Gaëtan, une douche de plage autonome et qui recycle l’eau

Gaëtan, une douche de plage autonome et qui recycle l’eau

Et si cet été sur les plages bretonnes vous preniez une douche après le bain de mer, sans aucun scrupule.

Aux beaux jours, les douches de plages vont faire le bonheur des baigneurs. 30 secondes pour se rincer et se dessaler. Mais l’eau utilisée est d’ordinaire perdue dans le sable. L’invention de Gaëtan Fouquet, le patron de CarenEcolo à Briec (29), permet de récupérer le précieux liquide. Elle est nommée pour la 11e édition de Crisalide Eco-Activités, les prix des innovations à Rennes, le 25 avril 2019, dans la catégorie territoires durables et économie circulaire.

L’intégralité de l’article

Article d’Axel Perret publié sur France Bleu Breizh Izel

La plate-forme de financement Gwenneg lève un million d’euros

La plate-forme de financement Gwenneg lève un million d’euros

Ce jeudi, la plate-forme Gwenneg renforce ses fonds propres afin de doubler le nombre des entreprises bretonnes qu’elle accompagne pour lever des fonds, sous la forme de financements obligataires.

La plate-forme Gwenneg fait évoluer son modèle original. Elle abandonne l’accompagnement des projets sous la forme de dons pour se concentrer sur le financement des entreprises bretonnes via des obligations convertibles. Au cours des mois écoulés, 120 sociétés bretonnes ont ainsi levé 16 millions d’euros dont 11 millions en obligations, remboursables en 48 mois moyennant un taux de 9,05 %.

L’intégralité de l’article

Article de Stanislas du Guerny publié sur lesechos.fr

Évènement Bretagne Prospective en gare de Rennes, 10 Avril 2019

Évènement Bretagne Prospective en gare de Rennes, 10 Avril 2019

L’ADN breton,

Un atout pour le management de demain ?

Mercredi 10 Avril 2019

18H30-19H45

En gare de Rennes.

Inscription gratuite.

Capacité limitée à 100 personnes.

contact@bretagne-prospective.bzh

 

Le Programme :

Présentation de l’étude empirique sur le management et la culture bretonne pilotée par l’un des groupes de travail Bretagne Prospective.

L’ADN breton, un atout pour le management de demain ? table ronde avec Franck ZAL, qui croisera sa vision d’un management “made in Breizh” avec les réflexions des membres du groupe “culture bretonne et management”

Poursuite des échanges autour d’un verre à partir de 19h45

L’invité :

Franck ZAL, 52 ans, Docteur de l’Université Pierre-et-Marie-Curie (Science Sorbonne Université), titulaire d’une HDR de la même université, et possède par ailleurs un MBA de l’ESC Rennes. Il a réalisé une thèse sur les relations structure-fonction des hémoglobines extracellulaires d’annélides. Ses travaux sont récompensés en 2001 par la médaille de bronze du CNRS.

HEMARINA (2007) dont le siège social est basé à Morlaix (29), est une société de biotechnologies, lauréate de nombreux prix qui reconnaissent le potentiel des innovations de rupture qu’elle développe.

En 2018, HEMARINA est élue start-up de l’année par le cabinet EY et remporte en fin d’année la Victoire de l’entreprise innovante aux Victoires de la Bretagne. A cette même occasion, Franck Zal est quant à lui élu Breton de l’Année.

Avec le soutien de :

          

Des lunettes made in Naoned

Des lunettes made in Naoned

Bretagne Prospective vous propose à nouveau d’embarquer à la rencontre de certains de ceux qui choisissent de s’identifier à cette région qui bouge.

Pour cette septième escale de « Construire une réalité utile », nous découvrons l’entreprise « Naoned eyewear » à Nantes.

Heol, Gwillen, Blavezh … Autant de termes bretons qui nous sont familiers. Mais savez-vous qu’ils font aujourd’hui le tour du monde ? Nous ne parlons pas d’une nouvelle campagne de communication touristique ou de la promotion de la langue bretonne à l’international mais de lunettes !

« Naoned Eyewear », fondée en 2012, comme son nom l’indique, à Nantes, connaît un succès retentissant pour la qualité, l’innovation et le style de ses lunettes définitivement made in Breizh.

Un caractère bien trempé

Comme nous pouvons souvent le démontrer dans cette série, la langue bretonne recèle de pépites, des termes forts de sens ou tout simplement beaux. C’est dans cette logique que s’inscrit le lunetier nantais. En baptisant l’intégralité de sa gamme de produits en breton, cette entreprise a fait un choix payant. Breton assumé, son fondateur explique d’ailleurs être « viscéralement ancré dans la manufacture de proximité ».

Europe, Amérique du Nord, Australie ou encore Japon, la marque s’exporte partout sans pour autant oublier d’où elle vient et les valeurs qu’elle porte. C’est ainsi sans surprise que nous pouvons la trouver au rang des partenaires de l’association Breizh 5/5.

Imaginés et dessinés en Bretagne, terre d’inspiration du lunetier, ces produits sont ensuite conçus et assemblés à la main à Chantenay et à Sens dans l’Yonne. Une fabrication 100% française qui porte haut et loin les couleurs d’un savoir-faire unique.

Grande qualité et innovation

Si Naoned se distingue par son style unique et sa bretonnité de cœur comme d’action, c’est aussi sur le terrain de l’innovation qu’elle entreprend. En 2015, l’entreprise nantaise a dévoilé une collection baptisée Dôn, du nom de la déesse celtique des mers.

La particularité de ces lunettes est justement de provenir de la mer et plus précisément de nos côtes ! Fruits d’une association avec une entreprise bretonne de la chimie bleue, elles sont faites à base d’algues. Matériaux locaux, renouvelables et biodégradables, elles s’inscrivent dans une démarche durable et d’avenir. Là encore la Bretagne est à l’honneur puisque les quatre paires de cette gamme portent les noms de Molenez, Enez sun, Litiri et Banneg rendant ainsi hommage à quatre de nos îles.

Si assumer sa bretonnité est aujourd’hui un gage de qualité pour le consommateur, Naoned illustre parfaitement l’importance d’accompagner son marketing dans les faits et ainsi ne pas trahir l’aura d’une terre d’exception.

En savoir plus

Loïck Roulaud

Articles précédents :

Mignoned ar brezhoneg : Faire vivre le breton au quotidien

Babigoù Breizh : le breton comme un jeu d’enfant !

Breizh Barter : ça troque en Bretagne !

Breizh Wash : la lessive qui prend soin de la Bretagne

A la rencontre de « Reder Bro »

A la rencontre du .bzh

.bzh, .paris… pourquoi les noms de domaines régionaux ont du succès

.bzh, .paris… pourquoi les noms de domaines régionaux ont du succès

Les extensions de noms de domaine régionaux (.bzh ou .paris) connaissent un « engouement récent », selon l’Afnic. Leurs tarif est plus élevé mais elles permettent un meilleur ancrage régional et une plus grande lisibilité pour les touristes.

Un domaine caractérise un ensemble d’ordinateurs reliés à internet et qui possèdent une caractéristique commune. Exemple : .fr regroupe toutes les personnes qui se sont enregistrées auprès de l’Association française pour le nommage internet (Afnic). En général, ces personnes ou ces entreprises ont une certaine relation avec la France.

Lire l’intégralité de l’article

Article publié sur Le journal du Centre

Mona Ozouf : « Pendant longtemps, être breton était une honte »

Mona Ozouf : « Pendant longtemps, être breton était une honte »

Philosophe et historienne d’origine bretonne, spécialiste de la Révolution, observatrice avisée de son époque, Mona Ozouf publie « Portrait d’une historienne ». Elle était l’invitée de l’émission « Boomerang » d’Augustin Trapenard. L’occasion de parler Bretagne.

Qu’est-ce qu’être français pour vous ?

Mona Ozouf : « Vous avez le chic pour poser la question océanique (rires). Il faudrait un traité de philosophie pour y répondre. Si j’avais à définir l’identité française, je dirai que c’est le pays de la littérature, des femmes, d’une certaine forme de civilité… Ce en quoi ce que je dis est extrêmement loin de ce qui s’exprime dans la rue aujourd’hui. »

Avec quelle idée de la France avez-vous grandi ?

Mona Ozouf : « Une idée qui avait de quoi me rendre perplexe sur le sentiment national, parce que j’ai été élevée dans une famille d’instituteurs bretons dans le public, mais mon père était un militant de l’idée régionale, peut-être même frottée d’autonomie. La France n’était pas « la maison ». Elle n’était pas très amicale. »

Être breton rimait avec un sentiment de honte, d’où venait-elle ?

Mona Ozouf : « Elle venait du portrait de la Bretagne qu’ont longtemps fait les écrivains. Dans la littérature, les Bretons étaient des « corps mal lavés », « des esprits grossiers » et des êtres qui ne pouvaient parler leur langue qu’avec un bâillon dans la bouche disait Mérimée. Cette image de la Bretagne répandue par ces écrivains français, j’ai appris très jeune à la détester. Par exemple, une des détestations à la maison était Mme de Sévigné qui avait osé dire de nous les Bretons : « ‘mea culpa’, c’est le seul mot de français qu’ils sachent ! » Enfant j’avais la tête pleine de ce sentiment. »

Lire la suite ici

Article publié sur France Inter.