13 Fév 2019 | À la une, Actualités
Breizh, Bretagne, Naoned, Penn Ar Bed… Ces mots peuplent notre quotidien. Ils sont associés à des marques, des entreprises, des associations. Nous les voyons partout et de plus en plus. Ils nous sont familiers et pourtant, connaissons-nous vraiment les femmes et les hommes qui se trouvent derrière ? Plus encore, connaissons-nous les motivations qui les poussent à lier leur image de marque à ces appellations ?
Simple opération commerciale ? Certes, la Bretagne fait vendre, mais est-ce une explication satisfaisante ? Certainement pas, tant le phénomène touche l’ensemble des activités sociales et économiques de notre territoire.
Bretagne Prospective vous propose donc d’embarquer chaque semaine pour une formidable aventure à la rencontre de certains de ceux qui choisissent de s’identifier à cette région qui bouge. A la rencontre de ceux qui convertissent l’émotion en action. Première escale : Quimper à la rencontre de David Lesvenan et du .bzh.
Un point essentiel pour la Bretagne
Un point… Cela peut vous paraître anodin, un petit rien du quotidien qui peuple l’Internet. Et pourtant ce point peut en dire long.
Jusque récemment, un internaute n’avait d’autre choix que d’adopter le .fr ou le .com. Les régions et leurs identités spécifiques devaient s’effacer devant la tentation de constituer une société numérique mondiale. Cependant au tournant des années 2000, le .cat (pour la Catalogne) a prouvé qu’un autre horizon était envisageable. De quoi donner des idées aux Bretons.
C’est ainsi qu’en 2014, la Bretagne devient la première région française à disposer de sa propre extension internet : le « .bzh ». L’association, basée à Quimper, affiche ainsi toute la force de l’identité bretonne.
La Bretagne pionnière
Pionnière et unique en France à son lancement en 2004, l’idée d’une extension régionale est née de l’ambition de faire exister concrètement la Bretagne sur la toile. Impulsé par Christian Ménard, alors député du Finistère, l’idée du « pik .bzh» (point en breton) emporte rapidement le soutien des collectivités bretonnes ainsi que de nombreux internautes.
Il faudra près de dix années de travail et une étude initiale réalisée par Bretagne Prospective pour le compte du Conseil régional, soutien décisif au projet, pour que l’association www.bzh obtienne la validation et l’inscription de l’extension sur Internet.
Alors que le .bzh fête ses cinq années d’existence en 2019, plus de 8 000 entreprises, associations et collectivités se sont enregistrées avec cette extension. Du Stade Brestois à Sabella, en passant par des collectivités comme Quimper, Vannes, Carhaix ou Lannion, nombreux sont ceux qui aujourd’hui ont fait le choix d’y adhérer.
Un atout pour le monde économique
Cet engouement prouve la force du sentiment de bretonnité et surtout son importance dans la création de valeurs. L’adhésion à ce nom de domaine ne serait se limiter qu’à un choix du cœur. En effet, l’association présidée par David Lesvenan, propose un service extrêmement sûr (l’un des moins spammés au monde). Il s’agit par ailleurs, d’un atout communicationnel : le .bzh marque tout à la fois un ancrage breton affirmé et la volonté de se différencier positivement dans l’univers digital. Pépite de sens, le terme breizh (dont bzh est l’abréviation), par son orthographe, est facilement mémorisable. De plus, il est associé à la proximité et au local, deux valeurs aujourd’hui importantes.
L’expérience fait aujourd’hui figure de modèle en France ainsi qu’en Europe. Rappelons que l’initiative, a fait des émules puisque la Corse (.corsica), Paris (.paris) puis l’Alsace (.alsace) se sont engagées dans la même démarche.
De quoi montrer que le « pik bzh » a été un précurseur à qui l’avenir a donné raison.
Pour plus d’information sur l’association
Loïck Roulaud
11 Fév 2019 | À la une
C’est indiscutablement l’un des projets les plus novateurs de Bretagne. La station de méthanisation de Loudéac (Côtes-d’Armor) sera la plus importante de Bretagne.
L’impressionnant chantier de construction de l‘unité de méthanisation de Loudéac (Côtes-d’Armor), entre Saint-Brieuc et Vannes, près de la station d’épuration de Calouët, est en voie d’achèvement. L’usine devrait être opérationnelle au début du second semestre 2019.
Une usine « écolo »
Biodéac, c’est le nom de cette usine de méthanisation, a pour objectif de valoriser la matière organique en produisant de l’énergie renouvelable.
L’usine produira aussi un fertilisant naturel, apte à se substituer aux engrais chimiques et au lisier.
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Article de Jean-François Podevin publié dans Le Courrier Indépendant
5 Fév 2019 | À la une
Samedi 2 février, en fin de matinée, Daniel Cueff, le maire de Langouët, au nord de Rennes, a donné le top départ d’une toute nouvelle expérimentation : une flotte de six véhicules en autopartage.
La flotte de six véhicules est composée d’une Zoé électrique communale et cinq véhicules de Langouëtiens, volontaires pour l’opération.
Marc Potel, directeur du fonds d’innovation les Enchanterres à la Caisse d’Épargne, partenaire de l’opération avec la municipalité, a exposé le principe du nouveau service.
« Dans un premier temps la personne souhaitant utiliser une voiture procède à une inscription sur la plateforme Koolicar qui alloue un badge d’ouverture et de fermeture des portes. Sur le véhicule il s’agit tout simplement de mettre un boîtier qui reconnaît le badge. »
Pour toute la phase d’expérimentation, le service est gratuit. Daniel Cueff, maire, souligne : « il restera gratuit pour la Zoé communale et une participation à terme sera demandée à l’utilisateur ».
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Article publié dans Ouest-France
3 Fév 2019 | À la une
Ce jeudi 31 janvier, Groupe d’aucy et Triskalia ont levé le voile sur le nom de leur future union qui s’appellera Eureden.
Rien d’étonnant à la consonance bretonne de la nouvelle entité coopérative polyvalente, Eureden, puisqu’elle est le fruit du rapprochement entre deux grands groupes coopératifs bretons : Groupe d’aucy (siège social à Theix, dans le Morbihan) et Triskalia (siège social à Landerneau, dans le Finistère). Ce nom vient du breton « euredenn » qui signifie mariage, alliance, et synonyme également de bonheur, chance pour « eure » et grain de blé pour « edenn ».
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Article d’Hélène Laurandel publié sur Agrodistribution Actualités
25 Jan 2019 | À la une
Confrontée au Brexit et à la nécessité de développer des liaisons maritimes directes entre l’Irlande et l’Europe, la Commission Européenne avait souhaité renforcer les grands ports de Rotterdam et Anvers en oubliant les ports du Nord-Ouest de la France et, plus encore, les ports bretons. Le 10 janvier, suite à l’action de plusieurs députés européens, le Parlement Européen a voté l’intégration de ces ports oubliés dans le « réseau central », ce qui leur donnerait un accès à une enveloppe de subventions européennes. Cependant, comme toujours en Europe, la décision finale appartiendra aux États nationaux et au Conseil européen.
Mais ce choix de la Commission Européenne est-il si étonnant compte tenu de la faiblesse des « grands ports » français et de leurs connexions ?
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Article de François Arbellot-Repaire publié sur nhu.bzh
24 Jan 2019 | À la une
Méfiance vis-à-vis de cette consultation nationale qualifiée « de poudre aux yeux », sentiment de ne jamais être écoutés, questions orientées ou déconnectées du quotidien des lycéens et étudiants… Les critiques des jeunes sur le Grand débat national sont nombreuses.
Depuis son lancement il y a huit jours, le Grand débat national voulu par le président de la République fait pas mal recette. Les rencontres se multiplient dans les communes un peu partout en France. Les habitants se pressent à chaque réunion. Et les questions de fiscalité dominent largement les discussions. Selon un récent sondage Opinionway publié mardi, 67 % des Français jugent d’ailleurs comme « une bonne chose » cette consultation nationale.
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Article d’Yves-Marie Robin publié dans Ouest-France