Sea tech week : des bioressources marines tournées vers la santé

Sea tech week : des bioressources marines tournées vers la santé

Et si le métabolisme de l’huître creuse offrait des pistes afin de lutter contre le développement des cellules cancéreuses ? Une équipe du laboratoire de physiologie des invertébrés marins de l’Ifremer travaille le sujet depuis moins d’un an. « L’huître creuse utilise des mécanismes qui miment le mode de fonctionnement d’une cellule cancéreuse », résume Charlotte Corporeau qui a déjà obtenu le soutien de la fondation ARC afin de démarrer les travaux. Biologistes marins et biologistes santé profitent de ce forum à Brest pour croiser leurs données et leurs connaissances. « Une fois que nous aurons plus distinctement identifié les mécanismes en vigueur dans l’huître (contrôle-t-elle comme nous le pensons l’effet Warburg ?), nous tenterons d’identifier les molécules de défense que produit ce coquillage soumis à des conditions si particulières dans son milieu. On trouvera peut-être un moyen de mieux contrôler le métabolisme et l’évolution des cellules cancéreuses chez l’homme, afin de limiter leur croissance et leur développement à travers le corps (métastases) ».

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Article du Télégramme publié sur meretmarine.com

Bretagne : ouverture maritime naturelle ou frontière terrestre imposée ?

Bretagne : ouverture maritime naturelle ou frontière terrestre imposée ?

Bretagne ou 2 700 kilomètres d’ouverture maritime et dix fois moins de frontière terrestre : vers où croyez-vous qu’on nous force à regarder ?

Il ne doit sans doute exister aucun autre pays au monde dans une telle situation.
La Bretagne est un peu comme un rectangle. Trois de ses côtés, dont les deux plus longs, sont intégralement maritimes. Et à l’est un des petits côtés est terrestre. D’une part, quelque 2 700 kilomètres de déroulé de plages, d’îles, de criques et de ports maritimes. Et d’autre part, entre la Baie du Mont Saint Michel au nord et la frontière vendéenne au sud de la Loire Atlantique, une façade terrestre dix fois moins longue à l’est.
Notre géographie naturelle est ainsi faite depuis la nuit des temps.

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Article de Rémy Penneg sur nhu.bzh

Fret irlandais. La contre-offensive des Armateurs de France et de la Région

Fret irlandais. La contre-offensive des Armateurs de France et de la Région

Ni le président des Armateurs de France, qui est aussi celui de Brittany Ferries, ni la région Bretagne n’ont l’intention de laisser l’Europe considérer comme quantité négligeable les ports de la Manche pour la desserte du fret irlandais d’après Brexit.
« C’est une faute ! Il faut corriger le tir très rapidement ! ». Injoignable lundi, Jean-Marc Roué, président des Armateurs de France et patron de Brittany Ferries, réagit vivement à la proposition de la Commission européenne d’exclure les ports de la Manche du dispositif de financement du Réseau transeuropéen de transport. Dispositif auquel ils auraient pu prétendre au titre de la future desserte de la République irlandaise.

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Article publié sur letelegramme.fr

La Bretagne mérite une grande politique de la mer

Fernand Braudel s’en désolait déjà dans son œuvre monumentale « L’Identité de la France » : sur le temps long de son histoire, notre pays a « raté la mer ». La France a pourtant tout, en termes de situation géographique, pour être une très grande puissance maritime. Qu’il s’agisse de la grande façade Atlantique, de la Bretagne, du Sud méditerranéen, ou encore de la Normandie et du Nord, la très large majorité des limites territoriales de la métropole sont des côtes. A cela s’ajoutent les territoires ultramarins, de sorte que notre domaine maritime est aujourd’hui le deuxième plus vaste au monde, tandis que notre domaine sous-marin s’est hissé récemment au premier rang mondial.

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Article de Thomas Guenolé paru sur marianne.net

Agriloops : une ferme aquaponique en eau salée à Rennes en 2020

Agriloops : une ferme aquaponique en eau salée à Rennes en 2020

La startup installée à Rennes souhaite produire des crevettes haut de gamme, non congelées et élevées dans une démarche durable. Agriloops est en levée de fonds jusqu’en juillet pour produire son premier prototype d’aquaponie en eau salée, avant un passage à la phase industrielle en 2020.

Les carpes et les tomates font bon ménage, les saumons et les plantes aromatique filent le parfait amour. A l’heure de l’intégration de l’agriculture dans les villes, on parle de plus en plus de l’aquaponie.

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Article de Pascale Paoli-Lebailly publié sur le site de la Tribune