Bretagne Prospective renouvelle son intérêt pour un appel à projets déclaré infructueux

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Étude d’impact du rattachement du Département de Loire-Atlantique à la Région Bretagne : Bretagne Prospective renouvelle son intérêt pour un appel à projets déclaré infructueux

Dans le cadre de la consultation relative au rattachement du Département de Loire-Atlantique à la Région Bretagne dont l’organisation sera sollicitée auprès de l’État en 2023, le Conseil départemental de Loire-Atlantique et la Région Bretagne ont lancé au dernier trimestre 2022 un appel à projets sur une étude d’impact du rattachement du Département de Loire-Atlantique à la Région Bretagne.

Financée par les deux institutions, cette étude multicritères doit couvrir les questions institutionnelles, d’aménagement, économiques et sociales, touristiques, d’éducation, d’offres culturelles, de langues régionales, de vie démocratique et de l’impact sur le mouvement associatif. L’étude devra prendre en compte l’Histoire de la Bretagne et les réalités existantes de coopérations économiques, culturelles et sociales et de fonctionnement entre la Région Bretagne et le Département de Loire-Atlantique.

Elle devra par ailleurs objectiver les éventuelles tendances ou dynamiques existantes en faveur de l’intégration du Département de Loire-Atlantique à la Bretagne, en s’appuyant sur divers indicateurs, comme l’extension des réseaux Diwan et Div yezh, le nombre d’adhésions dans les associations favorables à cette intégration, la vitalité des échanges culturels, le nombre et la localisation des communes souhaitant le rattachement.

BRETAGNE PROSPECTIVE VEUT FAIRE VALOIR SON EXPERTISE

Créé en 2000 dans l’esprit du CELIB et déjà à l’origine de nombreuses études et opérations consacrées à cette thématique, le Think-Tank Bretagne Prospective prend acte de l’infructuosité de l’appel d’offres et tient à rappeler qu’il entend soit candidater à une nouvelle consultation, soit apporter son expertise à la réalisation de l’étude en cours.

« Le fait que cet appel d’offres ait été déclaré infructueux en regard de la rémunération prévue témoigne non seulement de la quasi-impossibilité de le repérer dans le labyrinthe des avis administratifs, mais aussi, par incidence, de la complexité du sujet ». Pour Jean Ollivro et l’Association Bretagne Prospective, « de nombreuses études ont déjà été menées sur cette importante question. Le département de Loire-Atlantique et la Région ne veulent pas d’une « énième » étude qui viendrait enfoncer quelques portes ouvertes mais bien d’une analyse originale, ambitieuse, argumentée, témoignant non seulement d’une parfaite connaissance de la grande région Bretagne mais aussi d’une compréhension des enjeux notamment économiques et culturels des territoires de demain ».

QUI MIEUX QUE LES BRETONS ?

Avec de nombreux grands décideurs appartenant à la sphère économique, sociale ou culturelle de tous horizons géographiques ou politiques, Bretagne Prospective entend associer les compétences nécessaires, au sein de l’association comme en dehors, pour présenter au Département et à la Région une réflexion fondatrice et objective qui pourra non seulement servir de support à la réflexion des responsables et élus en charge de ce dossier complexe et stratégique mais aussi servir à tous ceux qui agissent pour que le prisme régional soit pris en compte dans l’organisation globale du territoire français.

Rappelons à cet égard que les résultats de ce travail de fond devront alimenter les réflexions des commanditaires et, de manière plus étendue, de l’ensemble de la société civile, dans le cadre de la consultation relative au rattachement du Département de Loire-Atlantique à la Région Bretagne dont l’organisation sera sollicitée auprès de l’État en 2023.

« Et qui mieux que des Bretons responsables et déjà fortement engagés dans l’action pour mener à bien cette réflexion bretonne », ajoute Jean Ollivro, soulignant que l’association entend parallèlement manifester son intérêt pour participer aux réflexions engagées par l’État sur la question plus globale de l’identité de la région Bretagne dans le cadre évoqué par le Président de la République Emmanuel Macron.

CHAT GPT : Robot cap ou pas cap ? L’IA au pays des Pays

La foule des experts en Internet (c’est-à-dire tout le monde ou presque) bruisse avec un frisson singulier des étonnants progrès de l’Intelligence Artificielle (il faudra d’ailleurs m’expliquer pourquoi ces deux mots semblent faire l’unanimité alors que le concept même d’intelligence dépasse naturellement l’artificialité, celle-ci ayant pour objectif ultime de se substituer à l’intelligence sans aucune intervention de l’humain mais passons…).

Je me suis amusé à poser au nouveau ChatGPT la question de l’avenir des Pays en Bretagne. Je vous laisse juge de ses réponses mais franchement, nous sommes encore bien loin du compte. Je glisserai avec bienveillance sur les Pays de Loire-Atlantique situés ici au nord de la Bretagne, le Pays de Vannes désormais situé en lieu et place de Pontivy, le « pays » essentiellement ramené à sa dimension touristique et économique (ce qui n’est déjà pas mal), un amalgame immédiat entre « Pays » et « Région », sur l’identité du seul Breton cité, Jacques Cartier,  pour remarquer que l’ensemble manque tout simplement… d’intelligence. Ce Chat n’est pour le moment qu’un simple « content sucker » qui agrège la parole commune sans grand recul, reproduisant les lieux communs comme des sardines en boîtes, bien alignées dans l’huile tiède du wokisme.

Je m’étonne que ce ChatGPT se vante d’avoir passé avec succès des examens universitaires aux Etats-Unis. Si tel est le cas, je m’inquiète de l’avenir de leur système éducatif. Pour ma part, si j’étais prof, je me contenterais de formuler en marge « Et ensuite ? », remarque légèrement amusée insistant sur le manque de vision prospective de l’apprenti penseur.

On me dira que ce n’est qu’un début et que cette analyse est porteuse de promesses. Certes, et je n’en disconviens pas. Ce qui m’ennuie au fond, c’est ce « suivisme » dans lequel s’engouffrent un grand nombre de ceux qui « pensent penser » sans prendre le temps de l’expérimentation critique et font de ChatGPT l’indispensable marqueur du temps présent. Oui, cette technologie a de l’avenir. Oui, elle va bouleverser le monde créatif, technologique et scientifique. Oui, elle va se diffuser par capillarité, notamment dans la sphère de ceux qui copient-collent parce qu’ils sont obsédés par l’urgence de leur propre verbe. Mais soyons encore patients. Le temps semble encore loin de voir cette « intelligence » réfléchir et créer autre chose qu’un empilement à l’américaine pouvant faire illusion de Savoir.

Bon. Pour ceux qui ne parleraient pas anglais et voudraient accéder à l’analyse de « l’IA au pays des Pays », voici un logiciel tout à fait remarquable que je vous conseille après l’avoir maintes fois expérimenté : https://www.deepl.com/translator. Juste pour demander le silence à ceux qui oseraient imaginer une seconde que je n’aime pas les robots… D’ailleurs, pendant que nous causons, mon intelligence ménagère passe l’aspirateur…

IA plus qu’à…

Yves Ollivro

Cliquer pour accéder à LIA-au-pays-des-Pays-pdf.pdf

 

 

Webinaire : celles et ceux qui arrivent

En Bretagne, comme l’INSEE l’a montré lors de la rencontre « dire et décrire le rural », le monde rural est attractif, y compris pour les actifs. Après avoir brossé le portrait de celles et ceux qui restent, qui sont les habitant·es qui arrivent dans les campagnes ? Avec quels projets de vie (investir la vie rurale ? avoir une maison ? vivre en autonomie ?…) ? Quelles sont leurs ressources ?

Néo-ruraux, périurbains, ancien ruraux d’ailleurs, avec quelles représentations arrivent-elles et ils ?

Y a-t-il comme certain·es l’annoncent une arrivée massive d’habitant·es dans les zones rurales, exacerbée par la crise Covid ?

Ces questions seront débattues le jeudi 16 mars de 14h à 16h lors du webinaire organisé par le Réseau rural de Bretagne.

Renseignements et inscriptions

Anne-Marie Corgne et Amélie Forget créent Fokkus, la banque d’images made in Bretagne

Beaucoup y ont pensé, Anne-Marie Corgne et Amélie Forget l’ont fait : créer, alimenter et gérer une banque d’images locales, nourrie par des photographes passionné(e)s par la Bretagne et destinée à toutes organisations – entreprises, collectivités et/ou associations – qui cherchent des illustrations régionales originales. Le site Fokkus est né cette semaine pour mettre en lumière les atours de la Bretagne à travers un catalogue déjà riche de plus de 5000 images exclusives.

L’intégralité de l’article

Article de Maude Duval paru sur bretagne-economique.com

Et si un vélo made in Breizh sillonnait les routes…

Et si un vélo made in Breizh sillonnait les routes…

Seuls un quart des vélos vendus en France sont produits dans l’Hexagone, avec plus de 800 000 vélos assemblés en France. La production globale en France et à l’étranger pourrait atteindre 5 millions en 2030, selon l’Observatoire du cycle dans une étude parue en 2021. Un marché en forte croissance qui conforte entreprises du secteur et politiques dans la réindustrialisation du vélo en France et pourquoi pas en Bretagne.

L’intégralité de l’article

Article de Céline Monsallier publié sur media-autrement.fr

A Brest, un nouveau tiers-lieu où il y a de quoi se pamer !

Transformer des sites emblématiques chargés d’histoire industrielle en haut-lieu culturel innovant et pas du tout oublieux de leur passé, Brest nous en a déjà donné un magnifique aperçu avec Les Ateliers des Capucins*, « la plus grande place publique couverte d’Europe » !

Alors pourquoi donc s’arrêter en si bon chemin ? Le nôtre nous mène en cette belle journée ensoleillée de février jusqu’à l’entrée d’une rotonde tout aussi lumineuse. C’est sur les chaudes recommandations de notre voisine de bureau morlaisien, Emilie Cariou-Menes, chargée de mission à l’Adess du Pays de Morlaix et brestoise, que nous sommes ici, au 56, rue de l’Aiguillon, non loin d’autres ateliers – de Louis – aux dimensions bien plus modestes, à la rencontre d’un nouveau tiers-lieu installé dans une ancienne imprimerie, et pas n’importe laquelle : La PAM.

L’intégralité de l’article

Article de Marie-Emmanuelle Grignon paru sur eco-bretons.info