CHAT GPT : Robot cap ou pas cap ? L’IA au pays des Pays

La foule des experts en Internet (c’est-à-dire tout le monde ou presque) bruisse avec un frisson singulier des étonnants progrès de l’Intelligence Artificielle (il faudra d’ailleurs m’expliquer pourquoi ces deux mots semblent faire l’unanimité alors que le concept même d’intelligence dépasse naturellement l’artificialité, celle-ci ayant pour objectif ultime de se substituer à l’intelligence sans aucune intervention de l’humain mais passons…).

Je me suis amusé à poser au nouveau ChatGPT la question de l’avenir des Pays en Bretagne. Je vous laisse juge de ses réponses mais franchement, nous sommes encore bien loin du compte. Je glisserai avec bienveillance sur les Pays de Loire-Atlantique situés ici au nord de la Bretagne, le Pays de Vannes désormais situé en lieu et place de Pontivy, le « pays » essentiellement ramené à sa dimension touristique et économique (ce qui n’est déjà pas mal), un amalgame immédiat entre « Pays » et « Région », sur l’identité du seul Breton cité, Jacques Cartier,  pour remarquer que l’ensemble manque tout simplement… d’intelligence. Ce Chat n’est pour le moment qu’un simple « content sucker » qui agrège la parole commune sans grand recul, reproduisant les lieux communs comme des sardines en boîtes, bien alignées dans l’huile tiède du wokisme.

Je m’étonne que ce ChatGPT se vante d’avoir passé avec succès des examens universitaires aux Etats-Unis. Si tel est le cas, je m’inquiète de l’avenir de leur système éducatif. Pour ma part, si j’étais prof, je me contenterais de formuler en marge « Et ensuite ? », remarque légèrement amusée insistant sur le manque de vision prospective de l’apprenti penseur.

On me dira que ce n’est qu’un début et que cette analyse est porteuse de promesses. Certes, et je n’en disconviens pas. Ce qui m’ennuie au fond, c’est ce « suivisme » dans lequel s’engouffrent un grand nombre de ceux qui « pensent penser » sans prendre le temps de l’expérimentation critique et font de ChatGPT l’indispensable marqueur du temps présent. Oui, cette technologie a de l’avenir. Oui, elle va bouleverser le monde créatif, technologique et scientifique. Oui, elle va se diffuser par capillarité, notamment dans la sphère de ceux qui copient-collent parce qu’ils sont obsédés par l’urgence de leur propre verbe. Mais soyons encore patients. Le temps semble encore loin de voir cette « intelligence » réfléchir et créer autre chose qu’un empilement à l’américaine pouvant faire illusion de Savoir.

Bon. Pour ceux qui ne parleraient pas anglais et voudraient accéder à l’analyse de « l’IA au pays des Pays », voici un logiciel tout à fait remarquable que je vous conseille après l’avoir maintes fois expérimenté : https://www.deepl.com/translator. Juste pour demander le silence à ceux qui oseraient imaginer une seconde que je n’aime pas les robots… D’ailleurs, pendant que nous causons, mon intelligence ménagère passe l’aspirateur…

IA plus qu’à…

Yves Ollivro

Cliquer pour accéder à LIA-au-pays-des-Pays-pdf.pdf

 

 

Webinaire : celles et ceux qui arrivent

En Bretagne, comme l’INSEE l’a montré lors de la rencontre « dire et décrire le rural », le monde rural est attractif, y compris pour les actifs. Après avoir brossé le portrait de celles et ceux qui restent, qui sont les habitant·es qui arrivent dans les campagnes ? Avec quels projets de vie (investir la vie rurale ? avoir une maison ? vivre en autonomie ?…) ? Quelles sont leurs ressources ?

Néo-ruraux, périurbains, ancien ruraux d’ailleurs, avec quelles représentations arrivent-elles et ils ?

Y a-t-il comme certain·es l’annoncent une arrivée massive d’habitant·es dans les zones rurales, exacerbée par la crise Covid ?

Ces questions seront débattues le jeudi 16 mars de 14h à 16h lors du webinaire organisé par le Réseau rural de Bretagne.

Renseignements et inscriptions

Anne-Marie Corgne et Amélie Forget créent Fokkus, la banque d’images made in Bretagne

Beaucoup y ont pensé, Anne-Marie Corgne et Amélie Forget l’ont fait : créer, alimenter et gérer une banque d’images locales, nourrie par des photographes passionné(e)s par la Bretagne et destinée à toutes organisations – entreprises, collectivités et/ou associations – qui cherchent des illustrations régionales originales. Le site Fokkus est né cette semaine pour mettre en lumière les atours de la Bretagne à travers un catalogue déjà riche de plus de 5000 images exclusives.

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Article de Maude Duval paru sur bretagne-economique.com

Et si un vélo made in Breizh sillonnait les routes…

Et si un vélo made in Breizh sillonnait les routes…

Seuls un quart des vélos vendus en France sont produits dans l’Hexagone, avec plus de 800 000 vélos assemblés en France. La production globale en France et à l’étranger pourrait atteindre 5 millions en 2030, selon l’Observatoire du cycle dans une étude parue en 2021. Un marché en forte croissance qui conforte entreprises du secteur et politiques dans la réindustrialisation du vélo en France et pourquoi pas en Bretagne.

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Article de Céline Monsallier publié sur media-autrement.fr

A Brest, un nouveau tiers-lieu où il y a de quoi se pamer !

Transformer des sites emblématiques chargés d’histoire industrielle en haut-lieu culturel innovant et pas du tout oublieux de leur passé, Brest nous en a déjà donné un magnifique aperçu avec Les Ateliers des Capucins*, « la plus grande place publique couverte d’Europe » !

Alors pourquoi donc s’arrêter en si bon chemin ? Le nôtre nous mène en cette belle journée ensoleillée de février jusqu’à l’entrée d’une rotonde tout aussi lumineuse. C’est sur les chaudes recommandations de notre voisine de bureau morlaisien, Emilie Cariou-Menes, chargée de mission à l’Adess du Pays de Morlaix et brestoise, que nous sommes ici, au 56, rue de l’Aiguillon, non loin d’autres ateliers – de Louis – aux dimensions bien plus modestes, à la rencontre d’un nouveau tiers-lieu installé dans une ancienne imprimerie, et pas n’importe laquelle : La PAM.

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Article de Marie-Emmanuelle Grignon paru sur eco-bretons.info

Evran (22) : une chaufferie bois amortie sur 8 ans

La commune d’Evran vient de mettre en service une chaufferie bois permettant d’alimenter la mairie, un groupe scolaire, le restaurant scolaire ainsi que des logements communaux attenants. D’un coût total de 560 000 €, la part communale s’élève à 208 000 € une fois les subventions déduites. Le retour sur investissement est prévu au bout de 8 ans.

Le projet s’inscrit dans la stratégie communale d’optimisation des consommations énergétiques des bâtiments (270 000 kWh en moyenne de 2018 à 2021) et la volonté de relocaliser l’approvisionnement énergétique.

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Article publié sur bruded.fr