Rémi Cristoforetti, nouveau Président de l’Association Bretonne des Entreprises Agroalimentaires

Rémi Cristoforetti, directeur général de la coopérative Le Gouessant (Lamballe – 22), succède à Olivier Clanchin en tant que Président de l’Association Bretonne des Entreprises Agroalimentaires. Représentant professionnel de la filière agroalimentaire, l’ABEA accompagne ses adhérents, les entreprises alimentaires bretonnes, dans le développement de leur performance économique, sociale, industrielle et environnementale.
Dans la lignée de la dynamique instaurée par Olivier Clanchin et par Annie Saulnier avant lui, Rémi Cristoforetti souhaite une présidence engagée dans le but de maintenir l’approche collective qui fait aujourd’hui la singularité de l’ABEA et sa force. « L’ABEA est au cœur des enjeux de la filière, qu’ils soient d’ordre économique, environnemental, social ou industriel ».

 

Réutiliser les eaux usées pour limiter la consommation : l’ABEA se mobilise

Réutiliser les eaux usées pour limiter la consommation : l’ABEA se mobilise

Les 12 et 13 décembre derniers, l’ABEA et une vingtaine d’industriels adhérents sont partis pour 2 jours de voyage d’études en Belgique, sur le sujet de la REUSE de l’eau dans les entreprises agroalimentaires.

Au programme : visites, grâce à notre partenaire Aquaprox I-tech, de l’abattoir Vion Food Group à Zottegem et de la station de lavage de citernes alimentaires Dekker Transport & Tankopslag à Dendermonde, échanges avec la DG santé et la DG environnement à la Commission Européenne, grâce aux mises en relation de Bretagne Compétitivité et ADRIA FOOD LAW et échanges avec la FEVIA, Fédération des IAA belges.

Nous en revenons avec plusieurs enseignements clés :

  • Nos voisins belges réutilisent depuis plusieurs années leurs eaux usées régénérées au sein des process alimentaires. Ils brassent même de la bière à partir d’eau usée re-potabilisée.
  • Toutes les solutions technologiques existent et sont éprouvées de longue date.
  • L’approche belge, basée sur la qualité de l’eau (obligation de résultats, quelle que soit l’origine de l’eau) et une responsabilisation de l’exploitant qui met en œuvre sa démarche HACCP (analyse et maîtrise des risques) est pragmatique et de bon sens.
  • La réglementation européenne n’oppose pas de freins au développement de la REUSE dans l’industrie agroalimentaire.

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ABEA. L’urgence climatique au coeur de débats de l’assemblée générale

Ce mercredi 6 juillet, c’est l’ensemble de l’écosystème de l’agroalimentaire breton qui s’est réuni à Guidel (56) à l’occasion de l’assemblée générale de l’ABEA (Association Bretonne des Entreprises Agroalimentaires). Objectif : avancer sur un sujet majeur, celui de l’urgence climatique.

Après une brève première partie orientée vers un bilan d’activités et la tenue de l’assemblée générale en elle-même, les participants ont pu assister à un échange prospectif entre Olivier Clanchin, président de l’ABEA et Jean Ollivro, universitaire et Président du Think Tank « Bretagne Prospective ». « Puisque c’est urgent, nous allons prendre le temps » : c’est ainsi que cette discussion a démarré afin d’éclairer sur le diagnostic mais aussi sur les actions.

L’intégralité de l’article

Article de Véronique Maignant publié sur bretagne-economique.com

Face aux menaces de sécheresse, les entreprises alimentaires bretonnes proposent des solutions pour économiser l’eau potable

Les acteurs de la filière alimentaire bretonne sont particulièrement préoccupés par l’impact du changement climatique sur la ressource en eau et les conséquences qui en découlent : alors que fin avril des arrêtés sécheresse étaient déclenchés en Bretagne et que, dans le même temps, la limite planétaire concernant le cycle de l’eau a été considérée comme franchie suite à la prise en compte de « l’eau verte », il y a urgence à agir !

Conscientes que la première des économies est l’eau que l’on n’utilise pas, les entreprises alimentaires bretonnes sont engagées de longue date dans des démarches de réduction de leurs consommations d’eau. Ceci dans les limites de la consommation d’eau indispensable au bon déroulement des protocoles de nettoyages, qui permettent de garantir la qualité sanitaire des produits élaborés dans leurs usines. Mais face aux enjeux du changement climatique, que nous subissons de plein fouet cette année avec des épisodes de sécheresses précoces, et pour garantir le maintien de nos activités alimentaires essentielles et pourvoyeuses d’emplois et de dynamisme sur nos territoires, il devient évident qu’il est aujourd’hui indispensable d’aller plus loin.

Aussi, le Collectif « Eau Propre », réunissant plusieurs entreprises alimentaires bretonnes et piloté par l’Association Bretonne des Entreprises Agroalimentaires (ABEA), propose une solution pragmatique : tout en maintenant les efforts sur la réduction des consommations, le collectif souhaite le développement de la REUSE, c’est-à-dire la réutilisation de l’eau, au sein des process alimentaires.

abea.bzh

L’ABEA embarque les entreprises agroalimentaires bretonnes vers l’usine du futur

L’ABEA embarque les entreprises agroalimentaires bretonnes vers l’usine du futur

Usine du Futur, technologies 4.0, Cobots, IA, IoT, MES, GMAO, analyse prédictive, bigdata… Il est parfois difficile de se retrouver dans tous ces termes et de cerner comment et pourquoi les intégrer. Pourtant, pour rester compétitif et garder un temps d’avance, il est aujourd’hui essentiel de comprendre comment ces technologies peuvent prendre leur place dans les projets concrets et rentables d’une TPE-PME et répondre aux différents enjeux, notamment celui de la performance industrielle. Dans ce contexte, l’ABEA propose à 15 entreprises bretonnes le programme collectif Breizh Fab : « Destination Usine 4.0 ».

A l’heure de la transition digitale, il est parfois difficile de se retrouver dans l’éventail des nouvelles technologies pour des structures industrielles, notamment pour les TPE-PME. IoT (Internet of Things), Intelligence Artificielle, robot ou cobot, big data… Les nouvelles technologies, parfois appelées technologies de l’usine 4.0 ou de l’usine du futur, se sont largement développées ces dernières années. Elles représentent de formidables opportunités pour garantir les performances industrielles d’entreprises de toutes tailles en les faisant entrer dans l’ère digitale. (suite…)