7 Mai 2019 | À la une, Actualités
Bretagne Prospective vous propose à nouveau d’embarquer à la rencontre de certains de ceux qui choisissent de s’identifier à cette région qui bouge.
Cette dixième escale de « Construire une réalité utile » nous mène à Nantes à la découverte de Breizh Cola/Equithé qui prendra le départ de la prochaine solitaire Urgo Le Figaro.
Le 2 juin prochain, Nantes sera le théâtre du 50ème départ de la solitaire Urgo Le Figaro. 44 skippers prendront la mer pour plus de 2 000 milles, quatre étapes et près d’un mois d’un spectacle haletant.
Parmi les protagonistes de cette 50ème édition, Gildas Mahé a retenu toute notre attention. En effet, le brestois qui naviguera sur Breizh Cola/Equithé arbore un nouveau pavillon, celui de Breizh 5/5.
La Bretagne à l’honneur
Comme un clin d’œil, « la reine des solitaires » prendra, pour la toute première fois de son histoire, le large à Nantes pour un départ fictif. Un choix qui n’est pas anodin pour ses organisateurs puisque les marins embarquent à bord d’un nouveau monotype, le Figaro Bénéteau 3. Conçu et construit sur les sites de Bénéteau à Rezé, ce monocoque de nouvelle génération (ndlr : le premier bateau de série équipé de foils) goûtera donc les embruns là où il est né. Une belle manière de célébrer un savoir-faire et une technologie remarquables.
Un bateau très Breizh
« C’est comme si on mettait tous les derniers ballons d’or sur le même terrain, toutes générations confondues. Et il n’y a qu’un sport qui peut se le permettre : la voile », nous explique Mathieu Sarrot (Ouest France 18/04/2019), directeur de l’événement. Parmi cette forêt de mâts et de voiles bigarrées se dessine à l’horizon la silhouette noire et racée du tout nouveau Breizh Cola/Equithé. A la barre, nous retrouvons Gildas Mahé qui porte, depuis deux ans, haut les couleurs de la célèbre marque de soda morbihannaise. Rappelons en effet que ce duo a déjà fait des étincelles l’année dernière en terminant 3ème de la transat AG2R. C’est donc plein d’ambitions qu’il s’embarque pour cette nouvelle aventure iodée.
La belle histoire ne s’arrête pas là puisque Breizh Cola scelle cette année encore davantage son attachement à la région en osant, comme déjà 64 communes, s’afficher Breizh 5/5. Un choix d’autant plus cohérent que le numéro du bateau sera le ……… 44 !!!!
Nous espérons que le pavillon de l’association, qui sera hissé avant le départ, portera chance à Gildas Mahé qui, nous en sommes sûrs, est d’ores et déjà votre skipper préféré.
Loïck Roulaud
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(Crédit photographique : Breizh Cola)
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A la rencontre du .bzh
6 Mai 2019 | À la une
Un nouveau site internet et appli mobile est en développement pour référencer les professionnels utilisant la langue bretonne. Il s’agit d’un outil pour trouver les commerces et entreprises qui proposent des services en breton. Le projet permettra aussi de mettre en valeur les initiatives des professionnels en faveur de la langue bretonne.
Un pré-site déjà en ligne pour inscrire les entreprises
Le pré-site STAL.BZH est déjà en ligne : les professionnels peuvent ainsi dès maintenant créer un compte et renseigner une fiche sur leur commerce. Une invitation a par ailleurs été adressée à plus de 1 000 entreprises ayant un lien avec la langue bretonne. Une centaine d’entreprises se sont déjà inscrites à ce jour. On y trouve déjà une grande variété de métiers : designers, agriculteurs, libraires, boulangers, électriciens, artistes…
L’intégralité de l’article
Article publié sur le site de l’ABP
29 Avr 2019 | À la une, Actualités
En attendant que le tracteur connecté à la station météo ne décide d’aller seul au champ pour intervenir au meilleur moment, les services agrométéorologiques de plus en plus personnalisés se développent.
La météo et l’agriculteur : un vieux couple qui date de la nuit des temps. Pour la bonne raison que la réussite d’une production végétale et animale est intimement liée au temps qu’il fait et au temps qu’il fera. Si dans un passé proche quelques agriculteurs-observateurs étaient des puits de science locale en matière de prévision météo, les contemporains préfèrent se fier aux technologies pour se faire une idée du temps qu’il fera. Mais l’objectif final de l’agriculteur reste inchangé : intervenir au meilleur moment pour réussir sa culture, récolter son fourrage ou gérer le pâturage de son troupeau, etc.
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Un article de Didier Le Du publié sur Paysan Breton
25 Avr 2019 | À la une
La ville de Saint-Brieuc est sans doute une des plus complexes de Bretagne, que ce soit en termes d’organisation ou d’image. Dans le premier cas, c’est une ville née au Ve siècle d’un mariage armor-argoat qui explique sa croissance. Cet élément constitutif accroît aux XVIe-XVIIe siècles sa prospérité au temps des toiles, fabriquées notamment dans l’arrière-pays (Uzel, Quintin). Déjà découpée par des aberioù courts mais profonds (le Gouët, le Gouédic), ce fut ensuite une ville découpée comme un quatre-quarts par les réseaux cette fois est-ouest qui ont puissamment marqué son territoire (les viaducs de Harel de La Noë, la RN12 qui la traverse sinon la tronçonne). La présence simultanée d’un damage nord-sud et est-ouest, ainsi que ces dénivelés, expliquent une très vive organisation par quartier (Ginglin n’est pas Cesson, ni le « plateau »). Enfin, suite aux grèves du Joint français, c’est une ville qui a toujours eu une image ambivalente. (suite…)
16 Avr 2019 | À la une
La place était vacante. Ils l’ont fait. Avec une équipe de 12 journalistes, c’est un événement qui se produit en Bretagne avec une information disponible et complète sur les cinq départements bretons. Avec pour rédacteur en chef Erwan Chartier mais aussi Yann Rivallain, on retrouve aux manettes une équipe expérimentée qui fut la fine fleur du toujours remarquable ArMen. De même, si le projet est porté par Christian Troadec, ce dernier a précisé qu’il sera sur cet hebdo un investisseur avec « une rédaction libre et indépendante » (ABP, le 13.04).
C’est donc l’aventure d’un magazine d’information sur l’ensemble de la Bretagne qui débute, avec tant de choses à relayer sur l’ensemble d’un territoire dynamique. Avec une équipe de professionnels, l’hebdo sera initialement un 40 pages de format tabloïd avec, pour démarrer, un tiers consacré à des infos générales, des dossiers et des débats sur la Bretagne. Puis un tiers d’information pour chaque département. Enfin un dernier tiers de vocation davantage magazine (histoire, portrait, une page en breton, une rubrique voyage, des jeux…).
A l’instar de l’Europe et en paraphrasant Monnet et Schuman, la Bretagne « se réalisera par des réalisations concrètes entraînant une unité de fait ». Il est évident que le lancement de cet hebdomadaire est un tournant effectif pour la construction de la Bretagne. Le journal sera disponible dans 850 points de vente sur les cinq départements bretons et l’équilibre économique se situe autour de 10 000 exemplaires avec une ambition pour le moins raisonnable, d’autant que différentes entreprises veulent bien sûr communiquer sur la Bretagne, son image et ses produits. Premier numéro : ce mercredi 17 avril.
Bretagne Prospective
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12 Avr 2019 | À la une
Bretagne Prospective vous propose à nouveau d’embarquer à la rencontre de certains de ceux qui choisissent de s’identifier à cette région qui bouge. Pour cette huitième escale de « Construire une réalité utile », nous découvrons l’association « Tiez Breiz – Maisons et paysages de Bretagne ».
Le monde rural est une clé de lecture de la Bretagne et protéger son patrimoine c’est sauvegarder un pan de notre Histoire. La reconnaissance des intérêts de ce bâti, de son architecture et de ses savoir-faire est donc capital. C’est l’objectif de l’association « Tiez Breiz – Maisons et paysages de Bretagne » qui œuvre sur les cinq départements depuis les années 1970. A l’époque, Suzanne Fenard, fondatrice de l’association, faisait le constat alarmant de la dégradation de cet héritage mais aussi de la formation à la restauration du bâti ancien. Depuis, l’association a fait du chemin, devenant un centre de formation aux techniques traditionnelles du bâtiment. Transmettre pour ne pas voir notre patrimoine disparaître, voilà donc la mission de cette structure basée à Rennes.
« Informer, sensibiliser et conseiller »
Pour pouvoir protéger un bâtiment, un savoir-faire, il faut en démontrer sa valeur tant historique que patrimoniale. C’est dans cette logique que Tiez Breiz œuvre pour informer et sensibiliser le plus grand nombre à l’importance de ce patrimoine vernaculaire. Ses membres organisent des sorties guidées ainsi que des visites de chantiers et autres conférences. Il s’agit de démontrer tout l’intérêt de sauvegarder des éléments architecturaux témoins de la Bretagne de nos aïeux.
A cette mission de sensibilisation se couple celle de l’information. L’association met à la disposition de tous une importante bibliothèque de documentations spécialisées installée à Rennes. De plus, elle sort chaque année une revue composée d’articles techniques, d’actualités, de découvertes du patrimoine bâti et paysager ainsi que de présentations de chantiers de restauration.
Tiez Breiz travaille aussi main dans la main avec les collectivités soucieuses de mettre en valeur bâtis anciens comme paysages. L’association fournit des conseils techniques et une précieuse aide à la maîtrise d’ouvrage pour une réhabilitation alliant le respect de la qualité architecturale et le confort actuel.
Par exemple, des stages de formation sont organisés chaque année en partenariat avec l’Ecole des Arts et du Patrimoine à Guérande (44). De la même manière, la réhabilitation des maisons éclusières du Canal de Nantes à Brest se fait en partenariat avec le Service des voies navigables et la région Bretagne.
« Transmettre et former »
La sensibilisation et l’information s’accompagnent de deux volets complémentaires : la transmission et la formation. Pour se faire, des stages théoriques et pratiques sont mis en place tout au long de l’année aux quatre coins de la Bretagne. Il s’agit d’apprendre à connaître les besoins du patrimoine bâti et paysager, d’être capable de sélectionner un artisan, mais aussi d’acquérir des bases pour se lancer soi-même. Ces formations grand public se doublent de véritables parcours professionnels en partenariat avec la Chambre des métiers et de l’artisanat de Bretagne à destination des professionnels du secteur et des demandeurs d’emplois.
Prochain rendez-vous les 19 et 20 avril prochain à Saint Donan pour un stage intitulé « Esprit de la restauration, analyse et compréhension de l’habitat », une belle manière de renouer les chaînes du temps en apprenant des savoir-faire ancestraux.
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Loïck Roulaud
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