26 Juin 2020 | À la une, Actualités
Un commerce localisé en cœur de commune doit être pensé comme un espace de proximité (espace de proximité : le commerce + le contexte urbain qui s’y juxtapose). Il ne s’agit pas d’une réflexion uniquement focalisée sur l’usage commercial du numérique. Il s’agit d’identifier l’ensemble des pratiques et usages pour lesquels le numérique est pertinent. Le fait de parcourir un centre urbain ne constitue pas un acte unique d’achat. C’est également un acte de loisir qui se veut agréable, pratique, accessible… et pour cela le numérique est également un outil adéquat.
Espace de circulation, de rencontre ou encore de divertissement, l’espace public est le socle de la vie urbaine. En accord avec les propos de Merlin et Choay, « l’espace public est formé par une propriété et par une affectation d’usage » . La qualité de cet espace qui se juxtapose aux commerces est un facteur constituant d’une expérience client réussie. Un lieu public qui renvoie une image positive car jugé fonctionnel, pratique et agréable par l’usager, est plus enclin à être fréquenté. C’est autant la capacité de l’espace à fixer les usagers et potentiels clients, que la capacité de l’espace à accroître la visibilité des commerces qui doivent être évaluées.
La mise en valeur de l’espace public : un facteur influant de la fréquentation des commerces
Plusieurs éléments justifient la mise en valeur ou non de l’espace public, et plus précisément d’une place publique : la présence de l’eau, la présence de verdure et son entretien, le nettoyage de l’espace minéral, la collecte des déchets, la mise en valeur du mobilier et du patrimoine bâti, etc. Une fois cette mise en valeur effectuée, il appartient à la municipalité d’optimiser ce retour sur investissement. Comment ? En optimisant la médiatisation des valorisations effectuées. Il s’agit de véhiculer, via un maximum de supports, l’image positive renvoyée par un lieu donné. Il faut permettre à un maximum d’individus de prendre connaissance du caractère exceptionnel de tel ou tel site. Le but étant d’y attirer ces individus, locaux comme touristes, afin qu’ils y pratiquent l’espace et, indirectement, qu’ils côtoient les commerces de proximité.
Imagina : l’application des lieux connectés
Imagina, start-up vannetaise, contribue à une meilleure lecture du territoire. Comment ? Par l’intermédiaire de balises Beacon installées dans des lieux stratégiques. Ces balises envoient des notifications aux smartphones équipés de l’application Imagina. Cette application permet, entre autres, de recenser les éléments patrimoniaux localisés à proximité et informe l’individu sur l’histoire ou le caractère exceptionnel de ces derniers. Tel un coup de projecteur sur l’environnement urbain, c’est l’application idéale pour renforcer la fréquentation des sites valorisés et offrir aux utilisateurs des balades de qualité. Cela contribue à l’attractivité d’un cœur de commune.
Imagina : une nouvelle interface entre vendeurs et consommateurs
En effet, les notifications permettent également d’informer le visiteur en temps réel sur les offres commerciales de proximité. C’est un réel coup de pouce pour les commerces qui souhaitent être trouvés et se faire connaître. Simple d’usage et bon marché, cette plateforme est complémentaire aux réseaux sociaux pour être visible numériquement. Surtout, l’usage de cette technologie permet aux commerçants de proposer une expérience client particulière et innovante. D’ailleurs, dans un souci d’efficacité, il est possible pour l’usager de sélectionner les informations qui lui sont transmises et ainsi optimiser son expérience.
En soi, la plateforme fait l’inventaire de l’ensemble des points d’intérêt et informations nécessaires à un périmètre donné (disponibilité des parkings, etc.). Imagina, c’est l’équivalent d’une application de ville où les commerces sont pleinement intégrés. De plus, au-delà de l’expérience proposée aux usagers-clients, l’application permet de recueillir des statistiques sur les flux piétons. Ce sont autant de données importantes pour implanter un futur commerce, mener des actions sur la communication, ou tout simplement optimiser la circulation des individus.
Vincent Tual, Bretagne Prospective
24 Juin 2020 | Actualités
La Bretagne accueille en septembre 2021, le Congrès mondial de l’agriculture biologique. 2 000 délégués sont attendus à Rennes. C’est la première fois que cette grand-messe du bio organisée tous les trois ans par la Fédération internationale des mouvements en agriculture « bio » se déroule en France. L’occasion de dresser un état des lieux de l’agriculture biologique en Bretagne avec Véronique Lucas, sociologue rurale, docteure associée à l’INRA de Montpellier.
RFI : La Bretagne compte 3 000 fermes biologiques aujourd’hui contre 1050 en 2009. Comment se situe-t-elle par rapport aux autres régions françaises ?
Véronique Lucas : La Bretagne est plutôt dans la moyenne nationale du développement de l’agriculture biologique avec un pourcentage de la part de la surface agricole de 7 %, pour 7,5 % au niveau national.
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Article publié sur https://fr.news.yahoo.com/
23 Juin 2020 | Actualités
Sportrizer.com est une plateforme permettant à son utilisateur de localiser les activités outdoor et indoor se trouvant à sa proximité et sur toute la France. Créé fin 2016 par le Pont-l’Abbiste Tom Marsal, cet « Airbnb » des activités outdoor et indoor constitue l’intermédiaire idéal entre les particuliers et les professionnels de loisirs. Focus.
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Article publié sur sportrizer.com
22 Juin 2020 | Actualités
De la pluie, du soleil, puis de la pluie, puis du soleil. Et puis les deux en même temps. Depuis quelques jours, la météo bretonne est fidèle à sa réputation : instable, changeante et toujours sujette aux moqueries. C’est dans cette région célèbre pour ses précipitations qu’une poignée de passionnés a décidé d’ouvrir un site de météo locale, dont le succès est grandissant. S’appuyant sur un réseau de 70 stations déployées dans toute la région, Météo Bretagne est devenue l’une des références des prévisions météorologiques locales, titillant les mastodontes du secteur.
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Article de Camille Allain publié sur 20minutes.fr
19 Juin 2020 | Actualités
La Fondation de Bretagne pour aider et accompagner la création culturelle est sur les rails. Les bases de ce projet, soutenu par le Conseil régional, ont été posées jeudi 11 juin 2020 à Quimper (Finistère).
Pour l’heure, cette fondation s’appuie sur un statut associatif. Son président est Jacques Bernard, le patron de la société Label Productions à Quimper et ancien président de l’association Produit en Bretagne.
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Article publié sur actu.fr
17 Juin 2020 | À la une
Les agences immobilières ont rouvert dans l’inconnu, sans savoir à quelle sauce elles allaient être mangées. Après deux mois de confinement, force est de constater que les clients sont rapidement revenus et que le marché de l’immobilier est bien loin de l’effondrement qu’on lui promettait. En Bretagne, où la maison individuelle est reine, le regain d’activité est net. Si la horde de Parisiens trop longtemps cloîtrés en appartement n’a pas débarqué, les demandes des acquéreurs ont tout de même changé. Ces derniers demandent de plus en plus « de l’air », selon les notaires de la région.
« La Bretagne a des atouts pour la qualité de vie, elle est attractive ». Damien Ruaud semble rassuré.
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Article de Camille Allain publié sur 20minutes.fr
16 Juin 2020 | À la une
Les Transports Le Goff, entreprise familiale basée à Pouldreuzic et Quimper dans le Finistère depuis 1928, viennent de recevoir les clés de leur premier véhicule biodiesel. Ce premier pas vers une énergie alternative au gazole a été accompagné par le distributeur Scania Aubrée Garages, et a donné naissance à un porteur atypique type G 450 8×2/*6 équipé d’une grue et benne pour la collecte du verre ménager dans une configuration très particulière pour ce porteur Scania avec un tridem à l’arrière, deux essieux directionnels et relevables et un seul essieu moteur.
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Article publié sur transportissimo.com
15 Juin 2020 | Actualités
A l’occasion de la sortie de son livre «Chanson bretonne», le prix Nobel de littérature Jean-Marie Gustave Le Clézio, invité dans l’émission 28minutes de la chaîne de télévision ARTE, parle de sa Bretagne, le «seul pays stable» de son parcours itinérant, du drame de la disparition de la langue bretonne, et de l’autonomie qu’il souhaiterait pour ce pays.
Article de Philippe Argouarch publié sur le site de l’ABP
14 Juin 2020 | À la une, Actualités
Dans une étude menée par Vincent Tual, Bretagne Prospective a étudié comment le numérique pouvait rendre plus attractifs les commerces et les activités de nos centres. Une façon aussi d’attirer les jeunes à choisir le commerce de proximité.
Le numérique bouleverse profondément notre société et ce n’est qu’un début. Ce processus modifie l’organisation des entreprises, la production des biens et encore l’offre de services. Surtout, il a largement modifié la manière de consommer des particuliers. D’après l’AFNIC, en France, 80% des achats non alimentaires (services, travaux, etc.) débutent par Internet. Les consommateurs sont de plus en plus équipés et connectés. En Bretagne, d’après des données issues d’une enquête menée par Marsouin en 2017, la transition digitale est assimilée différemment par les artisans et les PME. Tout d’abord, plus de trois PME sur quatre disposent d’un site internet. Mais moins d’un artisan sur deux. Concernant la vente sur Internet, les chiffres sont plus faibles. Seuls 5% des TPE et 15% des PME la pratiquent. L’enjeu est donc très fort.
L’objet de cette étude est d’analyser, à travers le prisme du numérique, les facteurs renfonçant les échanges et pouvant influer positivement sur la fréquentation d’un espace de proximité. Les facteurs suivants ont été soulignés :
– l’accessibilité des usagers,
– la mise en valeur de l’espace public,
– la visibilité numérique des commerces,
– l’expérience d’achat proposée.
Le numérique n’est pas l’unique facteur influant sur la qualité de l’expérience client proposée par un espace. Toutefois, sa maîtrise et son usage sont autant d’atouts qui permettent d’intégrer les nouveaux modes de consommation ou encore de renforcer l’attractivité d’un cœur de commune.
Afin d’apporter des éléments de réponses sur les habitudes de consommation des jeunes Bretons, et de déterminer les attentes de ces jeunes vis-à-vis de leurs commerces et services de proximité, une enquête a été menée par Bretagne Prospective en extension de l’étude initiale. 223 Bretons âgés entre 18 et 30 ans ont répondu à un questionnaire, suffisant pour dégager l’essentiel des tendances. Des évidences ont pu être questionnées, des hypothèses confirmées, des éléments prospectifs et d’actions soulevés. Sans pouvoir ici tout détailler, l’enquête prouve une très forte appétence des jeunes pour les commerces de proximité. A l’inverse, pour 66,5% des jeunes Bretons interrogés, leur exposition numérique est insuffisante et ne permet pas concrètement d’accéder aux services locaux. Il existe donc un relais défaillant. A renforcer. A privilégier. De même, si la question de la proximité est souvent envisagée sous l’angle des services de proximité, nos jeunes semblent tout aussi sensibles aux questions de liens, d’accueil, au fait de passer « un bon moment ». Comme si le numérique était espéré comme un lien pour la vie « réelle ». En l’occurrence, l’étude prouve que le commerce de demain semble se construire autour de 4 éléments : Numérique/Rassembleur/Agréable/Durable.
12 Juin 2020 | Actualités
C’est une formation relative à la Bretagne et aux pays celtiques, ouverte à tous et en langue française. Elle est proposée par l’Université Rennes 2.
PUBLIC
Le public visé est large : toutes les personnes qui, pour des raisons professionnelles, par curiosité ou par passion, souhaitent approfondir leur connaissance de la Bretagne. Aucun diplôme n’est exigé pour s’inscrire à la formation : le seul critère de sélection est la motivation des candidats. L’admission des personnes qui ne sont pas titulaires du baccalauréat se fait, toutefois, sur accord d’une commission de validation.
FORMATION
La formation fait découvrir les pays celtiques ; elle amène à explorer l’histoire et la géographie de la Bretagne, à pénétrer l’univers de la création littéraire, artistique et musicale de Bretagne et à s’initier à la culture de langue bretonne ; enfin, elle fournit un éclairage sur la vie économique, sociale et politique de la Bretagne contemporaine.
Le tout représente 120 heures de cours, répartis les jeudis après-midi, de septembre-octobre à avril-mai.
Pour tous renseignements sur la formation ou demander un dossier d’inscription Université Rennes 2 – Bureau des langues Campus Villejean : +33 (0)2 99 14 16 07 sfc-bdl@univ-rennes2.fr
Il est conseillé de s’inscrire avant le 10 juillet.
Photo – La promotion Alan Stivell