Les langues régionales sont-elles victimes de la « modernité » ?

Selon certains, le breton, le corse ou le picard s’étioleraient pour une raison simple : si ces langues étaient adaptées au monde rural, elles ne le seraient pas à la France du XXIe siècle. Ils se trompent.

C’est un argument que j’entends souvent : « Si les langues régionales disparaissent en France, personne n’y peut rien. C’est simplement l’effet de la modernité. » Même le grand Michel Serres – paix à son âme – débitait ce genre de sornettes. Or il n’en est rien car les langues minoritaires (tel est leur vrai nom) sont tout à fait adaptées au XXIe siècle, pourvu qu’elles disposent d’un cadre adéquat.

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Chronique de Michel Feltin-Palas

Kervignac. Développer le breton dans la vie de tous les jours

Kervignac. Développer le breton dans la vie de tous les jours

Une charte a été signée entre l’école de musique Sonam’et l’Office public de la langue bretonne marquant l’engagement de l’association en faveur de la labellisation Ya d’ar Brezhoneg.

L’école de musique Sonam’est issue de l’école de musique traditionnelle EMTK, qui était caractérisée par l’enseignement d’instruments de musique et de chant liés à la tradition bretonne.

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Article publié sur ouest-france.fr

Noms de lieux en Bretagne : « Aujourd’hui, le jacobinisme est une idée de ploucs ! »

Noms de lieux en Bretagne : « Aujourd’hui, le jacobinisme est une idée de ploucs ! »

300 intellectuels et artistes bretons de renom ont signé une lettre ouverte pour dénoncer la constante francisation des noms de lieux en Bretagne. Un petit détail qui touche à quelque chose d’essentiel, disent les signataires : le droit à la diversité culturelle. Reportage.

Comme une traînée de poudre, la colère est partie d’un conseil municipal du 27 février 2019 à Telgruc sur mer. Cette commune de 2 124 habitants située dans la péninsule de Crozon, dans le Finistère, venait d’adopter 32 nouveaux noms de rues. 32 appellations, sorties de l’imagination du maire, avec pour thèmes les oiseaux, la minoterie ou la mer. Seulement, aucun de ces noms n’est en breton.

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Article de Cécile de Kervasdoué publié sur franceculture.fr

La grande vogue des prénoms régionaux

Le succès des Erwan, Petru et autres prénoms régionalistes traduit l’attachement des Français à la culture historique de leur territoire.

Beaucoup d’entre vous, j’en suis certain, ont déjà aperçu Jérôme Fourquet sur les plateaux télé, entendu ses analyses argumentées, relevé son ton posé et son regard sérieux. Au fil des années, le directeur du département opinion et stratégies d’entreprise de l’Ifop s’est imposé comme l’un des meilleurs analystes de la scène politique française. Et je recommande à tout honnête homme désireux de comprendre notre société la lecture de son dernier livre, « L’archipel français » qui rencontre un succès mérité.

Le rapport avec cette lettre d’information ? J’y viens. Dans ce même livre, Fourquet consacre à l’essor des prénoms régionaux un chapitre passionnant – et très peu relevé. L’évolution est pourtant spectaculaire. Ainsi, en Bretagne, la part des Erwan, Yann et autres Gwenaëlle et Soazig a spectaculairement progressé…

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Chronique de Michel Feltin-Palas sur lexpress.fr

Faut-il enseigner le breton dans toutes les classes pour sauver la langue ?

Faut-il enseigner le breton dans toutes les classes pour sauver la langue ?

« Deskit brezhoneg ». « Apprenez le breton » en version française. Pour ne pas voir sa langue s’éteindre, la Bretagne se mobilise. Mardi, le conseil régional s’est félicité d’ouvrir 16 nouvelles classes bilingues pour cette rentrée, portant à près de 19.000 le nombre d’élèves scolarisés dans la filière. « On n’avait jamais ouvert autant de classes », se réjouit Lena Louarn.

« Il y a encore trop de zones blanches »

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Article de Camille Allain publié sur 20minutes.fr