Les Bretons de Nantes font un concours des vins puis une grande fête

Les Bretons de Nantes font un concours des vins puis une grande fête

Les vignerons qui ont l’âme bretonne devront déposer leurs échantillons de muscadet sur lie le lundi 29 avril pour participer au concours organisé par le comité des vins bretons. Le lauréat sera à l’honneur de la Grande tablée de Nantes le dimanche 19 mai.

Identité bretonne

Dans le vignoble de Nantes, certains producteurs revendiquent leur attachement à la Bretagne, comme Maxime Chéneau, du domaine Beau-Soleil, à Mouzillon, ou Vincent Loiret, au château de la Perrière, au Pallet, Triskell d’Or au concours 2018.

Ils y vendent naturellement leur production. Ils aimeraient bien que le muscadet soit identifié comme vin breton tout simplement. À Nantes, leur capitale historique, ils trouvent une belle vitrine. Le comité des vins bretons y organise la fête de la Bretagne « Gouel Breizh ».

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Article publié sur ouest-france.fr

Un géant des mers contre la pollution

Un géant des mers contre la pollution

Le MANTA est le premier navire hauturier capable de collecter en grande quantité les macro-déchets plastiques qui flottent sur les océans.

Concentrant dans sa conception les technologies les plus innovantes en matière de production d’énergie propre, il est autonome et bénéficie d’une manœuvrabilité optimale lui permettant d’intervenir rapidement dans les zones les plus fortement polluées, aussi bien en haute mer que le long des côtes ou dans les estuaires des 10 grands fleuves d’où proviendrait 90 % de la pollution plastique déversée dans les océans.

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Article publié sur le site theseacleaners.org

Finistère. L’agroécologie, c’est le credo du Caté

Finistère. L’agroécologie, c’est le credo du Caté

À Saint-Pol-de-Léon, dans le Finistère, le Caté (Comité d’action technique et économique) est la station expérimentale des légumiers bretons. Elle court sur 16 ha, dont 1 ha de serres ultramodernes.

Agroécologie et développement durable, « c’est là qu’on nous attend, c’est désormais incontournable » . Jean-Denis Crenn, président du Caté (Comité d’action technique et économique) et producteur de légumes à Plouvorn (Finistère), en est convaincu.

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Article publié sur le site de Ouest-France

Export. L’Amérique pour 4 startups bretonnes

Export. L’Amérique pour 4 startups bretonnes

C’est la promesse du concours de l’association Breizh Amerika qui sera lancé le 16 avril, à Rennes.

Au large de la Bretagne, il y a… l’Amérique ! Rien de plus naturel alors, quand on est dirigeant d’entreprise, que d’y tenter sa chance. C’est la raison d’être du concours de startups de l’association Breizh Amerika, dont la 4e édition sera lancée le 16 avril, au Roazhon Park à Rennes. « L’objectif est de créer des ponts culturels et économiques entre la Bretagne et l’Amérique », explique Charles Kergaravat, président de l’association Breizh Amerika. Cette année, afin de décrocher l’une des quatre places pour New-York, chaque candidat devra répondre à dix questions. « C’est suffisant pour se faire une idée du projet », confirme Charles Kergaravat. Les lauréats seront dévoilés le 19 juin, à Brest.

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Article publié sur ouest-france

Composites : un secteur dominé par le nautisme et la voile de compétition

Composites : un secteur dominé par le nautisme et la voile de compétition

La filière des composites en Bretagne se concentre dans les agglomérations de Lorient, Vannes, Brest, Rennes, Saint-Brieuc et Saint-Malo dans les secteurs du nautisme et la voile de compétition.

En 2017, la filière des composites en Bretagne représentait 2.047 emplois directs (dont 737 associés exclusivement à l’activité), pour un chiffre d’affaires global de 367 millions d’euros, dont 180 millions d’euros pour l’activité des composites. Ces chiffres proviennent d’une étude produite par l’agence économique Bretagne Développement Innovation avec le réseau Composite Bretagne.

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Article de Pascale Paoli-Lebailly sur latribune.fr

L’ADN de la culture bretonne, un atout pour le management de demain ?

L’ADN de la culture bretonne, un atout pour le management de demain ?

Dans le cadre de la réflexion conduite par le groupe Culture bretonne et management initié par Bretagne Prospective et plusieurs partenaires[i], nous nous sommes interrogés sur les liens qui pouvaient exister entre les valeurs attendues pour le management de demain et les attributs de la culture bretonne. Trois axes ont été identifiés comme convergents : un management collaboratif, un management par les talents et un management « au féminin ».

Le collaboratif est effectivement une valeur qui monte en puissance, les outils numériques pouvant faciliter des fonctionnements transverses et pour les Bretons, collaborer pour réussir est une valeur historique, que ce soit à travers les coopératives agricoles, le mutualisme des banques ou assurances, la mise en commun de compétences pour arriver à des solutions bénéfiques pour tous (Kozh Ensemble, Bretagne Supply Chain, Club des 30, Bretagne Mobilité Augmentée, Institut de Locarn…)

L’identification des talents est aussi une valeur émergente dans le management d’aujourd’hui. Recruter sans CV, identifier les softskills, retenir les talents grâce à l’identité, aux valeurs de la marque. La Bretagne terre de réseau s’appuie depuis longtemps sur ce management par les talents, on se connaît, on sait la valeur de chacun. Dans le sens inverse, les valeurs bretonnes, une RSE non feinte, un engagement fort des salariés et des entreprises, un vrai souci de qualité de vie sont autant d’atout pour recruter ou retenir des talents qui ont envie de s’investir à leur tour en Bretagne.

Enfin, le « management au féminin » est aujourd’hui souvent cité comme nécessaire pour apporter coopération, innovation et reconnaissance des talents. Ce management est un vieil héritage breton. Parce qu’en Bretagne c’était l’aîné, qu’il soit fille ou garçon, qui héritait du pouvoir… d’où la fameuse Anne de Bretagne, il y a eu dans notre région un relatif équilibre qui par comparaison est passée pour une terre de matriarcat. En tous les cas, c’est peut-être cet équilibre (qu’il faut toujours être attentif à entretenir comme le fait par exemple le réseau Femmes de Bretagne) qui a permis à la Bretagne d’assembler ces atouts pour répondre aux attentes du manager de demain.

Pour illustrer ces propos, le groupe a choisi de faire intervenir dans la toute nouvelle agora de la Gare de Rennes Franck ZAL, chercheur et fondateur de la société Hemarina qui propose de réelles avancées techniques pour la biologie et la médecine grâce à des recherches menées sur l’arénicole. A travers son témoignage, Franck ZAL a pu souligner l’importance de la confiance, les réseaux bretons l’ont beaucoup soutenu par leurs financements… Et cet homme de talent que la Bretagne a permis de faire émerger et qui est aujourd’hui courtisé par les Suisses ou les Américains… souhaite rester en Bretagne pour rendre à ce territoire tout ce qu’il lui a apporté. Et parce que Franck ZAL aime ce territoire, il nous a invités à en prendre soin, « notre futur est dans la nature »… il a par cette mention ouvert un quatrième volet du management « made in Breizh », ce lien peut-être plus fort qu’ailleurs au développement durable.

Une conférence à voir et à revoir ici

[i] Cet événement n’aurai pu être réalisé sans le concours des membres de l’équipe d’organisation :  Jean-Ange Lallican, Isabelle Camillerapp, Sabine Goltais, Yvon Plevin, Erwan Queffelec, Louis-Jean Calloc’h et Loïck Roulaud, mais aussi de l’aide précieuse de la SNCF, d’Harmonie Mutuelle et d’ABI France.