Municipales. Julie Laernoes fera de Nantes une ville bretonne

Municipales. Julie Laernoes fera de Nantes une ville bretonne

Avec la candidate écologiste à la mairie de Nantes, Julie Laernoes (EELV), il n’y a pas débat : Nantes est bien en Bretagne. Si elle est élue maire, elle se fera un point d’honneur à reconnaître officiellement que « Nantes est une ville bretonne ». Symboliquement, elle hissera aussitôt le drapeau Gwenn ha Du sur la mairie « et partout où il y a des drapeaux à Nantes ». La mention « Nantes, ville de Bretagne » et sa traduction en breton « Naoned kêr eus Breizh » s’afficheront sur les documents officiels de la ville.

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Article de Christophe Jaunet publié sur ouest-france.fr

Donges pour l’unité de la Bretagne

Donges pour l’unité de la Bretagne

S’il y avait une ville bretonne dont on ne s’attendait pas à ce qu’elle rejoigne tout de suite le réseau Breizh 5/5, c’est bien Donges. En effet, cette commune a été choisie pour recevoir le grand terminal pétrolier de la Zone Industrialo-portuaire de Nantes-Saint-Nazaire. Avec, dans les sillages des chantiers navals et de la sidérurgie de Trignac, une première raffinerie dès 1931 (le premier appontement date de 1929)[1] et une seconde en 1933 par la société Pechelbronn « Ouest », puis le renforcement dans les années 1950 lié au Plan Monnet[2] et dans les années 1970 lorsque l’estuaire de la Loire est choisie comme Zone Industrialo Portuaire (ZIP) et porte d’entrée énergétique de la France. Dès 1774, on note avec intérêt que le destin de cette commune semble déjà inféodé à l’externe, avec un favori du roi qui parvient à obtenir un assèchement des marais[3], rompant par exemple avec les usages de la tourbe parfois idéalisés mais qui assuraient des revenus. Bénéficiant des théories hygiénistes et aéristes de l’époque[4], l’aménagement devient surtout effectif de 1819 aux années 1830[5], avec au profit de nantis un vaste plan d’assèchement et d’artificialisation des marais[6]. Les populations eurent beau protester, voire se révolter[7], créant par là même « l’affaire des marais de Donges », rien n’y fit. Le destin du local était scellé par l’externe, avec un schéma d’artificialisation de la nature, pour le meilleur et le pire, une transformation complète des usages (fin progressive de l’usage de la tourbe, des moulins à vent)[8]. Un vieux monde disparaît. (suite…)

Savenay. Référendum sur la Loire-Atlantique en Bretagne

L’association Bretagne Réunie a soumis aux citoyens une pétition en vue d’organiser une consultation sur la nécessité ou non de réunifier la Bretagne.

Plus de 10 % des électeurs de Loire-Atlantique ont signé la pétition. Répondant à cette sollicitation, le Conseil départemental a voté en décembre 2018 contre le rattachement de la Loire-Atlantique, mais s’est en revanche prononcé pour que l’État organise un référendum sur la question. (suite…)

À Nantes, la réunification s’invite dans la campagne des municipales

À Nantes, la réunification s’invite dans la campagne des municipales

Les Nantais de Bretagne Réunie poussent les candidats à se positionner sur le sulfureux sujet de la réunification. Ils lancent aujourd’hui le Nantes Lab, pour Loire Atlantique Bretagne.
C’est un bruit de fond continu. Depuis la pétition de Bretagne Réunie ayant rassemblé en Loire-Atlantique plus de 105 000 signatures en faveur d’un référendum sur la question de la réunification, les actions se suivent dans la Cité des ducs. Dernière en date : le lancement, ce samedi, du Nantes Lab, pour Loire-Atlantique Bretagne, avec l’objectif de mettre la Bretagne à cinq sur la table des municipales.

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Article de Philippe Créhange publié sur letelegramme.fr