Le livre blanc de l’après-tourisme. Bretons de passage

Le livre blanc de l’après-tourisme. Bretons de passage

Professeur de géographie à l’Université de Bretagne, président du « think tank » Bretagne Prospective et auteur de nombreux ouvrages sur la Bretagne, Jean Ollivro vient de publier chez Diawel éditions un ouvrage intitulé  » Le livre blanc de l’après-tourisme. Bretons de passage ».

« C’est un touriste ». Voilà une expression populaire. Au-delà d’un constat, elle peut désigner quelqu’un de peu sérieux, un étudiant en retard, un individu n’ayant rien préparé (il est venu en touriste), quelqu’un qui n’a pas été professionnel ou n’a pas réalisé les choses correctement. Pourquoi utilise-t-on ce terme ? Le choisit-on ? A une époque où ce secteur ne cesse de progresser et représente dans certaines régions jusqu’à 30 % du PIB, l’expression pose problème.

Le « tourisme » est une activité dont on a de plus en plus besoin et qui reste mal dénommée, mal agencée mal fichue. Comment faire en sorte que cette activité ne soit plus prédatrice ? Qu’elle soit a minima digérée ? Sinon fertile ?

Voilà l’interrogation essentielle de cette étude prospective qui s’interroge sur une « phase 2 » du tourisme, voire sur l’après-tourisme, avec une idée pressentie par R. Knafou dès les années 1991, mieux exprimée par P. Bourdeau dans les Alpes dès 2009. « Après-tourisme », « post-tourisme », « tourisme 3 », « new tourism », « neo tourism ». Oui, c’est autre chose avec ce mot que l’on garde sans se demander si c’est le bon. Comment faire en sorte que des gens qui, sur le fond,  ne font que passer d’un territoire à un autre, soient perçus et acceptés tels ce qu’ils sont : des « habitants » temporaires ?

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Les Jeunes et la Bretagne : faire et faire savoir

Les Jeunes et la Bretagne : faire et faire savoir

Lors des Rencontres Breizh 5/5 co-organisées avec Bretagne Prospective à Pontivy, l’atelier « Les Jeunes et la Bretagne » animé par Tifenn Siret a rassemblé les participants autour de la corrélation entre la bretonnité et les décisions à prendre pour construire sa vie d’adulte, L’ouverture sur le monde, l’hyper mobilité mais aussi le flou inhérent au contexte actuel font de cette période de la vie un moment de questionnements.  Voici une synthèse des pistes évoquées.

– La première question posée est celle de la définition de la jeunesse. Il s’agit d’un concept très large, qui embrasse des réalités individuelles très diverses. Le point le plus important qui a été soulevé concerne la quête de sens des jeunes : par le lien familial et la transmission, par la re-création d’un lien rompu, par une recherche personnelle.

– Le deuxième point abordé concerne le manque de connaissance global, des jeunes et des moins jeunes, du territoire : de son histoire surtout, et parfois de ses cultures et de ses langues. La réflexion qui émerge alors porte sur ce qui alimente le sentiment d’appartenance à un territoire et sur l’espace de la conscience de soi.

– La construction du collectif semble être un des éléments piliers de la réponse à apporter à la thématique. Les jeunes sont moins enclins à faire seuls et ambitionnent plutôt l’avenir dans une réponse collective : une réflexion sur les valeurs du territoire et de la société bretonne, sur le mode de gouvernance, sur la gestion de la communication et de la circulation des informations, le rapport au travail et à la hiérarchie.

– La réponse bretonne à la question du sens, se révèle être une réponse collective à responsabilité partagée : les jeunes, les entreprises, les médias, la structuration sociétale. Autour de questions centrales pour les jeunes : la période post-mondialisation, la défense de l’environnement, la quête d’identité…

En conclusion, les Bretons jeunes et moins jeunes, savent faire et font bien. Mais nous avons tous beaucoup de mal à faire savoir. Une réappropriation du territoire est nécessaire en tendant vers la modernisation, et la modernité de ce dernier. Les jeunes ont les idées et les compétences mais manquent souvent du réseau et attendent des plus anciens une main tendue afin de se lancer. 

Les entrepreneurs particulièrement attachés à leur territoire

Les entrepreneurs particulièrement attachés à leur territoire

76% des entrepreneurs bretons se réinstalleraient sur ce même territoire s’ils devaient repartir de zéro.

La Fondation MMA a interrogé les dirigeants de TPE, PME, PMI et ETI de tout l’hexagone pour établir son 3e baromètre sur les dynamiques entrepreneuriales dans les territoires. Focus sur la région Bretagne.

Les entrepreneurs de Bretagne s’identifient au territoire le plus local, à savoir la commune (66%), mais aussi, particularité bretonne, à la région (66% contre 57% au national).

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Article publié sur fondation-entrepreneurs.mma

Mer et Terre : secteur structurant essentiel du territoire

Mer et Terre : secteur structurant essentiel du territoire

Lors des Rencontres Breizh 5/5 co-organisées avec Bretagne Prospective à Pontivy, l’atelier Terre et Mer a rassemblé les participants autour de Michel Bouguin et Christian Perron. Voici une synthèse des pistes évoquées.

– L’enseignement régional doit être au coeur de la formation des acteurs bretons et permettre l’expression d’une éducation co-pilotée par les acteurs de la Région

– Les banques doivent être actrices du développement (par exemple, la présentation de la politique maritime bretonne de la Banque verte par le Crédit Agricole)

– Les associations animatrices des engagements des acteurs doivent s’approprier et suivre les projets structurants des documents-cadres du territoire afin de favoriser une coordination de tous les projets de Bretagne en mettant en exergue l’intérêt d’une synergie 5/5

– Pour les secteurs de l’agriculture, de la pêche maritime et de l’interface, il y a nécessité de communiquer avec les médias appropriés à chaque tranche d’âge afin de gommer un problème d’image déformée par certains lobbys (écart entre une confiance réelle de la population et la perception ressentie).

Des actions de terrains menées par les agriculteurs bretons (« tous à la ferme », démonstration lors des grands événements du territoire, actions sur les réseaux sociaux,..), peuvent permettre d’exposer l’évolution des pratiques : maîtrise des intrants au plus juste, qualité sanitaire de la production, gestion numérique des zones de production, traçabilité, certification,…

Ne pas hésiter à rappeler la réalité du poids économique du secteur et de ses engagements au bénéfice des Bretons.

En conclusion, pourquoi pas imaginer une structure permettant enfin un dialogue constructif entre les différents acteurs de ce socle unique et très spécifique, une Maison de la Mer et de la Terre ou une fédération Mer et Terre ?

 

Campagne pour obtenir l’emoji breton, la Bretagne sous une pluie de soutiens

Campagne pour obtenir l’emoji breton, la Bretagne sous une pluie de soutiens

La communauté bretonne a une nouvelle ambition : obtenir l’emoji breton. Pour sa troisième candidature et fort de ses expériences passées, le collectif en charge de cette quête compte bien cette fois décrocher le graal. En seulement un mois, l’objectif de la campagne de financement participative a été atomisé ! Une mobilisation sans précédent qui confirme le souhait de la communauté bretonne : investir les claviers de 5,4 milliards de téléphones partout dans le monde.

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Article publié sur portdattache.bzh

Les huîtres de Cancale inscrites au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco

Les huîtres de Cancale inscrites au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco

La bonne nouvelle est tombée, lundi 18 novembre 2019 en fin d’après-midi : les huîtres de Cancale (Ille-et-Vilaine) figurent désormais à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel en France établi au titre de l’Unesco.

Elles y côtoient par exemple la dentelle au fuseau du Puy-en-Velay, la transformation des canards gras en Aquitaine ou la récolte du goémon en Bretagne.

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Article publié sur actu.fr

L’économie numérique en Bretagne : un secteur bien implanté, dynamique mais peu féminisé

L’économie numérique représente 46 600 emplois en Bretagne en 2015. Sa part dans l’ensemble des emplois de la région est de 3,6 %, une proportion supérieure à la moyenne des autres régions françaises hors Île-de-France (3,0 %).

Parmi ces emplois, 35 000 relèvent des technologies numériques. Ils sont fortement concentrés dans les zones d’emploi de Rennes et, à un degré moindre, de Brest. Plus de la moitié de ces emplois sont occupés par des cadres, souvent jeunes et diplômés du supérieur. Les emplois y sont très majoritairement à durée indéterminée, à temps complet et relativement bien rémunérés.

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Document publié sur le site de l’Insee Bretagne

La Brittany Ferries s’associe à un fonds d’investissement pour racheter Condor Ferries

La Brittany Ferries s’associe à un fonds d’investissement pour racheter Condor Ferries

La compagnie Brittany Ferries, basée à Roscoff (Finistère), va racheter Condor Ferries, qui opère entre le Royaume-Uni, les îles anglo-normandes et Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), en partenariat avec un fonds d’investissement européen. « La future direction sera conjointe », assure le service communication de l’entreprise finistérienne.

L’entreprise de transport maritime Brittany Ferries a annoncé, ce jeudi 14 novembre 2019, qu’elle avait conclu un partenariat avec Columbia Threadneedle European Sustainable Infrastructure Fund (ESIF), un fonds qui investit dans des actions européennes de taille moyenne.

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Article de Lola Cloutour publié sur ouest-france.fr

Daniel Cueff à l’Assemblée générale de Bretagne Prospective le 16 décembre : inscrivez-vous

Daniel Cueff à l’Assemblée générale de Bretagne Prospective le 16 décembre : inscrivez-vous

« Pour une vision prospective de la Bretagne : Carte blanche à Daniel Cueff »,  tel est le thème de l’Assemblée générale annuelle de Bretagne Prospective qui aura lieu le lundi 16 décembre à 18h dans les locaux d’Harmonie Mutuelle (8bd de Beaumont à Rennes).

Inscription gratuite mais obligatoire à contact@bretagne-prospective.bzh

Maire de Langouët, une commune de 600 habitants située dans le Pays de Rennes, Daniel Cueff est un écologiste concret et pragmatique. Il a trouvé, à l’échelle de sa commune, bien des leviers pour une démarche originale et pionnière (première cantine bio lancée il y a plus de 15 ans, autonomie énergétique communale assurée, lotissement conçu en cradle to cradle grâce à un financement participatif lancé auprès des citoyens, etc.).Cette approche « de bon sens », il l’a dès 2005 mise en réseau avec d’autres communes bretonnes souhaitant elles aussi développer leur territoire de manière plus durable. C’est ainsi qu’est né le réseau « Bruded ». Dernièrement, Daniel Cueff a pris un arrêté interdisant l’usage des pesticides à moins de 150 mètres d’une zone d’habitation… ouvrant le débat avec l’Etat sur un sujet sensible pour la santé publique et pour l’agriculture. C’est toute cette expérience d’homme de terrain et d’action qu’il partagera avec nous pour une vision prospective de la Bretagne.  

Inscription gratuite mais obligatoire à contact@bretagne-prospective.bzh

Les langues régionales sont-elles victimes de la « modernité » ?

Selon certains, le breton, le corse ou le picard s’étioleraient pour une raison simple : si ces langues étaient adaptées au monde rural, elles ne le seraient pas à la France du XXIe siècle. Ils se trompent.

C’est un argument que j’entends souvent : « Si les langues régionales disparaissent en France, personne n’y peut rien. C’est simplement l’effet de la modernité. » Même le grand Michel Serres – paix à son âme – débitait ce genre de sornettes. Or il n’en est rien car les langues minoritaires (tel est leur vrai nom) sont tout à fait adaptées au XXIe siècle, pourvu qu’elles disposent d’un cadre adéquat.

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Chronique de Michel Feltin-Palas