Pesk Ebrel

Voici ce que pourrait être le nouveau logo de Produit en Bretagne.

Et pfuit!.. D’un seul coup, la carte de la Bretagne disparaît, comme par sorcellerie…

Un curieux appendice type « © » mais avec un S à la place du C vient cependant confirmer en exposant que la Bretagne est toujours là dans sa pluralité. Ou alors il s’agit peut-être d’un « 5 » un peu tordu qui souligne qu’il y a bien 5 produits en Bretagne : le kouign-amann, le cidre, le kig-ha-farz, la galette et sa saucisse (ça compte pour 2).

Le phare occupe maintenant l’essentiel de l’espace. Il vient rappeler que les produits de Bretagne sont en provenance d’Ar-Men tout en faisant référence, dans l’archétype de l’inconscient collectif de Carl Gustav Jung, au célèbre « far breton ».

D’ailleurs, selon les experts en marketing que nous avons rencontrés, « la disparition de la carte de Bretagne vient justement rappeler que son absence vient psychanalitiquement conforter sa présence dans l’esprit des consommateurs. Parce que la Bretagne n’est plus là, elle devient l’évidence même de son existence transgressée, invisible et visible à la fois, et donc potentiellement projetée dans l’imaginaire des consommateurs, notamment au rayon des produits frais et dans les étals des charcuteries.

Les couleurs ne changent pas mais la carte et la référence à la mer disparaissent, Produit en Bretagne voulant aujourd’hui affirmer avec force, à travers le jaune et le bleu, son soutien militant à la cause ukrainienne.

Les ouvertures du phare s’orientent désormais sur la droite, signe évident d’une ouverture idéologique marquée à une société de consommation toujours plus conquérante. Le sommet du phare a été redessiné pour que la ménagère de moins de 40 ans y retrouve à la fois une boîte de pâté en conserve et un demi-cercle qui fait évidemment référence au fromage Dôme du Poitou, signe visible de la volonté de Produit en Bretagne d’annexer de nouveaux marchés à l’étranger. » 

Mais non, on plaisante. Demain c’est le 1er avril. La carte de Bretagne reste sur le logo de Produit en Bretagne. La preuve ? Allez sur le site https://www.produitenbretagne.bzh et vous constaterez que c’est bien le bon logo qui est mis en avant.

Ils nous ont fait peur avec leur pesked… Parce que Produit en Bretagne, c’est 476 adhérents, des milliers d’emplois en Bretagne, 326 millions de produits vendus en GMS en 2020 et 4,5 M€ de chiffre d’affaires. Et que la présence immémoriale de la carte de Bretagne sur le logo de Produit en Bretagne rappelle à tous l’importance de l’ancrage, une appellation d’origine de produits issus d’un territoire singulier, remarquable, reconnaissable voire emblématique. A cinq départements bien sûr.

Ouf, on a failli y croire… Pesk Ebrel donc, poisson d’avril… Servi à la carte (de Bretagne) avec un jour d’avance…

Apprendre les cultures de Bretagne avec mook.bzh

Mook.bzh (jeu de mot en breton avec mouk, la couleur violette) est une plateforme web destinée à la vulgarisation la culture bretonne auprès du grand public. L’objectif est de donner, pour ceux qui le souhaiteraient, une formation solide et diplômante autour des « fondamentaux » des patrimoines culturels de Bretagne.

Mook.bzh a cet objectif d’être un portail sur les connaissances en matière culturelle en Bretagne pour une meilleure diffusion et appréhension de la culture bretonne.

Créé par Ken Leur, Sonerion et Produit en Bretagne, mook.bzh propose gratuitement une quarantaine de formations en vidéo. De nombreuses personnalités du monde universitaire, des associations et entreprises partenaires ont apporté leur collaboration à ce projet, parmi lesquelles Dominique Molard, Francis Favereau, James Eveillard, Jean-Michel Le Boulanger, Jean-Jacques Monnier, Thierry Jigourel, Jean Ollivro…

mok.bzh

 

 

Soutenez la Redadeg !

Soutenez la Redadeg !

Le 20 mai, la Redadeg quittera Vitré pour gagner le 28 mai la Ville de Vannes. Pendant ces huit jours, 2022 kms auront été courus à travers la Bretagne. Cette course de relais, imaginée selon le modèle de la Korrika au pays basque, est une formidable occasion de mettre en valeur la langue bretonne.

L’événement mobilise des milliers de personnes à travers les cinq départements bretons. Les familles, jeunes et moins jeunes, enfants, parents et grands-parents courent ensemble. L’enjeu est de transporter un message en breton à travers la Bretagne, sans s’arrêter et le grand gagnant est la langue bretonne.

Les kilomètres sont vendus aux particuliers, aux collectivités, aux entreprises, aux associations… Les fonds récoltés permettent de financer des projets autour du breton.

Chaque année, Bretagne Prospective participe à la Redadeg (achat de kilomètres, participation au clip) et elle a renouvelé son engagement pour 2022.

Alors, faites comme nous, courez pour la Redadeg ! Achetez des kilomètres dès maintenant.

https://www.ar-redadeg.bzh/fr/boutique/acheter-votre-km

Enregistrez maintenant votre nom de domaine en .bzh avec Orange

Enregistrez maintenant votre nom de domaine en .bzh avec Orange

L’extension internet .bzh permet d’afficher simplement et efficacement votre ancrage en Bretagne en utilisant ces 3 lettres à la fin de l’adresse de votre site web. Orange va dès à présent pouvoir proposer l’extension régionale à tous ses clients entreprises et collectivités en devenant revendeur officiel du .bzh.

Déjà plus de 11 500 sites internet en .bzh

Aujourd’hui, le Point BZH est la première extension régionale française avec plus de 11 500 sites internet enregistrés et 31 revendeurs à travers le monde. L’extension bretonne est gérée par une association à but non lucratif, basée à Quimper, dans le Finistère, qui a pour vocation de favoriser la diffusion au plus grand nombre de cet outil numérique dédié à la Bretagne. (suite…)

Et si nous prenions exemple sur le Pays Basque ?

Selon le Centre régional d’études pour l’habitat de l’Ouest* (Creha), près de 200 000 ménages souhaitaient obtenir un logement HLM en Bretagne ou dans les Pays de la Loire au 1er  janvier 2022. Ce nombre est en hausse de 12% sur un an.

L’explosion de la demande des logements sociaux s’explique notamment par la hausse des prix à la vente et à la location. Il relève aussi une « ruée vers l’ouest » avec + 4 200 demandeurs extérieurs aux 2 régions de 2021 à 2022 et un nouvel attrait pour les villes moyennes : + 13% depuis 2019 observés sur les aires de – de 50 000 habitants.

Les motifs liés à la séparation (12% des demandes créées contre 8% depuis janvier 2021) et au travail (11% des demandes créées contre 6% depuis janvier 2021) augmentent également, même si plus de la moitié des demandes restent liées à un logement inadapté.

Cette situation qui confine à la « pénurie » doit être au coeur d’une réflexion plus large sur la place des ménages, et notamment des plus jeunes, dans la Bretagne de demain. S’ils sont exclus des zones les plus attractives (y compris en centre-Bretagne), c’est tout l’équilibre démographique, économique, social, culturel, éducatif qui en pâtira.

Certaines régions ont pris la question à bras le corps, et notamment le Pays Basque, très en pointe sur cette question depuis près de 20 ans (avec le mouvement « Euskal Herria ez da salgai » – le Pays Basque n’est pas à vendre – notamment). Voici un article de Pierre Penin paru dans Sud-Ouest qui résume parfaitement la situation et propose des solutions concrètes. Pourquoi ne pas s’en inspirer ?

https://www.sudouest.fr/pyrenees-atlantiques/anglet/logement-au-pays-basque-la-compensation-des-meubles-touristiques-adoptee-9525295.php