Langouët. Six véhicules à se partager, l’expérimentation a commencé

Langouët. Six véhicules à se partager, l’expérimentation a commencé

Samedi 2 février, en fin de matinée, Daniel Cueff, le maire de Langouët, au nord de Rennes, a donné le top départ d’une toute nouvelle expérimentation : une flotte de six véhicules en autopartage.

La flotte de six véhicules est composée d’une Zoé électrique communale et cinq véhicules de Langouëtiens, volontaires pour l’opération.

Marc Potel, directeur du fonds d’innovation les Enchanterres à la Caisse d’Épargne, partenaire de l’opération avec la municipalité, a exposé le principe du nouveau service.

« Dans un premier temps la personne souhaitant utiliser une voiture procède à une inscription sur la plateforme Koolicar qui alloue un badge d’ouverture et de fermeture des portes. Sur le véhicule il s’agit tout simplement de mettre un boîtier qui reconnaît le badge. »

Pour toute la phase d’expérimentation, le service est gratuit. Daniel Cueff, maire, souligne : « il restera gratuit pour la Zoé communale et une participation à terme sera demandée à l’utilisateur ».

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Article publié dans Ouest-France

L’union Groupe d’aucy-Triskalia s’appellera Eureden

L’union Groupe d’aucy-Triskalia s’appellera Eureden

Ce jeudi 31 janvier, Groupe d’aucy et Triskalia ont levé le voile sur le nom de leur future union qui s’appellera Eureden.

Rien d’étonnant à la consonance bretonne de la nouvelle entité coopérative polyvalente, Eureden, puisqu’elle est le fruit du rapprochement entre deux grands groupes coopératifs bretons : Groupe d’aucy (siège social à Theix, dans le Morbihan) et Triskalia (siège social à Landerneau, dans le Finistère). Ce nom vient du breton « euredenn » qui signifie mariage, alliance, et synonyme également de bonheur, chance pour « eure » et grain de blé pour « edenn ».

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Article d’Hélène Laurandel publié sur Agrodistribution Actualités

La Bretagne oubliée des nouvelles cartes maritimes de l’Europe

La Bretagne oubliée des nouvelles cartes maritimes de l’Europe

Confrontée au Brexit et à la nécessité de développer des liaisons maritimes directes entre l’Irlande et l’Europe, la Commission Européenne avait souhaité renforcer les grands ports de Rotterdam et Anvers en oubliant les ports du Nord-Ouest de la France et, plus encore, les ports bretons. Le 10 janvier, suite à l’action de plusieurs députés européens, le Parlement Européen a voté l’intégration de ces ports oubliés dans le « réseau central », ce qui leur donnerait un accès à une enveloppe de subventions européennes. Cependant, comme toujours en Europe, la décision finale appartiendra aux États nationaux et au Conseil européen.

Mais ce choix de la Commission Européenne est-il si étonnant compte tenu de la faiblesse des « grands ports » français et de leurs connexions ?

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Article de François Arbellot-Repaire publié sur nhu.bzh

Pourquoi les jeunes ne participent-ils pas au Grand débat ?

Pourquoi les jeunes ne participent-ils pas au Grand débat ?

Méfiance vis-à-vis de cette consultation nationale qualifiée « de poudre aux yeux », sentiment de ne jamais être écoutés, questions orientées ou déconnectées du quotidien des lycéens et étudiants… Les critiques des jeunes sur le Grand débat national sont nombreuses.

Depuis son lancement il y a huit jours, le Grand débat national voulu par le président de la République fait pas mal recette. Les rencontres se multiplient dans les communes un peu partout en France. Les habitants se pressent à chaque réunion. Et les questions de fiscalité dominent largement les discussions. Selon un récent sondage Opinionway publié mardi, 67 % des Français jugent d’ailleurs comme « une bonne chose » cette consultation nationale.

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Article d’Yves-Marie Robin publié dans Ouest-France

A quand un gérontopole breton ?

A quand un gérontopole breton ?

En Bretagne, les chiffres prévisionnels du vieillissement de la population sont connus et tout est en place pour affronter ce qui n’est pas un problème mais bien un défi. Le nombre des plus de 60 ans va augmenter d’un tiers d’ici 2040 et la population des plus de 75 ans va doubler[1]. A moins d’un incident démographique majeur, on sait que la prospective démographique est la plus fiable et pour répondre à cette situation, un seul mot est nécessaire : l’anticipation. Or, les différentes collectivités ont plutôt eu tendance à botter en touche et à reporter des décisions inéluctables.  On le constate par exemple déjà avec des problèmes d’accès et de soins pour les personnes de grands âges (les « déserts » médicaux, les limites des structures EHPAD insuffisantes pour des raisons de place et de coûts à accueillir tout le monde, etc.). Il est désormais certain que les solutions ne viendront pas uniquement des collectivités mais aussi d’une capacité des différents acteurs à s’organiser, voire se saisir de cet enjeu avec un autre regard[2].

C’est exactement ce qu’ont réalisé les différents acteurs de « Kozh Ensemble » Il est aussi appelé le gérontopole breton puisqu’il en existe d’autres (en Pays de la Loire, à Toulouse, etc.). Toutefois, son originalité est qu’il n’est en rien une structure institutionnelle ou coûteuse. Celui de Toulouse a mobilisé 350 000 Euros dès sa première année (2007). Le projet de gérontopole des Pays de la Loire commençait par un projet pour créer une « maison de la longévité » estimé… à 3 millions d’Euros pour héberger cette nouvelle structure. (suite…)

Kenavo ha trugarez Patrick

Kenavo ha trugarez Patrick

Patrick Malrieu a mené à bien, participé ou initié tant d’aventures bretonnes qu’il sera impossible ici de toutes les recenser. Certains évoqueront l’aventure de Dastum avec la sauvegarde parfois in extremis d’un patrimoine immémorial. D’autres, tous les travaux qu’il a valorisés en tant que Président de l’Institut culturel de Bretagne ; ses initiatives pour la langue bretonne, l’ouverture internationale, l’unité bretonne et les enjeux de la réunification… D’autres encore, ses travaux plus personnels qui le menèrent à rédiger une thèse. Quel que soit le recensement, le propos sera étroit au regard de l’action menée. Sa vie fut animée par des dizaines de milliers d’heures de travail, de collectage, de projets, d’écrits, d’éclairages, de rencontres, d’échanges, de débats, de réunions, de visions, pour un mot qui s’appelle Bretagne et nous tenons à lui rendre hommage. C’est un travail colossal qu’a réalisé Patrick, avec une vie entière consacrée à la Bretagne. C’était une présence permanente pour son passé et son avenir.

Les membres de notre association, dont beaucoup lui étaient proches et amis, tiennent à s’associer au deuil de sa famille et à le remercier. Kenavo Patrick.

Bretagne Prospective