettre ou de continuer à regarder davantage de contenu vidéo en breton ou en gallo… ?
Camille Le Strat, Bretagne Prospective
19 Nov 2020 | À la une
Le tout nouveau réseau social bev.bzh permet à celles et ceux qui parlent breton de se retrouver pour partager un séjour chez l’habitant, un covoiturage, un repas ou une soirée jeux. Et faire de la langue bretonne la langue du quotidien.
David Le Roux, enseignant en traduction à l’université de Rennes 2 (Ille-et-Vilaine), est le créateur de la plateforme bev.bzh. Le réseau social invite les brittophones à parler breton chez eux ou ailleurs, au cours d’un séjour chez l’habitant, d’un repas, d’une soirée jeux ou d’autres activités.
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Article de Nelly Cloarec paru sur ouest-france.fr
18 Nov 2020 | Actualités
« La vieille ? c’est plein d’arêtes ! Le congre ? Juste bon pour la soupe !… » Les ligneurs bretons entendent tordre le cou aux préjugés sur certains poissons mal-aimés ou « oubliés » des consommateurs avec une campagne vantant leurs qualités gustatives.
Avec cette campagne, lancée en début de semaine et intitulée « Non au délit de sale gueule ! », l’association des ligneurs de la pointe Bretagne entend « faire tomber les préjugés et inciter les consommateurs à diversifier leurs choix en matière de poisson ».
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Article publié sur france3bretagne
17 Nov 2020 | À la une
Installés à Briec (29), Laura Salaün et Olivier Briand ont lancé il y a deux ans (2018) leurs premières briques de lait de jument bio. Tous les deux, ils réalisent un défi osé et ambitieux : en France il n’existe qu’une vingtaine de laiteries à base de lait de jument et la Jumenterie de Cornouaille vient rejoindre les deux autres fermes de lait de jument en Bretagne (dans le Morbihan et les Côtes-d’Armor). A la différence des autres jumenteries, celle-ci est totalement biologique.
Fiers de leurs racines bretonnes et familiales, les deux jeunes actifs produisent un lait 100% breton, sur des terres biologiques bretonnes, avec des juments de trait bretonnes. Le couple déjà ambitieux, a vu encore plus grand. En effet, ils se sont récemment lancé un nouveau défi : réaliser des cosmétiques biologiques à partir de lait de jument. Un pari certain, à l’avenir encourageant. Déjà disponibles sur leur site internet, les cosmétiques du nom breton Dimezell, traduisez « demoiselle », sont aussi disponibles dans plusieurs magasins biologiques en Bretagne dans le Finistère, mais également à Rennes ou à Fougères. La laiterie familiale bretonne n’a pas fini de faire parler d’elle, d’autant plus qu’Olivier Briand nous a confié que ses cosmétiques s’exportaient à l’étranger en Espagne et même… à Taïwan ! Toujours avide de nouveautés, l’entreprise se donne comme prochain défi de concevoir un shampooing solide.
Camille Le Strat, Bretagne Prospective